CONFLIT
RHÉTORIQUE ENTRE ISRAËL, LES ÉTATS-UNIS ET L'IRAN
Par Jacques BENILLOUCHE
CONFLIT
RHÉTORIQUE ENTRE ISRAËL, LES ÉTATS-UNIS ET L'IRAN
Par Jacques BENILLOUCHE
ÉCONOMIE ISRAÉLIENNE FLORISSANTE MAIS SANS MESURES SOCIALES
Par Jacques BENILLOUCHE
Compte
rendu de la conférence du 20 avril 2021 à la loge B'nai Brit'h – Daniel Pearl.
On connait les images classiques véhiculées concernant Israël, à savoir
le pays champion du hightech, leader du dessalement d’eau de mer, disposant de
la meilleure armée du Proche-Orient et ayant réussi l’intégration de communautés
venues du monde entier. Mais ces images réelles cachent souvent l’envers de la
médaille que l’on chuchote pour ne pas écorner l’image du pays. C’est ainsi que s'exprime le
paradoxe d’Israël avec ses facettes contradictoires dont certaines
sont peu traitées par les médias. Ce texte n’a aucune prétention idéologique, ni
revancharde, mais se borne à exposer des faits avérés.
Le président
des États-Unis l’a martelé. America is back ! Agé de 78 ans, il
veut marquer son passage à la Maison Blanche. Il avance au pas de charge et
fait de l’anti trumpisme sa marque de fabrique. Ses décisions sont contrastées.
À l’intérieur, lancement d’un énorme programme d’investissements, une réforme
du système social, une hausse des impôts tandis qu’à l’extérieur, il souffle le
chaud et le froid. L’Amérique semble à nouveau saisie par ses démons en
politique étrangère. On se souvient des déclarations du couple
Obama-Biden aux manettes, lors du franchissement de la ligne rouge en Syrie sur
l’utilisation des gaz toxiques. Deux pas en avant, trois pas en arrière. Résultat,
quelques dizaines de milliers de victimes et ce n’est pas terminé. Washington
n’a toujours pas la main en Syrie.
A l’heure où Israël célèbre la fête
de l’indépendance, à l’heure où le garde des sceaux nous propose une
communication sur la justice. A l’heure où tout le monde attendait la décision
de la Cour de cassation, la nouvelle est tombée. Il n’y aura pas de
procès ! A l’heure où les crimes antisémites et les agressions se
multiplient, à cette heure-là, point de pitié ni de respect pour la victime et ses
proches.
Sarah Aaronsohn |
Le président M. Aoun et son gendre Gibran Basil |
Une partie serrée s’est déroulée
ces derniers jours à Beyrouth entre le président de la République Michel Aoun,
grand ami du Hezbollah et de la milice Amal, et Saad Hariri candidat désigné
premier ministre. Le point de non-retour a été atteint lorsque le président
libanais, dont le trône vacille, a voulu imposer ses conditions et celles de
son gendre Gibran Basil, son héritier désigné. Aoun exigeait non seulement un
droit de véto sur le gouvernement, c’est à dire un tiers des ministres plus un,
lui permettant de contrôler l’ordre du jour gouvernemental mais aussi le choix
de certains ministères dont l’Intérieur, la Justice ainsi que celui de l’Energie,
lequel était sous la responsabilité de son gendre lors de l’explosion du port.
On évitait ainsi la poursuite de l’enquête qui est toujours au point mort.
Réouven Rivlin, Président d’Israël, a confié la
tâche de former un gouvernement à l’élu qui, conformément à la loi, a recueilli
le plus de recommandations de la part des partis siégeant à la Knesset. Mais il
a assorti son annonce d’un commentaire malveillant, déplacé et indigne de sa
fonction : «ce n’est pas une décision facile pour moi sur une base à la fois
morale et éthique», a-t-il indiqué.
SE SOUVENIR D’HÉLÈNE BERR
Célébration du centenaire de sa naissance
Œuvre collective sous la direction de
Mariette Job
et Karine Baranès-Bénichou
Une recension de Jacques BENILLOUCHE
J’avoue que je ne connaissais pas Hélène Berr ni son
journal qui relatait sa courte vie de 1942 à 1944. Ce jour de la commémoration de Yom
Ha Shoah est propice pour parler d’elle, de sa famille et de ses écrits. Née le
27 mars 1921 dans le 4e arrondissement de Paris, elle a été assassinée en avril
1945 au camp de concentration de Bergen-Belsen. Le journal de cette jeune
française a été publié pour la première fois en 2008 et traduit dans plusieurs
langues grâce à la ténacité de sa nièce, Mariette Job, qui a été son éditrice.
RADIO-J : JOURNAL DU 7 AVRIL 2021
LA SITUATION POLITIQUE EN ISRAËL
Jacques Benillouche au micro de Christophe
Dard
Le cordon ombilical n’a jamais été rompu entre Benjamin
Netanyahou, Gideon Saar et Naftali Bennett. Ils ont donné l’impression d’en
être partis mais en réalité ils sont attachés au Likoud qu’ils ont quitté
malgré eux, parce qu’ils n’avaient pas reçu la place qu’ils estimaient devoir
occuper. Gideon Saar et Naftali Bennett ont fait
illusion dans une mise en scène d’opposants irréductibles à Netanyahou. Ils ont renoncé dès que les difficultés sont apparus. D'une part leur faible résultat aux élections et d'autre part, le rejet de certaines alliances contre nature. Ils ont
cru faire peur au leader indéboulonnable mais se sont heurtés à un mur
d’inconditionnels qui gardaient la maison et qui protégeaient leur leader.
IMPASSE POLITIQUE, ISRAËL DANS LA M…
Par Jacques BENILLOUCHE
La délégation du Likoud pour la consultation avec le président Rivlin |
Tirso de Molina |
L’œuvre à l’origine du mythe de Don Juan est une
pièce intitulée «Le Trompeur de Séville», écrite par un moine et
dramaturge espagnol nommé Tirso de Molina. Mais alors que le personnage de
Tirso de Molina blasphème et court les jupons tout au long de sa vie, il finit
malgré tout par se repentir et demande même l’absolution avant de mourir. Le
thème de Tirso de Molina est donc une condamnation radicale de la débauche et
de la mécréance, et pose que le Ciel finit toujours par châtier les hommes qui
croient pouvoir défier le Divin sans en payer le prix en fin de compte.
signature Emirats Israël |
C’était
quelques jours avant le quatrième round des élections en Israël. Benjamin
Netanyahou donnait une interview à la chaine I24News, où il se
félicitait de son bilan diplomatique récent, en promettant de prochaines et
nouvelles avancées (1). Pourquoi le nier ? Même si on connaissait,
depuis longtemps, l’existence de relations officieuses avec plusieurs pays
arabes, et plus particulièrement avec deux poids-lourds - les Émirats Arabes Unis et
le Maroc – les annonces, à quelques mois d’intervalle, des accords dits de
normalisation avec Abou Dhabi, Manama, Khartoum puis enfin Rabat furent de
belles surprises. Un succès certes lié au contexte géopolitique dans le Golfe,
avec la menace partagée de l’Iran ; obtenu en partie grâce à la
reconnaissance, par les Etats-Unis, de la souveraineté marocaine sur le Sahara
occidental ; et enfin, plus laborieusement avec le Soudan, en le rayant de
la triste liste des soutiens au terrorisme, où il figurait de manière bien
méritée pendant le long règne d’Omar El Bashir.
La période faste du trumpisme est
terminée. L’administration américaine démocrate est de retour sur la scène
internationale. Joe Biden l’a rappelé durant la récente conférence sur la
sécurité à Munich. On peut être sûr que ce retour durera au moins quatre ans
peut être même huit. On est déjà sûr que Angela Merkel ne sera plus aux
commandes. On n’est pas sûr qui sera le président en France en 2022. On ne sait
pas encore quel sera le premier ministre israélien dans les prochaines
semaines. Mais on est certain qu’Israël devra très rapidement prendre la mesure
des changements que Washington veut mettre en œuvre tant avec l’Otan qu’au
Moyen- Orient et les implications à court et moyen terme pour Israël.
L’ISLAMISTE MANSOUR ABBAS, MAÎTRE DES ÉLECTIONS
Par Jacques BENILLOUCHE
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Mansour Abbas, à droite, avec Ayman Odeh, le chef de la Liste arabe unie |
Tout au long de son
mandat, Netanyahou n’a eu de cesse de fustiger les partis arabes au point même
de faire voter un texte législatif, l’État-nation, adopté le 19 juillet 2018
par la Knesset, comme l’une des Lois Fondamentales d'Israël. Cette loi fait
double emploi avec la déclaration d’indépendance de 1948 parce qu’elle reprend
les mêmes symboles ajoutant certes la définition de Jérusalem comme la capitale
«complète et unifiée» d’Israël, le déclassement de la langue arabe qui
était jusqu'alors deuxième langue de l'État en faisant de l'hébreu la seule
langue d’État et l'encouragement au titre de «valeur nationale» au
développement de communautés juives. Cette nouvelle loi entraîne de fait la
marginalisation des Arabes d’Israël alors que la déclaration d'indépendance établissait
déjà l'égalité sans distinction de religion, de race ou de sexe.
L’ULTIME ACTION D’ÉCLAT DE RÉOUVEN RIVLIN
Par Jacques BENILLOUCHE