LE MIRAGE DE LA SOLUTION À
DEUX ÉTATS AU PROCHE-ORIENT
Par Jacques BENILLOUCHE
Blinken et Abbas |
A Deir
Debwan, un quartier huppé à l’est de Ramallah, entouré de nombreuses
implantations juives, abritent de nombreux Américains d’origine palestinienne
qui ont perdu l’espoir de vivre dans un État à eux. Ils espéraient beaucoup de
la rencontre de Netanyahou avec Blinken qui a caressé dans le sens du poil l’Autorité
palestinienne : «Je voudrais que les Palestiniens aient des droits
égaux. Israéliens et les Palestiniens méritent l'égalité des droits et des
chances. Un État palestinien indépendant aux côtés d'Israël est le meilleur
moyen d'y parvenir». Vœu pieux auquel personne n’y croit plus mais cela
fait chaud au cœur de certains de le répéter. Le Secrétaire d'État américain a
déclaré qu'il voyait un «horizon d'espoir se rétrécir pour les Palestiniens.
La violence a atteint son paroxysme».
Selon
Haaretz, un sondage israélo-palestinien montre que le soutien à la solution à
deux États est au plus bas et «qu’il devient de plus en plus difficile pour
les dirigeants de trouver un soutien public pour la paix». À peine un tiers des Palestiniens et un tiers des Israéliens
juifs soutiennent la création d'un État palestinien, et une majorité des deux
côtés craignent qu'une nouvelle Intifada n'explose. Bien sûr, le nouveau
gouvernement rejette tout espoir d’un État palestinien. D’ailleurs l’administration
Biden est convaincue que les mesures politiques envisagées sapent toute
perspective. Selon Blinken : «Nous avons été clairs sur le fait que
cela inclut des choses comme l'expansion des colonies, la légalisation des
avant-postes, les démolitions et les expulsions, les perturbations du statut
historique des lieux saints, et bien sûr l'incitation et l'acquiescement à la
violence ». Mahmoud Abbas a déclaré en écho
que «les pratiques d'Israël sapaient la solution à deux États». En
revanche il était prêt à travailler avec l’administration Biden «pour
rétablir le dialogue politique afin de mettre fin à l'occupation israélienne».
En l’absence de
solution politique concrète, Blinken a tiré son carnet de chèques pour une aide
de 50 millions de dollars à l'UNRWA pour les réfugiés palestiniens et leurs descendants,
mais il n’a donné aucun délai pour l’ouverture d’un consulat pour les Palestiniens,
fermé par Donald Trump en 2019. Cependant Blinken
a souhaité une nécessaire amélioration de la gouvernance palestinienne
faisant allusion au fait que les Palestiniens restent frustrés par l’incapacité
de Mahmoud Abbas, au pouvoir depuis 2009, à apporter des changements ainsi qu’à
son refus d’organiser des élections. Pour Blinken : «Renforcer les
institutions de l'AP améliorerait non seulement la vie des Palestiniens, mais jetterait
les bases d'un État palestinien démocratique. Mais rétablir le calme était la
préoccupation immédiate de l'administration Biden. À plus long terme, nous
devons faire plus que simplement réduire les tensions».
Il faut plus rêver de solution à 2 Etats La meilleur solution et de convaincre le petit Roi de Jordanie d'accueillir tous ses frères palestiniens de Cisjordanie , il y en a plus de 70 % déjà . Quitte à les indemniser avec des millions de dollars par famille afin qu'ils quittent définitivement Israël Ca coutera ce que ca coutera mais nous serons définitivement débarrassés du problème palestinien .L'avantage de cette solution , nous économiserons des vies humaines , il faut faire participer à cette solution tous les pays arabes et l'UE qui mettront la main dans la poche pour solutionner une fois pour toute ce fléau
RépondreSupprimerBravos pour votre commentaire que je partage pleinement et de tout cœur
RépondreSupprimer2nids Sabrié Stiller Goldenberg Maury