LES PARANGONS
Billet d’humeur de Jean SMIA
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Tous ces parangons de la bonne
proportion, auto proclamés en étalons de la modération et de la bonne
conscience, ne claironnent leurs valeurs que lorsqu'il s'agit de critiquer
Israël.
Bonne proportion
Photos de jeunes victimes de la prise d'otages de Beslan. |
Lors du massacre des Tchétchènes dans
une école, ils saluaient «l'efficacité
implacable» des forces de Poutine, le mot «équilibre» ne leur est jamais venu en mémoire lors des
bombardements des civils affamés du sud-Soudan menacés de génocide. Les 50
morts quotidiens en Irak depuis cinq ans par des voitures piégées n'a jamais
titillé leur sens de la modération, et on passe sous silence qu'au Mali notre «armée française d'occupation» vient de
tuer 300 «combattants pour la liberté»,
bien que rien ne prouve qu'ils n’étaient que trois cent, rien ne prouve qu'ils
étaient terroristes, rien ne prouve qu'il ne s'agit pas d'une majorité de
civils qui aiment se promener, en forêt, avec une machette ensanglantée et une
kalach ; rien ne prouve qu'il n'y avait pas des femmes et des enfants.
Et à présent qu'il faut une mauvaise foi
évidente pour affirmer que Bachar n'a pas subi une attaque fomentée depuis
l'étranger par des forces étrangères à la Syrie, plus personne ne remet en
accusation ses moyens de protéger son pays. Quant aux exactions du nouveau «Calife» du levant, elles ne sont que
conformes à la culture et à la piété des auteurs et restent, pour ces
parangons, «anthropologiquement
respectables»
Mais cette «bonne proportion» dont ces hypocrites se targuent d’être les
grands gardiens, quelle serait-elle, entre Israël et le Hamas? Comment se
mesurerait-elle ? Serait-ce par le nombre de morts ?
Bon équilibre
Dôme de fer |
Si cela était le cas, il faudrait donc,
pour les satisfaire, qu’Israël supprime son système de protection anti-missile,
attende qu'il y ait un nombre suffisant de victimes civiles pour décider de
riposter, et surtout de tenir une comptabilité précise afin d'éviter de faire
un nombre de victimes supérieur à celui qu'il a subi. Que voilà un bon
équilibre ! 50 pour les uns contre 50 pour les autres, le combat cessera faute
de combattants ..........dans 30 ans... ou même plus, au cas où l'expansion
démographique interférerait.
Sauf qu'il y a une jurisprudence qui
devrait leur poser un problème arithmétique dans l'évaluation de cette sorte de
«bon équilibre» : Les instances
internationales ainsi que tous ces médias, si scrupuleux quant au respect de la
bonne proportion, s'étaient tous
réjouis lors de l'évaluation d'un Israélien contre 1.027 partisans du Hamas. C'est
donc leur enthousiasme dans l'acceptation de cette proportion qui fait qu'ils
ont officialisé que la bonne proportion
à respecter est de 1 Israélien pour 1.027 partisans du Hamas.
Dans cette atroce comptabilité, le bon
compte n'y est actuellement pas : Le Hamas est responsable de l'assassinat de 3
lycéens israéliens, ce qui fait que la bonne
proportion est de 3.081 (3 x 1.027) partisans du Hamas à tuer. Je ne dis pas
3.081 Palestiniens, mais uniquement 3.081 de ces partisans du Hamas qui sont en
révolte contre l'autorité Palestinienne, 3.081 de ceux qui sortent leurs fusils
dès qu'il est question d'avancée dans les pourparlers de paix entre Ramallah et
Israël.
Les Palestiniens, eux, ont droit à une
patrie; le Hamas, lui, ne peut exister, trouver des subsides et faire la
fortune de ses dirigeants que s'il n'y a jamais d’État palestinien. Il y aurait
une autre façon d'atténuer les affrontements : Les financiers du Hamas, Europe
et autres, déduiraient de leur aide au Hamas le financement du dôme de fer pour le verser directement à
Israël qui, lui, triplera la quantité de cet équipement de défense. Le Hamas
pourra alors lancer autant de missiles ou roquettes que bon lui semble :
personne ne fait la guerre à cause du bruit. Banco ?
3 commentaires:
Vous voulez vivre et vous voulez la Justice, mais c'est dégoûtant ! c'est infect ! Avez-vous oublié que les Juifs sont notre victime expiatoire ? Sans leur sacrifice au Dieu de la Bienpansance Culinaire et tout court, nous devrions assumer nos bassesses et admettre publiquement que nous ne sommes pas parfaits. Vraiment, vous faites ch...
"Les Palestiniens, eux, ont droit à une patrie; le Hamas, lui, ne peut exister, trouver des subsides et faire la fortune de ses dirigeants que s'il n'y a jamais d’État palestinien." Je préférerais que vous écriviez : Les Juifs ont droit à une patrie et la déclaration de Balfour est à respecter dans toute sa force. Israël a droit à toute sa terre, sans aucun partage, les "palestiniens" n'existent pas et non jamais existé, pas plus que la "palestine, territoire inventé par les Arabes afin de détruire Israël. De grâce et par respect pour le peuple juif, n'écrivez plus: "Palestine" palestiniens", "Cisjordanie","Colons", Colonies", tous ces mots sont des mensonges, et les écrire, c'est comme leur donner une réalité...Qu'ils n'ont pas.
@ Anonyme
L'état d’Israël existe depuis Mai1948. Donc depuis 66 ans.
Cette espace de temps fait que la plupart des gens nés dans ce pays et dans ses régions limitrophes n'ont pas demandé à naitre là, tout comme vous-même qui n'avez pas demandé à naitre à l'endroit où vous êtes né.
Ceci vaut autant pour les jeunes Israéliens que les jeunes Palestiniens. Et ce, quelle que soit le processus historique ou politique qui les a fait naitre à cet endroit.
Qu'il y ait eu, au cours des 66 années, des fautes, des mensonges, des calomnies, des manipulations et des contre vérités ne change rien à la « réalité » actuelle.
Vouloir rétablir votre « réalité », c'est comme si vous tentiez de refaire l'Europe en annulant les conséquences de l'assassinat de François Ferdinand.
Les Palestiniens doivent avoir un état qui reconnaisse et accepte l'existence de l'entité juive Israélienne.
La suite ne serait plus que du marchandage de souk.
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