LES JUIFS IRANIENS TENTENT DE SURVIVRE
Par Jacques BENILLOUCHE
Manifestation à la suite de la mort de Mahsa Amini, à Téhéran, en Iran, le 19 septembre 2022 |
Grand rabbin d'Iran |
En Iran, les femmes doivent se
couvrir les cheveux et le corps jusqu'en dessous des genoux et ne doivent pas
porter des pantalons serrés ou des jeans troués, entre autres. Le parti réformateur
de l'Union du peuple de l'Iran islamique a exhorté l'État à annuler
l'obligation du port du voile et à libérer les personnes arrêtées. Les
manifestations sont marquées par des affrontements avec les forces de sécurité
et des véhicules de police sont incendiés par les protestataires qui scandent
des slogans hostiles au pouvoir. Amnesty International accuse les forces de sécurité de tirer «délibérément
à balles réelles sur des manifestants».
Juif en Iran |
Plusieurs milliers de Juifs vivent encore en Iran.
Ultra minoritaires au milieu de la majorité musulmane chiite du pays, ils
tentent de rebâtir des ponts avec le reste de la société, coupés au lendemain
de la révolution islamique de 1979. Cette communauté juive, dans cette partie
du monde qui est l'un des berceaux historiques du judaïsme, a évolué en fonction des
relations de l’Iran avec Israël sachant que du temps du Shah, les relations
étaient excellentes. La population juive en Iran est estimée aujourd’hui à
moins de 10.000 personnes. Selon certaines estimations ils ne seraient que
8.300 vivants principalement à Téhéran, et dans les grandes villes du pays,
notamment à Chiraz (sud), à Ispahan (centre), à Kermanchah et à Hamedan
(ouest). Les Juifs de
Téhéran ont été invités à se tenir à distance des synagogues, par sécurité.
Les Juifs iraniens disposent d’associations et
d’institutions, dont la plus importante est le Comité juif de Téhéran, régi
indépendamment par un conseil d’administration juif. La population juive s’est
réduite par l’émigration de milliers de Juifs vers les États-Unis après la
Révolution de 1979. Bien qu’Israël ait été la principale destination
d’émigration des Juifs dans le monde pour raison sécuritaire, ceux d’Iran
étaient moins motivés pour s’installer en Israël. D’abord le sentiment
patriotique et l‘attachement au pays natal sont solides. Ensuite sont parvenues
à eux les informations concernant la discrimination d’Israël envers les Juifs
orientaux. Enfin il ne fait aucun doute que les perspectives d’une vie plus
confortable aux États-Unis, ont fait de l’Amérique la première destination des Juifs
iraniens.
Synagogue à Téhéran |
La question vient
immédiatement à l’esprit : que font encore les Juifs dans les pays musulmans ou
arabes ? Pourtant la création de l’État d’Israël a transformé ceux qui y
vivaient depuis des siècles, en sionistes donc en ennemis potentiels, aux yeux
des dirigeants musulmans. Ils sont peu nombreux ceux qui sont restés pour des
motifs souvent matériels, parfois sentimentaux car on ne quitte pas son pays
natal de bonne grâce. Israël est préoccupé par la situation des quelques 8.300
Juifs iraniens sur les 100.000 qui vivaient avant la révolution. Ce ne sont
certainement pas les conditions de vie dans un pays fermé, politiquement
instable, religieusement sclérosé, dramatiquement anachronique, qui les
poussent à rester. D’autant plus, qu’ils resteront toujours suspects d’être
soit des provocateurs sionistes, soit pire, des espions à la solde de «l’entité
sioniste».
Le rabbin Yéhouda Gerami, dont la parole n’est certainement
pas libre, peut fustiger le Premier ministre israélien et les Sionistes dans un
communiqué en hébreu diffusé lors de la journée Al-Quds : «Vous ne
représentez pas le judaïsme. Nous condamnons fortement vos actions agressives
et nous voulons le dire au monde entier : Il y a une grande différence entre le
judaïsme et le sionisme». Il est difficile de jeter la pierre au rabbin qui
est en fait plus à plaindre car il parle sur ordre des mollahs.
Homayoun Sameyah, le représentant des Iraniens juifs à l'Assemblée consultative islamique |
En écho, Homayoun Sameyah, représentant des
Kélimiens (juifs) iraniens au Parlement a déclaré : «Ce régime ne comprend
pas le langage de la diplomatie et nous devons parler à ce régime avec le
langage de la force. L'expérience nous a montré qu’à chaque fois que des pays
ont essayé de parler au régime sioniste par la diplomatie, cette méthode était
inefficace contre les sionistes, et les actions du régime ont montré qu'il
fallait lui parler par la force. Comme nous l'avons vu, depuis les dernières
décennies, jamais le compromis, ni les négociations avec le régime sioniste
n’avaient utilité et ils n’ont porté rien. Aujourd'hui il paraît que la seule
façon d'affronter ce régime est la Résistance armée du peuple palestinien. Les relations diplomatiques et politiques de
certains pays arabes avec le régime sioniste sont vouées à l'échec, et un sort
amer attend ces pays. Les récents affrontements entre le peuple palestinien à
la mosquée d’al-Aqsa et les forces militaires du régime sioniste ont montré
qu'il est opposé aux relations diplomatiques avec Israël et qu’il condamne tout
compromis et relations diplomatiques avec le régime».
Ce sont deux citoyens
malheureux qui ne sont pas crédibles car ils parlent soit sous la contrainte,
soit sous l’emprise d’un zèle télécommandé. Il est clair qu’ils sont
instrumentalisés par le régime, qui se veut l'ennemi héréditaire d'Israël. Ils
représentent cependant deux autorités sur lesquelles les Juifs peuvent
s’appuyer. En tant qu’homme non politique, le Grand rabbin est le seul
interlocuteur entre les mollahs et ses ouailles.
Haroun Yashayaei, l’ancien chef de la communauté juive d’Iran, représenté au centre, assiste à la prière musulmane du vendredi en signe de solidarité avec les Palestiniens. |
Mais malgré la position
de dhimmis des Juifs, l’Iran s’attaque par lâcheté à présent aux quelques-uns qui
n’ont pas choisi l’exil mais qui ont de la famille en Israël. Une loi vient
d’être votée par le parlement pour transformer les contacts avec les familles
en Israël en infraction pénale. La peine, à la discrétion du juge, pourrait
aller de six mois à deux ans de prison, 31 à 74 coups de fouet ou 1.200 à 4.800
dollars d'amende.
En Israël vivent des Iraniens
qui ont fait leur alyah au lendemain de la Révolution et qui seront
définitivement coupés de leurs familles restées en Iran. La communauté juive
était prospère et respectée sous le règne du Shah. Mais après l'arrivée de
Khomeiny, certains ont été considérés comme complices de l’ancien régime et ont
été exécutés. Ils ont été donc nombreux à fuir vers Israël, le Canada et les
États-Unis entraînant un traumatisme par suite de la rupture des familles et de
la difficulté de réinsertion à l’étranger.
Le leader juif iranien Habib Elghanian, exécuté lors de la révolution de 1979 |
Les échanges
téléphoniques et les appels WhatsApp permettaient aux enfants vivant en Israël
de communiquer avec leurs parents. Ils ne pourront plus le faire sans
enfreindre la loi et subir les conséquences de cette interdiction. Les lettres
vers Israël, qui passaient par des pays tiers, vont se raréfier voire être
totalement stoppées. Les fêtes familiales à l’étranger, sous prétexte de
vacances en Turquie, sont désormais impossibles.
Malgré la pandémie du
coronavirus et la situation économique écroulée, les Juifs continuent à rester
dans une situation difficile, parce qu’ils n’ont peut-être pas de solution
d’avenir. Pourtant le régime iranien se targuait d’être contre le sionisme et
non contre le judaïsme. Mais cette nouvelle loi affecte les Juifs iraniens
vivant en Iran et en Israël ; il est difficile de ne pas la qualifier de loi
raciste.
Tombeau d'Esther |
Les tombeaux d'Esther
et de Mardochée à Hamadān restent leur lieu de pèlerinage. La reine Esther, qui
a vécu au Vème siècle avant J.-C, dans ce qui allait devenir l'Iran, est la
preuve que les Juifs étaient autrefois installés dans la région sans y être
brimés. Les membres de la communauté vieille de 2.700 années, descendent des
Juifs qui ont préféré rester dans la région après l'exil à Babylone quand le
roi perse Cyrus II, dit Cyrus le Grand, les a autorisés à retourner à Jérusalem
pour y reconstruire le temple détruit par Nabuchodonosor. Aujourd'hui, ils ne
sont plus que quinze, qui se réunissent tous les samedis dans la synagogue
d'Hamadān, à trois cents kilomètres de Téhéran, juste un petit «myniane»
pour prier.
Hadis Najafi tuée pour sa tenue moderne |
Mais ce n’est pas la
première fois que les Juifs d'Iran sont victimes de décrets humiliants leur
imposant de vivre dans des habitations plus basses et plus modestes que celles
des musulmans, de ne pas porter de beaux habits, voire de mettre des chaussures
dépareillées. Mais depuis la Révolution de 1979, ils jouissent de la liberté de
culte. En fait, ils sont tolérés, à condition de se montrer discrets et de ne
pas protester même quand l'ancien président Mahmoud Ahmadinejad avait déclaré
que «le mythe du massacre des Juifs est une invention occidentale». Ils
sont exclus de l'armée et de la fonction publique et sont principalement
établis à Téhéran, Ispahan et Chiraz.
Ils ont à présent du mal à supporter de vivre dans un pays qui proclame à longueur de journée qu’il est l'ennemi héréditaire d'Israël et dont les chaines de télévision parlent dans leurs émissions des crimes commis par les «sionistes». Il est à craindre que les Iraniens les utilisent en fait comme des otages pour se prémunir contre une attaque éventuelle d’Israël visant les installations nucléaires.
10 commentaires:
En quoi l'Iran serait le berceau historique du judaïsme..?
J'aimerais bien. Comprendre...
Votre article est bien détaillé mais dès fois, certaines phrases demanderaient des précisions..
Désolé si je n'ai pas fait les "grandes Ecoles"..
Après tout, c'est vous le professeur...
@2nids pourquoi tant d'agressivité ??
Vers 735 av. J.-C., les Israélites sont déportés une première fois, après la défaite du royaume d'Israël par Salmanasar V, roi des Assyriens, vers la Perse.
Le Deuxième Livre des Rois, dans les versets (17,6 ; 18 ; 9-12), situe en 622 av J.-C. l'exil de la minorité juive, de Babylone vers l'Empire mède, par le roi Assurbanipal. Plus tard, Cyrus II, laissera les Juifs retourner à Jérusalem. Les Juifs d'Ispahan, de même que ceux de Médie, ont une tradition orale qui les rattache à l'exil de Babylone2.
Eretz-Israel (ou la Palestine selon votre choix) a touours ete coince entre l'Egypte au sud et Babylonr-l'Assyrie-l'Iran-l'Irak au nord. Mais a cette epoque lointaine il n'y avait pas, a proprement parle, de sentiments ou de frontieres nationalistes. Si bien que le Talmud de Babylone (celui ui est suivi par la totalite du Judaisme actuel) a ete ecrit dans cette region nord, uu peu partout, vous pouvez l'appeler Irak-Iran-etc.
Le sentiment nationaliste nait au Proche et au Moyen-Orient a la fin du XIXe siecle de notre ere soit pres de 2,500 ans apres la naissance du Talmud, qui marque aussi la naissance du Judaisme moderne (abandon des sacrifices, notamment). La destinee des Juifs iraniens auraient pu etre celle des Juifs irakiens, les nationalismes modernes les virent autrement. La cupidite des regimes irakiens permit l'aliya de toute la communaute juive (ou presque) d'Irak et parallelement l'aliya d'une grande partie du judaisme iranien. Mais comme dans tous les pays du monde, les Juifs riches preferenent rester pres de leurs sous en esperant des jours meileurs. Ils furent pendus a Bagdad ou a Teheran et ce qui reste sont ceux qui sont encore capable de soudoyer les autorites locales. Une acdote raconte vqu'en 1979, a l'arrive de Khomeiny au pouvoir, un Boeing 747 (a l'epoque le plus gros avion civil dans le monde) d'El Al fut envoye a Teheran pour sauver ceux qui voulaient. L'avion revint vide. Et pourtant n 1979, vivaient encore en Iran pres de 30,000 Juifs...
En fait, pendant toutes ces annees jusqu'a aujoud'hui, les Juifs iraniens arrivent a quitter l'Iran au point ou la communaute juive actuelle se eduit a peu pres a 10,000 personnes. Les tensions de plus en plus importantes entre l'Iran et Israel ameneront automatiquement un durcissement des autorites iraniennes envers cette petite communaute.
A chaque fois qu'une communaute juive est menacee, mon coeur se serre, peut-etre parce que je suis un enfant de rescapes de la Shoah.
À Jacques et à 2nids : A propos du «berceau historique du Judaïsme» :
Quand on parle de Judaïsme, on parle AUTOMATIQUEMENT de la Thora, c’est-à-dire de la LOI DIVINE. Or la Loi divine a été donnée, par l’intermédiaire de Moïse, au peuple d’Israël au SINAÏ.
Berceau : (sens figuré) lieu d’origine de quelque chose
Synonyme : seuil, origine, naissance, lieu, début, commencement
(Dictionnaire de Linternaute)
Donc, compte tenu de la définition, SI l’on devait parler de «berceau historique du Judaïsme», ce berceau se situerait au SINAÏ. Or étant donné que la situation géographique du SINAÏ est contestée par nombre de personnes (notamment chercheurs, archéologues etc.), la question qui se pose est celle-ci : où se trouve le Sinaï, d’après la Bible ?
D’après les passages bibliques suivants :
- «Les Israélites partirent de Ramsès en direction de Soukkoth. Ils étaient environ SIX CENT MILLE HOMMES DE PIEDS, SANS COMPTER les femmes et les enfants. UNE FOULE NOMBREUSE et composite se joignit à eux ; de plus, ils emmenaient un CHEPTEL IMPORTANT de gros et de menu bétail...» (Exode 12, 37-38)
- «Le TROISIEME MOIS après leur départ d'Egypte, ce jour même, les Israélites arrivèrent au désert du SINAÏ. Après être partis de Rephidim, ils entrèrent dans ce désert et y dressèrent leur camp en face de la montagne. Moïse gravit la montagne pour aller vers Dieu. D'en haut, Dieu l'appela et lui dit...» (Exode 19, 1-3)
Donc trois mois de marche de tout un peuple, avec femmes et enfants, et animaux, ce qui sous-entend marche LENTE avec obligatoirement de nombreuses stations (cf Bible) en cours de route pour le repos (notamment des personnes âgées et fragiles, des femmes enceintes, bébés, jeunes enfants, animaux qui allaitent etc.).
Ce qui signifie que le SINAÏ n’était pas très éloigné de l’Egypte.
- «Il y a ONZE JOURNEES de marche depuis HOREB (où se trouve le SINAÏ), par le chemin de la montagne de Séir, jusqu'à Qadech-Barnéa.» (Deutéronome 1, 1)
Or Qadesh Barnéa (en hébreu קדש ברנע) est une oasis hors d’Egypte, identifiée à Tell el-Qudeirat, à proximité d'un groupe de sources dans le nord du désert du SINAÏ, dans l’ouest du NEGUEV.
Ce qui signifie que le SINAÏ, en HOREB, qui se situe dans LA PROXIMITE de l’EGYPTE et dans LA PROXIMITE du NEGUEV, n’est pas, géographiquement, dans la proximité de l’Iran puisque l’IRAN ne touche physiquement absolument ni l’Egypte ni le Néguev.
De tout ceci, une chose est sûre : Le «BERCEAU HISTORIQUE DU JUDAISME», qui se trouve au SINAÏ, n’est en tout cas pas en Iran, et de ce fait n’a rien à voir avec l’Iran (ancienne Perse).
10.000 juifs en Iran, soit 30% de ce qu'ils étaient à l'arrivée des mollahs. Énorme proportion. Au Maroc, ils étaient 300.000, il en reste 2000, 0,8%n 40 fois plus en Iran. Plus que dans tous les autres pays musulmans additionnés.Un député juif qu'on ne trouve même pas au Maroc. Un miracle? Pas seulement. L'islamisme iranien, c'est autre chose.
a Sitbon
merci de mettre votre prenom , d'autres que vous ont le même patronyme. merci
Quand je prends connaissance des propos du rabbin Yehuda Gérami et de Homayoun Sameyah, j’ai l’impression d’entendre parler des islamistes, et ça me choque. Alors, et pas désolée de le dire, je dis : Pour tenir de tels propos, de telles généralités contre Israël, et par conséquent contre le peuple israélien, puisque c’est le peuple israélien qui a élu ce gouvernement DEMOCRATIQUEMENT, n’est-ce pas, ces hommes ne sont juifs que de nom, et encore ! Ils ne portent en fait qu’une étiquette, une simple étiquette qui ne veut plus rien dire sur eux. Ils se leurrent tout simplement. En tout cas pour l’instant.
Il y a des moments dans la vie où il faut faire des choix. Or, pour l’instant, le choix de ces hommes est fait et clairement exprimé publiquement : leur allégeance, leur soumission au pouvoir iranien et aux sentiments et idées hostiles de ce dernier à l'encontre d'Israël, ce qui est de leurs responsabilités respectives.
Donc «citoyens malheureux», «parlant soit sous la contrainte soit sous l’emprise d’un zèle télécommandé» ou «instrumentalisés par le régime», trop facile de les dédouaner ainsi…
Mme Ingrid,
Le Judaisme etait, dans le Sinai et jusqu'a la destruction du 2e Temple, une religion nationale. Seulement a partir du Talmud de Babylone conclut au 5w siecle de l'ere cmpommune, le Judaisme est, avec quelques modifications non-essentielles, la religion que nous connaissons aujourd'hui.
Les Juifs au Maroc a la fin dela 2e Guerre Moniale avoisinaient le nombre de 350,000. Ce chiffre est corrobore par deux recensements de Juifs pratiques en 1940 et 41 par les autorites de Vichy sous la demande expresse des nazis.
Il est un fait que l'Islam sunnite est intolerante et en voie de conquete, sanglante de preference.
L'Islam sunnite, n'etant qu'environ 15% de tout l'Islam et etant morcele aujjourd'hui en 98 courants differents ne pouvaient survivre que par la tolerance. Mais depuis l'avenement de Khomeiny, l'Islam chiite iranien (duodecimain) s'est aligne sur l'Islam sunnite d'ou l'intolerance de plus en plus grande envers les minorites religieuses voire meme ethniques.
La plupart dautres courants chiites restent tolerants mais ne sont pas au pouvoir.
À Georges Kabi : Le problème est justement là : le Talmud de Babylone est ni plus ni moins qu’un bricolage humain de la Loi de Dieu. Or tout changement humain de la Loi divine est non pas, comme vous dites, une «modification NON-ESSENTIELLE» mais véritablement UN SACRILEGE aux yeux de Dieu, ce qui ne peut rien amener de bon, tout au contraire !
Des exemples de conséquences, suite à des modifications ou sacrilèges faits de main d’homme que l’Histoire nous rapporte : croisades, guerres de religions (en France, en Irlande etc.), antisémitisme avec tout son cortège d’horreurs etc. Or ni Dieu ni Jésus n’ont été à l’origine de ces choses-là ! Il suffit d’ouvrir la Bible pour en juger. Mais veut-on connaître la vérité à ce sujet ? Question essentielle...
Juste une parenthèse qui me vient à l’esprit : c’est au nom justement de ce terme terrible de «non-essentiel» que des commerces en France, lors de la crise sanitaire de 2020-2022, ont été fermés privant ainsi SANS RAISON AUCUNE des hommes et des femmes, des familles entières, de leurs gagne-pains. LE gagne-pain considéré et qualifié à ce moment-là par le gouvernement de NON-ESSENTIEL !!! Et ce n’est pas la petite aide de l’État qui a aidé ces gens car elle n’a servi qu’à payer les charges FIXES (donc pas la nourriture, ni les besoins essentiels en énergie, vêtements etc.). Conséquences de ces considérations humaines : naufrage financier et économique de beaucoup de commerçants avec à la clé détresse, désespoir jusqu’au suicide pour certains. Mais… Mais OMERTA sur la chose.
C’était une parenthèse par rapport à votre terme quand ce terme a servi en France à justifier l’injustifiable.
Georges, ne prenez pas ce que je dis comme une attaque personnelle contre vous. Je ne fais que réagir à ce terme qui m’a rappelé bien des choses. C’est tout.
Nous ne devons rien ajouter ET rien retrancher à la Parole de Dieu. Le faire, c’est juger Dieu incapable d’anticiper les choses, par conséquent c’est se faire Dieu à la place de Dieu. Grave, non ?
Le contrat d’alliance divine établi au Sinaï entre Dieu et le peuple d’Israël, où le Temple de Jérusalem avec le sacerdoce lévitique étaient au centre, n’existe plus. C’est, semble-t-il, tout à fait clair et acquis pour vous. Mais…
Mais Dieu, qui avait déjà tout ANTICIPE avant la destruction du Temple en 70, CAR il est Dieu et non pas homme, n’a absolument pas eu besoin du moindre petit coup de pouce humain. En effet, il avait déjà mis en place et établi d’avance UN NOUVEAU contrat divin qui a été scellé par le SANG du Messie Yeshoua (gr. Jésus) versé à la croix de Golgotha pour le pardon de nos péchés, contrat où le service pour nous se fait au Ciel, dans le Temple divin céleste, par Jésus, ressuscité et devenu Souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek (cf Psaume 110, 4 ; Hébreux chap. 6, v. 20 ; chap. 7).
Nota bene : Une chose importante dans la LOI DIVINE : Un contrat avec Dieu est TOUJOURS scellé par LE SANG. Vérifiez dans la Thora. Par conséquent, à partir de ce fait, ma question : Quel SANG, et de qui, et lors de quelle cérémonie, a été versé pour sceller et déclarer l’élaboration du Talmud de Babylone comme ouvrage et œuvre d’inspiration et de volonté divine ?
Ce NOUVEAU contrat divin messianique est ouvert depuis lors à QUICONQUE veut faire alliance avec Dieu à SES conditions à Lui, en CROYANT ce que Dieu dit au sujet du Messie, Jésus. Et ce n’est plus désormais une affaire collective mais individuelle. Ce qui signifie, concernant les Juifs, que l’on n’est plus Juif, c.-à-d. lié à Dieu, MALGRE SOI mais en connaissance de cause, par la FOI, et ce de manière LIBRE et ECLAIREE.
La Bible, partie notamment «Nouvelle Alliance» ou «Nouveau Testament», donne à chacun - Juif et Non-Juif - par rapport à ces choses-là, toutes ESSENTIELLES car toutes DIVINES, la possibilité non seulement d’en avoir connaissance mais encore de faire la démarche que chacun voudra faire...
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