Arrivée de Joe Biden |
L’affiche de Shalom Archav
Malgré
l’opposition de la droite, la municipalité de Tel Aviv a approuvé l’affichage
d’une bannière du mouvement Shalom Archav arborant un drapeau palestinien à
côté d’un drapeau israélien. La bannière de La Paix Maintenant souhaite
la bienvenue au président américain et proclame son soutien à la solution à
deux États. «Président Biden, bienvenue dans les deux États que nous aimons
le plus. C’est votre heure pour agir avec les deux leaders pour transformer la
vision en réalité».
L’association
a expliqué son action. «Cette affiche est un rappel au président, qui est un
fervent soutien des deux États, que l’État
palestinien est d’abord et avant tout notre intérêt, à nous les Israéliens, et
qu’il n’y aura pas de futur dans notre région sans la paix avec nos voisins
palestiniens. Maintenant que Lapid s’est entretenu avec Abou Mazen, la
prochaine étape est d’ouvrir des négociations ».
La France aussi
Des représentants de la diplomatie française ont
effectué jeudi 7 juillet un déplacement à Ramallah pour préparer une visite à
Paris de Mahmoud Abbas. La rencontre s’est déroulée en présence de la
directrice du département Moyen-Orient au ministère français des Affaires
étrangères, Anne Gijon et du Consul général de France à Jérusalem, René Troccaz.
Anne Gijon a rappelé «la position ferme de la France sur la solution à deux
États, la seule solution qui permettra un règlement juste et durable du conflit
palestino-israélien, dans le cadre du droit international et des normes
internationalement reconnues».
Mais parmi les défenseurs de cette solution, beaucoup considèrent
que la multiplication des implantations est le principal obstacle à la création
de l’État palestinien. Cela semble une
évidence pour beaucoup, Il faut pourtant se méfier des apparences.
Les apparences trompeuses des colonies
israéliennes
Shaul Arieli |
Implantation |
«Dans les apparences trompeuses, une étude approfondie et détaillée sur
les colonies israéliennes en Cisjordanie, l’expert israélien Shaul Arieli
réfute l’affirmation selon laquelle le vaste réseau de colonies de Cisjordanie
annule la faisabilité de la résolution du conflit israélo-palestinien sur base
du principe de deux États pour deux peuples….à la fin de l’année 2020, les
caractéristiques principales des 110 colonies israéliennes sont les suivantes :
75 % des colonies ont un caractère communautaire et urbain et abritent 95,3 %
des résidents juifs de Cisjordanie. Plus d’un tiers des Israéliens vivant en
Cisjordanie sont des Juifs ultra-orthodoxes, plus d’un tiers sont
nationalistes-religieux et le reste est laïc. Deux tiers des colons israéliens
se sont installés en Cisjordanie principalement pour améliorer leur qualité de
vie et un tiers pour des raisons confessionnelles ou idéologiques. …L’originalité
de l’étude de Shaul Arieli réside dans sa démonstration : les colonies en
expansion ainsi que les avant-postes et les fermes illégales n’ont pas modifié
de manière irréversible la situation démographique en Cisjordanie et
n’empêchent pas la mise en œuvre d’une solution à deux États fondée sur la
formule «les frontières de 1967 avec de petits échanges de territoires»… cette
étude inclut une suggestion de frontière optimale entre Israël et la Palestine
basée sur des échanges de terres sur une échelle de 4%, tout en laissant sous
souveraineté israélienne quelque 80% des Israéliens qui vivent dans les blocs de
colonies le long de la Ligne verte…l’opposition à un retrait est motivée non
seulement par des facteurs idéologiques, mais aussi par des considérations plus
concrètes, telles que la distance par rapport au lieu de travail, le désir de
rester dans une communauté existante, et la résistance au changement à un âge
avancé. Par conséquent, le plus grand défi auquel sont confrontées les deux
parties ne se situe pas dans la dimension spatiale et physique – puisqu’il est
encore possible de parvenir à une solution à deux Etats sur la base des
paramètres de négociations d’Annapolis en 2007 – mais plutôt dans la dimension
politique. À cet égard, les conditions requises comprennent la volonté du
gouvernement israélien de réadopter la solution à deux Etats, et la capacité
des Palestiniens à présenter un seul organe légitime et faisant autorité pour
poursuivre les négociations et signer un accord permanent». [1]
Mais c’est là que le bât blesse
La division
palestinienne Hamas-Fatah est aujourd’hui le premier obstacle à la création de
l’État palestinien. Le soutien par la
population palestinienne au concept de la solution à deux États s'élève à 28% et l'opposition à 69%. 75% de la
population palestinienne de Cisjordanie exige la démission de Mahmoud Abbas qui
est le seul l’interlocuteur officiel. Il est perçu comme un autocrate corrompu
au même titre que les dirigeants du Hamas.
Refus de l’État
juif et mythe de la résistance
La
raison essentielle de l’échec palestinien est le refus par toutes les organisations
palestiniennes de reconnaitre l’État juif. Le Hamas, le Jihad islamique,
le FPLP et même le Fatah qui est le parti de Mahmoud Abbas, refusent le partage
et défendent toujours le concept de la Palestine du fleuve à la mer. Ils rêvent
tous de détruire l’État d’Israël et s’imaginent déjà vainqueurs.
Haniyeh |
Le
chef du bureau politique du Hamas Haniyeh a déclaré : «Nous vivons une
étape de victoires et de transformations stratégiques, et Gaza se prépare pour
une bataille stratégique avec l’occupation. Les normalisateurs et ceux qui ont
trahi la cause voient Al-Aqsa de loin … Nous verrons Al-Aqsa bientôt, car
aujourd’hui nous sommes à l’ère des victoires et des transformations opérées
par notre peuple et notre résistance». Haniyeh a poursuivi en disant «Non
à la réinstallation, ni au déplacement, et le droit au retour est sacré, et
c’est un droit exceptionnel comme Jérusalem, en raison de la nature du conflit
avec l’ennemi». Haniyeh a renouvelé l’adhésion de son mouvement à toutes les
formes de résistance, notamment la résistance armée». [2] On ne peut que
constater avec Khaled Abu Toameh, journaliste au Gatestone Institute, que les
Palestiniens répètent les mêmes erreurs.
Les ministres arabes des Affaires étrangères lors d'une réunion de la Ligue arabe au Caire, en Égypte, le 4 mars 2020 |
Selon les Arabes, «les Palestiniens Répètent les mêmes erreurs. Les grands perdants sont à nouveau les Palestiniens - qui voient rapidement s'évaporer la sympathie d'un nombre croissant d'Arabes. Plusieurs factions palestiniennes ont exhorté les représentants palestiniens à quitter la Ligue arabe pour protester contre le refus des pays arabes de condamner la normalisation avec Israël., les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe ont refusé d'approuver un projet de résolution condamnant la décision des Emirats arabes unis de faire la paix avec Israël. L'écrivain irakien Farouk Youssef estime lui, que le problème des Palestiniens est que leurs dirigeants n'ont jamais voulu d'un État : Ils ont échoué à établir leur État parce qu'ils n'en voulaient pas. Je parle surtout de ces dirigeants politiques qui vont ici et là répétant toujours les mêmes slogans révolutionnaires. Un État palestinien sera un fardeau pour ces palestiniens-là, car il les empêcherait de se remplir les poches. Les Palestiniens doivent prendre conscience que les gens sont fatigués. L'Autorité Palestinienne n'est plus à même de représenter le peuple palestinien». [3]
«Les dirigeants
palestiniens ont superbement ignoré les messages et conseils de leurs frères
arabes. Les dirigeants palestiniens de Cisjordanie et le Hamas qui règne dans
la bande de Gaza n'aiment pas qu'on leur rappelle leurs erreurs. Et ils
n'acceptent aucun conseil, même quand il vient d'États arabes qui ont versé des
milliards de dollars dans leurs caisses. Les plus grands perdants, bien sûr,
sont à nouveau les Palestiniens - qui voient rapidement s'éloigner la sympathie
d'un nombre croissant d'Arabes. Au train où vont les choses, les Palestiniens
pourraient découvrir un beau matin qu'ils n'ont plus un seul ami au sein du
monde arabe». [4]
Car les Accords
d’Abraham ont toujours le vent en poupe
Biden - Ben Salman |
[1] Noah Eve-Kaïtz Regards n° 1087 Revue du Centre communautaire laïc juif CCLJ belge 04/07/2022
[2] Publié par Jean-Pierre 27 juin
2022 Hamas, Palestine
[3] Al-Arabiya, 19 septembre 2020
[4] Par Khaled Abu Toameh Gatestone Institute 1er octobre 2020
Rien a ajouter, tout est dit.
RépondreSupprimerJérusalem restera un problème épineux pour ne pas dire insurmontable
RépondreSupprimerإسرائيل فلسطين.. فلسطين إسرائل وقضيّة الأرض..هل يمكن بعد هذه السنوات الطويلة من التنازع على الأرض تأسيسن دولة فلسطينية ودولة إسرائلية على نفس الأرض المتنازع عليها؟؟ واقع لا يمكن الهروب منه لأن الجميع، الغرب والعالم العربي كل منهما ملّ هذه الحرب التي لا تنتهي.. حرب تقرع طبولها و تسكت على الهزيمة.. هزيمة الطرف الفلسطيني الذي لايمل رؤساء الأحزاب في فلسطين رفع نفس الشعارات.. شعارات الحماس و الفتح المبيــــن والمنظمات التي بدم الشعب تستهين وتدغدغ حلمه حتى الموت..الشعب الذي يموت منذ سنوات في أجل تحقيق حلم رؤساء الأحزاب... بينما يعيش رؤساء الأحزاب الدعة يتصرفون في الأموال الطائلة يتمتعون بها ..أما فلسطين الأرض ـ الأرض بالنسبة لهم ـ أصبحت مجرد شعار يرفعونه يبتزون به عاطفة الشعب المنهك ومن ورائه العرب .. في هذه الظروف التي لم تتحلحل ولكنها تتأزم نتيجة مواقف رؤساء الأحزاب في فلسطين.. وقد ـ أتى الكاتب الصحفي ألبرت نقاش على كل الإشكالات والملابسات ـ نجد أن موقف الرئيبس الأمركي جو بايدن بتأسيس دولة إسرائلية و دولة فلسطينية على نفس الأرض حل منطيقي لإنهاء النزاع الإسرائيلي الفلسطيني ، حل ينهي تدخل الدول الأخرى في قضية لاتعني إلاالطرف الإسرائيلي والطرف الفلسطيني .. لكن الحمار المتعنت يقف في العقبة لا يريد أن يتقدم وقد يزداد تعنته وتطول وقفته.. الطرف الفلسطيني مازال يردّد نفس الشعارات الممجوجة التي يحرّك بها أمال الشعب الفلسطيني وسواكن العرب.. القضية تبدو معقدة..
RépondreSupprimerTraduction de l'opinion en langue arabe
RépondreSupprimerIsraël Palestine. Palestine Israël et la question de la terre. Est-il possible après ces longues années de conflit pour la terre d'établir un État palestinien et un État israélien sur la même terre contestée ? Une réalité à laquelle on ne peut échapper car tout le monde, l'Occident et le monde arabe sont tous les deux fatigués de cette guerre sans fin. Une guerre qui bat ses tambours et fait taire la défaite. La défaite du parti palestinien, qui ne se lasse pas, des chefs des partis en Palestine brandissant les mêmes slogans. Les slogans du Hamas et la claire conquête et les organisations qui dans le sang du peuple rabaisse et caresse leur rêve à mort. Les gens qui meurent depuis des années pour réaliser le rêve des chefs des partis... tandis que les chefs des partis vivent et disposent de l'énorme argent dont ils jouissent... Quant à la Palestine, la terre - la terre pour eux - est devenue juste un slogan qu'ils instrumentalisent aux dépens du peuple épuisé et des Arabes derrière lui. Dans ces circonstances qui ne se sont pas résolues, mais qui sont exacerbées du fait des prises de position des chefs des partis en Palestine. … Nous constatons que la position du président américain Joe Biden d'établir un État israélien et un État palestinien sur la même terre, une solution logique pour mettre fin au conflit israélo-palestinien, une solution qui met fin au l'ingérence d'autres pays dans une question qui ne concerne que la partie israélienne et la partie palestinienne. Mais l'âne obstiné s’arrête devant l'obstacle, ne veut pas avancer et peut devenir de plus en plus intransigeant. La partie palestinienne répète les mêmes slogans répréhensibles avec lesquels elle attise les espoirs du peuple palestinien et des opinions arabes. La question semble compliquée.
À la personne qui a écrit en arabe, et a été traduite gracieusement par A.N. :
RépondreSupprimerVous dites : «Nous constatons que la position du président américain Joe Biden d'établir un État israélien et un État palestinien sur la même terre, une solution logique pour METTRE FIN au conflit israélo-palestinien, une solution qui MET FIN à l'ingérence d'autres pays dans une question qui ne concerne que la partie israélienne et la partie palestinienne.»
Vous pensez vraiment que cette solution (où est sa logique ?!) mettra fin à la guerre ? Quand RIEN n’a de fin avec les revendications des Palestiniens et aussi de tous ceux qui s’ingèrent dans cette question de deux états. En effet, on a déjà vu ça avec le retrait d’Israël de la bande de Gaza : Les Palestiniens avec le monde entier avaient promis la paix à Israël en contrepartie de la bande de Gaza mais ça n’a rien donné sauf encore et toujours la guerre… Les Palestiniens ont voulu le petit doigt, ce qu’ils ont eu de la part d’Israël, mais ils veulent maintenant toute la main. Et, comme on le sait, après la main c’est le bras et ensuite on avale tout cru le reste…
Dans le projet de Dieu, il n’a jamais été question de couper la terre d’Israël en deux pour en faire deux états : un palestinien avec le dieu de l’islam et un israélien avec, en principe, le Dieu de la Bible. Lisez la Bible, vous verrez...
Le problème de ce conflit sans fin est d’ordre spirituel donc il ne pourra JAMAIS se résoudra de manière humaine, ce qui signifie que toute solution ne sera qu’un leurre et qu’au final c’est Israël qui en fera, encore une fois, les frais...