Attention !
Le but des quelques lignes ci-dessous n’est pas de nier la gravité de la
pandémie du coronavirus. Dans les grandes crises se mêle toujours la réalité
objective d’une menace et la panique qui en découle. La tragédie actuelle
combine la crainte de la contagion et la certitude d’un écroulement de
l’économie planétaire et d’une vague de chômage gigantesque qui s’apprête à
frapper l’Europe et la France.
Dysneyland Paris |
Pour
autant, malgré ce contexte tragique et les inquiétudes légitimes, la peur est
toujours mauvaise conseillère. Dans une situation toute autre, sous les
bombardements sanguinaires de l’Allemagne hitlérienne, en juillet-octobre 1940
(la bataille d’Angleterre), les Britanniques ont continué à vivre. Idem, dans
les tranchées, face à la forte probabilité de la mort, nos «Poilus»
gardaient la tête haute. En 1940-1944, persécutés par la Gestapo, confrontés à
la quasi-certitude de l’arrestation et de la déportation, les Résistants ne
renonçaient pas à la vie quotidienne.
Nous
sommes confrontés à des événements – une tragédie – d’une ampleur historique
qui s’apprêtent à bouleverser le cours de l’Histoire. Raison supplémentaire
pour garder la tête froide et résister à la panique. Être discipliné, réaliste,
vigilant face à cette tragédie n’implique pas de renoncer à vivre, sortir,
travailler, aller faire ses courses, et accomplir son devoir de citoyen en
allant voter. Aujourd’hui, face au risque de la peur – pour sa vie – véhiculée
par une sorte de psychose qui circule dans les médias et les réseaux sociaux, seule
la vérité des faits, la connaissance de la réalité objective, matérielle d’une
menace, permettra de résister à la peur.
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