LES DIRIGEANTS PALESTINIENS SACRIFIENT LEURS JEUNES
Par Jacques BENILLOUCHE
La formation commence tôt |
Le récent attentat à
Elad, qui a vu l’assassinat de trois Juifs orthodoxes, donne à réfléchir sur le
comportement de la jeunesse palestinienne qui semble répondre à des mots
d’ordre inconscients de ses dirigeants. Ces jeunes oisifs obéissent à ceux qui
s’expriment dans des discours violents et provocateurs à l’image de celui du
chef du Hamas, Yahia Sinwar, prononcé à Gaza, qui avait appelé les Palestiniens
et les Arabes israéliens à prendre les armes, quelles qu'elles soient pour «tuer
des Juifs» : «Notre peuple vit dans un État occupé - dans le Néguev, la
région du Triangle (nord), la Galilée, Haïfa, Jaffa, Acre et Lod. Que celui qui a un fusil s'en serve. Et celui
qui n'a pas de fusil, qu'il prenne un couteau de boucher, une hache ou tout
objet tranchant».
Il est clair qu’il s’agit d’un encouragement à la
jeunesse arabe à participer à des attentats pour tuer des civils juifs et non
pas pour affronter l’armée israélienne. Les dirigeants les poussent donc à agir
de manière irréfléchie, sans préparation, sans organisation et sans logistique,
les laissant concevoir des attentats où ils ne peuvent trouver au mieux que la
prison au bout du chemin, voire la mort. L’amateurisme est le propre de ceux
qui n’ont aucune formation militaire et qui agissent souvent en dépit du bon
sens et de la simple logique.
Les terroristes d'Elad |
Ce fut le cas des deux jeunes As'ad Alrafa'ani (19
ans) et Sabhi Abu Shakir (20 ans), tous deux originaires de Rumana près de la
ville de Jénine, qui ont été envoyés à Elad avec des armes rudimentaires, une hache et
un couteau, pour poignarder à mort trois personnes avant de fuir les lieux et
de provoquer une chasse à l'homme massive.
Il s’agit d’actions terroristes mal préparées laissées à la seule
inspiration des candidats au suicide. Aucune analyse des lieux préalable, aucune
réserve alimentaire prévue pour quelques jours le temps de la fuite, aucun sac
de ravitaillement, aucune carte avec itinéraire de sécurité, et avec une absence
de téléphone pour éviter d’être repérés. Bref, au bout de quatre jours, affamés
et harassés, les terroristes se sont laissé prendre sans résistance après avoir
cependant, sans pitié, tué des pères de famille. Pour leurs dirigeants
inconscients, ce sont des héros qui méritent les honneurs et la fête dans les
villages pour faire des émules.
Yaïr Maimon |
Le 8 mai, une autre attaque s'est produite près de
la porte de Damas, lorsqu'un terroriste armé d'un couteau a poignardé un agent
de la police des frontières de 24 ans. Les forces de sécurité israéliennes
présentes sur les lieux ont ouvert le feu sur le terroriste, pour le
neutraliser. Il s’agit encore d’un jeune résident de Ramallah, âgé de 19 ans,
entré illégalement en Israël. Un autre Palestinien, armé d’un couteau, a tenté
le jour même de s’infiltrer à Tekoa depuis la Cisjordanie. Armé d'un couteau,
il a fait irruption dans la maison de la famille Yaïr Maimon qui a sorti son
arme et tué le palestinien infiltré pour sauver sa famille.
Ces recrudescences d’actes terroristes perpétrés par
des jeunes, agissant sur ordre, inquiètent parce qu’elles désorganisent la vie
de tous les jours des Israéliens. Elles s’expliquent par le comportement des
dirigeants palestiniens égoïstes, gavés de corruption, qui gaspillent les fonds
et les aides internationales dans un armement stérile pour générer la mort et
les larmes au lieu de s’occuper de leur jeunesse. En cause, l’oisiveté de ces
jeunes poussés aux actes extrêmes et la responsabilité des parents qui se
glorifient des actes de leurs enfants. À ce stade, il n’y a pas de logique. Les
dirigeants arabes, planqués dans leurs bureaux ou leurs bunkers, sont les vrais
responsables car leur objectif est de semer la mort dans le seul intérêt de
marquer les esprits et de remplir les premières pages des médias. C’est eux qui
doivent payer, d’une manière ou d’une autre, car ils sacrifient sans raison
leur jeunesse à qui ils ne donnent aucun espoir d’avenir.
Ces jeunes adolescents sont alors lâchés dans les
villes juives avec la certitude de faire des victimes et de devenir eux-mêmes
des victimes. Ces terroristes ont surtout
la chance que l’armée et la police ont un code moral, une éthique et des principes
humains qui laissent les terroristes en vie après leur forfait. Dans d’autres
pays, ils auraient eu une balle dans la tête dès leur arrestation, par vengeance
d’avoir transformé seize jeunes en orphelins de père. Mais pour ces jeunes qui
manient le couteau, ils savent qu’ils auront peut-être une chance d’échapper à
la mort et de moisir en prison pendant que ceux qui les ont poussés à agir
continueront à vivre dans l’opulence.
Il est vrai que certains jeunes voient dans la mort une certaine issue, plus douce et plus libératrice, plutôt que de ressasser pendant des dizaines d’années leur crime abominable. Mais ils ont peu de conscience et peu de regrets tant ils sont intoxiqués. S’ils s’en sortent, ils auront un avenir meilleur et mieux tracé en étant logés et nourris et certainement éduqués aux frais d'Israël. Leur vie est gâchée, celles de leurs victimes aussi, celle des 16 orphelins certainement, tout cela à cause de discours inconscients enflammés.
La phrase suivante m'interpelle : "Ces terroristes ont surtout la chance que l’armée et la police ont un code moral, une éthique et des principes humains qui laissent les terroristes en vie après leur forfait. Dans d’autres pays, ils auraient eu une balle dans la tête dès leur arrestation, par vengeance d’avoir transformé seize jeunes en orphelins de père."
RépondreSupprimerDonc si je comprends bien, à chaque nouvelle victime, nous payons le prix de ce "code moral" et de cette "éthique", qui finalement ne sont aucunement dissuasifs et encouragent les terroristes à passer à l'acte.
Curieusement, dans les synagogues d'Israël, le samedi 7 mai (exactement 2 jours après le 74e anniversaire de l'État hébreu), les fidèles qui ont suivi la lecture de la Thora auront pu écouter la phrase suivante : " וְאִישׁ, כִּי יַכֶּה כָּל-נֶפֶשׁ אָדָם--מוֹת, יוּמָת. " (Traduction : Un homme qui frappe un autre homme doit être mis à mort.)(voyez Lévitique 24,17). Une nouvelle fois, le texte fondateur du peuple juif est en phase avec notre sanglante actualité. Et il nous donne la solution. Jusqu'à quand aurons-nous pitié de ces assassins ?
La vérité est que NOUS N'OSONS PAS ETRE DES JUIFS SELON LA THORA. Nous sommes des juifs tièdes, souvent même complètement déjudaïsés. Nos ennemis le savent. Tant que ce sera le cas, nous serons des proies faciles pour eux. Il serait temps que les publicitaires nous matraquent d'un nouveau slogan "Etudiez votre histoire, Hébreux d'aujourd'hui ! Redevenez ce que vous fûtes." En attendant des mères et des épouses pleurent, et le nombre d'orphelins s'accroît. Ad mataï ?