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mercredi 9 juillet 2014

LA PANDÉMIE DE PESTE NOIRE ATTEINT ISRAËL Par Jean SMIA



LA PANDÉMIE DE PESTE NOIRE ATTEINT ISRAËL

Par Jean SMIA
copyright © Temps et Contretemps

La peste par Louis Duveau (Musée de Quimper)

Rien de constructif ni de sécurisant ou de cohérent n'a jamais été mis en place par les nations qui se prétendent «civilisées et démocratiques» pour apporter une réponse à cette peste noire qui s'étend au Moyen-Orient et qui contamine tous les pays de culture musulmane et leurs voisins. S'abritant derrière le sacro-saint prétexte de refuser de s'inscrire dans une guerre de religion, tous les gouvernants de ces pays ont fait l'impasse sur le fait avéré qu'on leur a déclaré une guerre de religion. Et ce n'est pas en faisant semblant d'ignorer qu'on vous a déclaré la guerre que cette guerre n'existera pas.



Principe démocratique

Auto-satisfaits par l'utopique conviction que le «principe démocratique» devrait apporter la solution à ces conflits, ils ont refusé d'imaginer, pendant une seule seconde, que ces belligérants en honnissaient l'idée même, puisque le principe démocratique est par essence en contradiction avec leurs croyances. La chose est d'une simplicité primaire et ancestrale : c'est le droit divin qui s'oppose au droit du peuple. Ils prétendent que c'est la loi d'un dieu qui doit régenter la vie des humains. Le problème est qu'il en existe plusieurs, des dieux. Alors chacun se doit de tuer le dieu de l'autre.

Et personne ne peut obliger des gens qui ne reconnaissent que la loi de leur divin à vivre selon le vouloir du peuple. Bien qu'ils s’entretuent avec une ferveur et une conviction inébranlables, ils sont cependant tous d'accord sur un point et ce, quel que soit leur dieu : c'est de ne pas accepter la loi des hommes. Ne pas accepter la loi des hommes : c'est tuer la démocratie.
Or lorsque quelqu'un ou un groupe d'individus affiche et met en œuvre son intention de tuer la démocratie sur la planète : n'existe-t-il pas un principe qui s’appelle «la légitime défense» ? Hitler avait presque réussi à éradiquer la démocratie de la planète. Il a fallu toutes les forces de plusieurs nations pour en venir, péniblement, à bout, au prix de millions de morts. Le danger n'est-il pas suffisamment évident et similaire pour que le Conseil de sécurité de l'ONU ne prenne des décisions radicales ?

Sacrifier un humain

Malgré ses incohérences et ses dysfonctionnements, l'ONU (qui reste le moins pire des systèmes), avait été mise en place au lendemain de la guerre pour éviter que cette catastrophe mondiale ne se renouvelle. Pour cela, il faudrait peut-être que son Secrétaire général ait une personnalité et une présence moins transparentes et moins contorsionnistes que celles de monsieur Ban Ki Moon.
Ban Ki Moon

Pendant ce temps, faisant les beaux jours des médias «civilisés» : on assassine des lycéens qui font du stop, on brûle vif un enfant pour venger ces lycéens, on s'impatiente d'attendre que les missiles tirés au hasard sur des civils fassent des victimes, on critique les mesures de représailles contre ces tirs de missiles et on s'extasie de l'avancée du nouveau calife : ce qui leur confirme la nullité de la politique étrangère américaine. Et on passe aux oubliettes les jeunes filles enlevées par le calife de Boko Haram ce qui n'est pas, bien entendu, le résultat de la nullité de la politique étrangère de la France.

Si, plus haut, j'ai écrit dieu en minuscule, c'est parce qu'il n'y a rien de respectable dans la conception de ces sortes de dieux : ce serait plutôt une insulte à D.... ou à Allah. Le seul message que D... ou Allah a envoyé aux hommes et que toutes les trois religions révélées s'accordent à confirmer est celui-ci : Il a ordonné à Abraham (ou Ibrahim) de transmettre aux hommes qu'Il interdit de sacrifier un humain pour prouver sa foi.

Ce que rabbins, imams et «chitans» se sont empressés de transformer en «tuer un bélier comme une preuve de foi» pour faire oublier le sens d'un Message qui ne conforterait en rien leur position d'interlocuteurs du divin. Quelle sorte de cérémonie devraient-ils inventer pour présider à la commémoration du fait qu'il est interdit de sacrifier un humain pour prouver sa foi ?

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