Il me semble important de préciser ici que cette
institution (à but non lucratif) située à Ramallah, est indépendante, non
partisane et a pour but de promouvoir la recherche et l'analyse objective vers
une meilleure compréhension de l'environnement national et international
palestinien. Quoique les médias internationaux n'ont de cesse de montrer «preuves
à l'appui» le mal-être des Arabes de Jérusalem-Est, le misérable de leur
situation journalière, les brimades journalières, l'impossibilité de vivre
près, et qui plus est avec les Israéliens, il semblerait que la réalité est
quelque peu différente.
Il paraîtrait ainsi que cette même population arabe
ne serait que peu intéressée à se retrouver sous le joug d'une Autorité
Palestinienne qui est ressentie comme corrompue et peu à même de répondre aux
besoins des citoyens arabes le jour où…Ainsi entre les années 2010 et 2022, les
habitants de Jérusalem-Est préférant (en cas de la création de deux États côte
à côte) la citoyenneté palestinienne sont passés de 63% à 58%.
Si l'on se réfère au ressenti médiatique
international quant à la vie de cette population arabe, il semblerait évident
que nous parlons d'une désescalade d'évidence dans le laps de temps séparant
ces années et qu'ainsi personne, au grand jamais, ne désirerait opter pour la
nationalité israélienne ; personne ne penserait à s'intégrer dans la société
israélienne, et pourtant la rue s'exprime différemment.
Concernant les possibilités d'accès dans le quartier
de la vieille ville de Jérusalem ainsi qu'à la mosquée Al-Aqsa ; si l'on avait
72% d'interrogés qui craignaient d'accéder vers ces lieux en 2010, ce chiffre a
sérieusement baissé avec les années pour ne représenter actuellement qu'un
pourcentage de 41% d'interviewés.
Craintes de «l'occupation israélienne», peur
de «l'ennemi», situation d'évidence par laquelle en 2022 les Arabes de
Jérusalem-Est ne sont que trop malmenés, blâmés, rejetés pour ne pas oser même
pénétrer dans la vieille ville, sans parler de fouler le sol de la fameuse
mosquée ou confiance accrue vers l'État israélien ? À moins que les choses
n'aillent en s'améliorant avec les années ?
A la question lancée concernant (dans l'hypothèse d'une solution de deux États) le choix d'une nationalité, palestinienne ou israélienne, la préférence vers l'obtention de la nationalité israélienne est passée de 24% en 2010 à 37% en 2022. A la question concernant la souveraineté palestinienne sur Jérusalem-Est ; si en 2010 52% des Arabes de Jérusalem-Est la désiraient, en 2022 il n'y a plus que 38% des personnes qui la désirent…Y aurait-il anguille sous roche ? Concernant le sujet ô combien actuel ; à l'heure des condamnations quant à l'apartheid soi-disant pratiqué en Israël, le ressenti concernant les discriminations commises à l'encontre des Arabes de Jérusalem-Est est passé de 82% à 64%.
Ces quelques données quant au ressenti réel d'une
population spécifique et pas par le biais de scoops vendeurs démontrent, à qui
voudra l'entendre, que la situation va en s'améliorant, qu'une acceptation de
l'un comme de l'autre parait manifeste, et qu'à l'évidence une Jérusalem-Est
palestinienne verrait sa population arabe déserter, fuir, rechercher l'autre
solution, à côté ; oui, vous savez, où l'apartheid serait de rigueur !
Faut-il preciser que tous les citoyens (arabes et juifs) beneficient des aides gouvernemtales assurant la protection sociale, sanitaire et educative que l'Etat d'Israel fournit?
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