LE GÈNE DU BERGER
Le billet d'humeur de Jean SMIA
Berger-prieur |
Bien que la théorie raciste qui
attribue des caractéristiques spécifiques aux ethnies ne soit pas dans la ligne
de l’actuel «politiquement correct», on ne peut que constater, sans
explication scientifique, que nombre d’ethnies disposent d’aptitudes
particulières. Ainsi par exemple et entre autres : les Éthiopiens sont
particulièrement doués pour la course de fond, les Asiatiques excellent dans la
sculpture miniaturisée, et au Japon il y a une île où les centenaires sont
légions. On pourrait ainsi établir une longue liste, plus ou moins avérée, de
prédispositions ethniques innées.
Mais si ces prédispositions
étaient génétiques ? Cela dénierait toute notion d’exploit à ces «records», tout comme le scorpion pique parce qu’il est fait pour piquer. D’autre
part, beaucoup d’analystes se sont penchés sur les disparités caractérielles du
peuple Juif. Ainsi, banalement, on a opposé ashkénazes et séfarades, ou bien
religieux et agnostiques, ou encore traditionalistes et modernes, sans oublier
sionistes et laïcs.
Cependant, je crois qu’il y a
une toute autre dualité : celle qui oppose ceux qui disposent d’un gène de «prieur» et ceux qui disposent d’un gène de «berger». Ceux des
villes et ceux des champs. Les prieurs sont ceux qui passent le quart de leur
vie à remercier le Créateur de les avoir fait naître et vivre, alors que, comme
chacun d’entre nous, ils ne l’avaient pas demandé au préalable. Et j’ai trop de
considération pour LUI pour l’imaginer exiger de ses enfants des perpétuels
remerciements.
Et puis il y a les «bergers». C’est quoi un berger ? Le berger fait en sorte que le troupeau dont il a
la charge et dont il n’est pas propriétaire, prospère. Il le mène là où l’herbe
est la plus verte, il protège et aide les nouveaux nés et soigne les animaux
blessés. C’est sa fonction, son unique occupation et son seul savoir faire. Or
Abraham était un berger, descendant d’une longue lignée de bergers.
Et si le syndrome du berger
était devenu atavique chez certains Juifs ? D’une part cela expliquerait le
nombre disproportionné de médecins, pharmaciens et autres améliorateurs de vie
de l’humanité, mais d’autre part et surtout, il n’y aurait ni de quoi s’en vanter
ni de quoi pavoiser : puisque ce serait atavique et inné.
Comme le scorpion pique parce
qu’il est né pour piquer, ces Juifs-là soignent et améliorent parce qu’ils ne
savent pas faire autrement. Et c’est ainsi que les René Cassin, Simone Veil,
Albert Einstein, Sigmund Freud, Niels Bohr, entre autres, ne font pas partie
des «prieurs».
1 commentaire:
J'espère que vous et monsieur Benillouche voudrez bien me pardonner, mais je n'ai pas pu résister !
https://www.youtube.com/watch?v=4NL88Z4a4lM
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