PSEUDO-SCOOPS ET HAINE RÉELLE
Par Jacques
BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps
Quelle tristesse d’en arriver là pour vivre, pour quémander
quelques clics de pseudo scoops, le dernier en date annonçait la mort d'Al-Assad, pour alimenter le soi-disant débat en se
glosant d’être au courant de tout alors que les infos sont souvent du domaine
de l’imaginaire, sorties de l'esprit d'un journaleux.
Cet ancien stagiaire de TFJ, selon les propres propos de son
fondateur, qui s’est attribué à tort la rédaction en chef du journal, n’a pas l’étoffe
d’un journaliste sérieux. Son petit stage de deux ans au ministère des affaires étrangères, réservé aux nouveaux
immigrants dans le cadre du programme Massa, n’a pas fait de lui un diplomate puisqu'il ne disposait pas des diplômes requis, mais un raté aigri, qui bave sa haine à tout va, en se protégeant derrière
un pseudo qui démontre son courage. Il publie des textes bourrés de fautes d’orthographe
croyant ainsi se hisser parmi ceux dont
la plume châtie parfois mais qui savent ne pas dépasser les bornes de la
décence.
Brûlot inadmissible
Sonia Barbry |
Voici qu’à présent il se permet d’écrire un brûlot contre l’ambassadeur
de France Christophe Bigot et contre Sonia Barbry, deuxième conseiller et chef
du service de presse. Je les connais parfaitement pour les avoir côtoyés à de
nombreuses reprises. Je ne leur dois rien car je suis un journaliste
indépendant et je n’attends rien d’eux ni de personne à l’Ambassade. Je suis seulement un adepte de la vérité.
Mais ce
qui a été écrit contre eux est proprement révoltant et indigne d'un israélien, surtout lorsqu’on reproduit
impunément des propos OFF. Il est inadmissible que l’on permette des écrits
pareils, des torchons, sous prétexte de journalisme à fortiori lorsque les
articles sont fondés sur des informations inventées de toutes pièces.
Deux énarques du Quai d'Orsay, qui ont fréquenté les cabinets
ministériels, donc au fait des informations, m’ont donné une autre version sur le poste
qui avait été prévu pour Jérôme Bonnafant. Comme il est de tradition
républicaine, les grands serviteurs de l’État sont protégés en cas d’alternance démocratique. L’ancien directeur de
cabinet du ministre Alain Juppé avait demandé lui-même le poste de Tel-Aviv, la
ville qui ne dort jamais, car Israël est une expérience exceptionnelle pour un
ambassadeur, souvent à la base d’une promotion ultérieure fulgurante. Mais
Alain Juppé lui-même s’y est opposé car, selon lui, on ne passe pas d’une
ambassade en Inde avec 400 fonctionnaires et un poste de N°2 du ministère des
affaires étrangères à une ambassade de 40 fonctionnaires. Cela pouvait être interprété comme une disgrâce. Il a donc exigé pour
son protégé une ambassade européenne. Voilà pour la vraie information.
Indécence
La décence et un minimum d’éducation voudraient qu’on ne traite pas
une diplomate, Sonia Barbry, comme elle vient d’être traitée. On doit un certain respect à tous les étrangers qui vivent en Israël et qui représentent leur pays. Le journalisme n’autorise
pas ces excès. Sur le plan professionnel mes amis journalistes et moi-même n’avons
jamais eu à nous plaindre de nos relations cordiales, amicales même, qui nous ont permis d’obtenir l’information
que notre travail exigeait. Cela ne nous a pas obligés à cautionner la politique française.
Quant à Christophe Bigot, c’est un excellent ambassadeur pour
Israël mais il n’est pas à la tête du ministère des affaires étrangères et il
ne conduit pas la politique de la France qui est du domaine du ministre et du
président de la république. Cette politique a certes certaines lacunes, et je
suis suffisamment à l’aise pour le dire puisque je l’ai écrit plusieurs fois. Mais on ne peut imputer à ces deux diplomates les errements de la politique pro-arabe du Quai d'Orsay. On ne peut pas
se méprendre sur leur rôle, bien rempli,
consistant à faciliter le dialogue entre la France et Israël.
J'ai honte pour moi, j'ai honte pour Israël.
J'ai honte pour moi, j'ai honte pour Israël.
Plutôt que me
plagier, je préfère retranscrire intégralement l’article que j’avais publié en
son temps le 21 novembre 2012. Je n’ai rien à retirer du contenu.
CHRISTOPHE BIGOT : UN GLOBE-TROTTER EN ISRAËL
L’ambassadeur de France en Israël avait déjà étonné plus d’un de ses
concitoyens en circulant à Tel-Aviv sur sa moto, sans garde du corps.
Christophe Bigot semble vivre dans un autre monde que celui de la guerre en
Israël, celui de la liberté de déplacement et de la liberté des rencontres. Il
personnifie un Quai d’Orsay, inhabituel pour les israéliens, attaché aux
valeurs d’Israël, sensible non seulement aux intérêts de ses concitoyens mais à
aussi à la souffrance de tous les israéliens car la «souffrance n’a pas de
nationalité».
Le matin
de l’arrivée en Israël du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, le
18 novembre, il s’était rendu à Kyriat Malachi, Ashkelon et Ashdod auprès des
familles des victimes des missiles meurtriers de Gaza afin d’exprimer la
solidarité de la France avec les populations du sud du pays.
Le 20
novembre, alors que les tirs n’avaient pas cessé ou plutôt s’étaient
intensifiés, il avait pris la route avec le Consul Général à Tel-Aviv, Patrice
Matton, pour visiter les villes d’Ofaquim, Beer Sheva et Dimona sous le feu des
missiles envoyés par les islamistes. Et à l’instar d’un reporter de télévision
il a donné, en direct sur Guysen-Tv, son sentiment sur la vision qui s’était
dévoilée à lui, sur place, une vision pleine de violence et de mort.
Après avoir rendu visite aux habitants de la maison qui avait été détruite à
Beer-Cheva par une roquette, il a voulu se rendre compte par lui-même, auprès
de la communauté française de la ville, de ses conditions de vie précaire.
L'ambassadeur a écouté
les habitants qui ont détaillé leur quotidien sous les tirs de roquettes et les
a assurés des efforts de la France et d'autres pays de la communauté
internationale pour favoriser un cessez-le-feu rapide. Certes il ne s’agissait
que d’un réconfort moral mais, venant du plus haut représentant de la France,
il pouvait atteindre les esprits de ceux qui se sentaient abandonnés.
La réactivité de
l’ambassadeur Christophe Bigot à tous les faits et actes touchant la population
israélienne est exceptionnelle. Parce qu’il s’implique dans la vie de ses
concitoyens en Israël, il a été en première ligne pour assurer les parents de
Guilad Shalit de la volonté de la France de tout faire pour le libérer. Au
cours de l’opération «pilier de défense», il tient à partager au
quotidien les souffrances de civils innocents. Il peut ainsi transmettre,
à certains fonctionnaires froids du Quai d’Orsay, des images vécues des
destructions et des malheurs pour tenter de modifier la perception qu’ils ont
des israéliens.
Israël a besoin d’amis
qui le soutiennent dans les jours de peine et de pleurs. Par ses qualités de
globe-trotter infatigable, Christophe Bigot nous réconcilie, certains jours,
avec une administration française qui porte un jugement déphasé sur la réalité
politique israélienne. En fait c’est l’honneur de la France qui s’exprime à
travers les déplacements risqués de l’ambassadeur de France.
2 commentaires:
Bravo Jacques ! Mais n'est-ce pas trop d'importance accordée à un mauvais texte, mal inspiré et mal rédigé?
Cela ne mérite même pas un commentaire : c'est très vulgaire . On a tous honte pour l'auteur .
André M
Ce qui prouve bien qu’Israël est un pays comme les autres : il y a aussi ses journaleux de mauvaise foi, aussi mal informés que vicieux et incultes.
Mais, le bon coté des choses, c'est que c'est le miroir de ces mêmes journaleux français si conformistes tant pour leurs sympathies envers les Islamistes que dans leurs blocages antiaméricains.
S'il n'y avait que des bons journalistes professionnels , la presse d'information écrite ne serait pas en faillite partout dans le monde.
Enregistrer un commentaire