Pages

mercredi 8 septembre 2021

Les relations troublées entre Israël et le Vatican par Francis MORITZ

 


LES RELATIONS TROUBLÉES ENTRE ISRAËL ET LE VATICAN

                    Par Francis MORITZ

 

Hôtel Notre Dame de Jérusalem


C’est une vieille histoire récente. Le nouveau gouvernement aura sans doute à revoir sa position pour mettre fin à ce qui n’est autre qu’un État dans l’État qui ne dit pas son nom. Les relations avec les Églises et avant tout la plus politique de toutes, celle de Rome, n’ont jamais été sereines. Il faut d’abord rappeler les évènements qui ont jalonné un parcours laborieux. En octobre 1965, le Vatican avait publié sa déclaration sur les relations avec les non Chrétiens que l’on considère comme la mise à l’écart de l’antisémitisme ambiant. Cela se passait 25 ans après la Shoah mais sans que la papauté ne reconnaisse l’existence d’Israël depuis mai 1948. Finalement en décembre 1993, soit 45 après la création de l’État, Le Vatican avait fait l’effort de reconnaître Israël.



Ouverture d'une Ambassade palestinienne au Vatican

On connaît les très fortes affinités électives du Vatican avec les pays musulmans qui ne lui ont été que de très peu d’aide dans la survie des Chrétiens d’Orient dont seuls quelques survivants ou volontaires vivent encore dans leur pays natal, qu’ils ont dû quitter sans l’aide papale. On a peut-être apaisé la relation envers les Juifs mais on l’a fait très laborieusement. Tout n’est pas réglé pour autant. Un accord formel d’États est signé fin 1994, qui se traduit par l’ouverture d’ambassades. Cependant, une commission bilatérale est mise sur pied afin de traiter de nombreux dossiers, voire de possibles litiges à caractère économique, foncier et immobilier.

Rien n’avance pendant près de 20 ans, si ce n’est qu’en 2017 les deux parties confirment officiellement ne pas signer de protocole. Il était prévu que les litiges devaient être réglés amiablement dans un «délai raisonnable». 28 ans ont passé. Désormais Israël a la possibilité de donner une suite légale. Il faut revenir en arrière sous l’empire Ottoman et le mandat britannique, à l’accord signé en 1901 au titre desquels les Églises françaises, chapelles, hôpitaux orphelinats et autres propriétés «sous protection française» bénéficiaient d’une franchise d’impôts, de taxes, de droits de douane. Au terme d’un autre accord en 1913, on y ajouta les couvents, dispensaires sous «protection française» qui en bénéficieront aussi. D’autres églises et États européens obtinrent les mêmes privilèges. En septembre 1914 les autorités ottomanes, à la suite de la déclaration de guerre, abolirent l’ensemble de ces privilèges, expulsèrent les consulats ennemis dont celui de la France. Pendant le mandat britannique, certaines exemptions furent rétablies, mais l’époque précédente était révolue. La France y renonça lors de la signature du traité de San Remo.

Nonciature du Vatican à Jaffa


A la création d’Israël en 1948, la situation légale n’était pas claire, car il ne s’agissait pas d’un État succédant à un État existant. Bref, il n’y avait aucune base pour que les privilèges précédents soient maintenus. Dans le système hypothécaire israélien les propriétaires sont enregistrés mais pas des États.  Précisément, il ne s’agit en aucun cas de colonies françaises ou de territoires concédés à la France. Lors de sa visite en Israël le président Macron a assimilé ces propriétés à une concession française pour en interdire l’accès aux forces israéliennes. La France s’appuyait sur les accords signés dans la ville grecque de Mytilène avec l'Empire ottoman en novembre 1901 afin de confirmer le rôle de la France dans le protectorat de Jérusalem et les accords Chauvel-Fisher de janvier 1949 au terme desquels la France, alignée sur la position vaticane, 18 mois après la création de l’État, reconnaissait Israël et l’éventuel internationalisation de Jérusalem. En échange Israël reconnaissait ces droits et privilèges limités à des institutions catholiques françaises établies sur l’ex-territoire palestinien à l’exclusion des autres établissements.

     À ce jour, toutes les institutions religieuses françaises et étrangères, ont systématiquement refusé de payer les taxes foncières et municipales. En 2002 la Knesset a annulé certains de ces privilèges avec quelques exceptions : les lieux de prière, les bains rituels, les écoles, exemptés de taxes. En revanche, il est internationalement reconnu que les activités qui relèvent de l’hôtellerie, des boutiques, des restaurants, des gites touristiques, des hôpitaux, de l’hébergement dans des immeubles propriétés des églises, en clair qui ont une activité connue de nature commerciale doivent payer les taxes et impôts y afférents.

Visite guidée du tombeau du Christ Jérusalem

En 2012, à la suite d’une plainte des écoles privées Montessori et Ferracci, la Cour Européenne de Justice a obligé l’Italie à abroger une disposition qui exemptait le Vatican de taxes foncières et commerciales. En 2018 la même Cour a jugé que le Vatican devait payer ces taxes depuis 2006. En phase avec ces décisions, les Églises en Israël devraient toutes payer les taxes foncières et impôts afférents aux activités commerciales, hormis les lieux de prière et l’hébergement des religieux.

En décembre 2017 la municipalité de Jérusalem a demandé le payement de 650 millions de shekels (180 millions d’euros) ; cette demande entraina le Vatican et les autres églises à stigmatiser Israël et à proclamer que Jérusalem n’appartient pas à Israël. Cette ancienne revendication du Vatican revient régulièrement à la une.  Le précédent gouvernement n’a pas traité le problème, la situation reste inchangée à date. Le nouveau gouvernement ne peut laisser la situation en l’état, car cela signifie que tous les citoyens, ceux de Jérusalem en premier lieu, paient l’ensemble des taxes et impôts que ces Églises devraient assumer en raison de leurs activités extra religieuses. Pour ne citer qu’un nom connu, l’hôtel Notre Dame à Jérusalem.  Le gouvernement ne pourra pas poursuivre cette politique de l’autruche, les citoyens et les opposants sauront certainement le lui rappeler, surtout si dans le même temps, les subventions des écoles religieuses et autres institutions juives orthodoxes voient leurs subsides diminuer.  Contrairement à l’Italie, Israël n’envisage pas d’avoir un État dans l’État.

Msg Girelli nouveau nonce apostolique à Jérusalem


Ce qui précédé débouche sur un aspect peu traité, car très épineux, celui des biens illégalement acquis par les différentes Églises, qui ont changé de main au gré des périodes, des régimes, des exactions de toutes natures. On estime à 5.000 dounams soit 500 hectares les surfaces ainsi spoliées pour lesquelles aucune des Églises n’a jamais eu de titre de propriété. Elles prétendaient les avoir légalement acquises alors que ces terres appartiennent à l’État. Il ne s’agit d’ailleurs pas de lieux de culte. Parallèlement il subsiste des milliers d’ouvrages, d’objets du culte qui restent stockés dans les bibliothèques des Églises qui les ont obtenus au fil des siècles et qui font partie de l’héritage culturel et spirituel du judaïsme. A date, les discussions se sont focalisées sur trois questions principales, le statut de l’Église catholique en Israël, la fiscalité et les questions d’expropriation ainsi que la souveraineté sur vingt et un sites, y compris le Cénacle, le site du dernier repas du Christ situé sur le mont Sion à Jérusalem. 

Une partie importante de la population de Jérusalem vit sur des terres qui appartiennent à divers ordres religieux, à l’ordre franciscain, une partie du mont des Oliviers à l'Église aux orthodoxes russes. Le Patriarcat grec orthodoxe est le plus important propriétaire, on trouve dans sa liste : une partie du terrain sur lequel se trouvent le musée d'Israël, la résidence du Premier ministre, la résidence du président, le bâtiment de la Knesset. La Grèce étant considérée comme un solide partenaire d’Israël on imagine la retenue israélienne.

A l’heure où l’on parle des indigènes et de la restitution aux pays du tiers monde des objets issus de leur histoire et de leur culture, pour quelle raison en serait-il autrement des héritiers des indigènes juifs d’hier. 

 

 

7 commentaires:

  1. En marge de cette excellente analyse, il faut rappeler qu'en en décembre 2017 pour forcer la main à la municipalité les communautés chrétiennent ont fermé les portes du Saint Sépulcre pour protester ce qu'elles appelaient "les atteintes aux libertés religieuses"? Du jamais vu et une honte à jamais.

    RépondreSupprimer
  2. Cet article rapporte de façon juste et factuelle l'historique du litige foncier entre Israel et le Vatican. Un litige aui va au delà du simple foncier.
    Un mot manque ici, qui devrait etre repris dans divers commentaires qu'inspire ce texte : le mot souveraineté ! Où apparait la souveraineté d'Israel au cours de ces années?
    Israel est-il moins courageux que la Turquie souveraine qui décide d'un trait de plume et simplement de récupérer sur son territoire son capital historique?
    Hélas poser la question, c'est y répondre!
    Israel ne doit rien au Vatican! Tout au contraire accuse l'Eglise qu'elle se revendique orthodoxe ou du Vatican au passé peu glorieux envers Israel jusqu'à sa politique aujourd'hui pur des raisons que l'on soupçonne théologiques (euphémisme!!)
    Il serait temps outre 1)d'imposer des taxes à ces institutions qui n'ont pu s'édifier que par la force brutales des Croisés, assassins du peuple juif alors non encore dispersé totalement, puis plus tard par le colonialisme tromphant !
    2)De nationaliser radicalement tous ces biens-y compris ceux "sous protectorat français- ne reflétant plus l'évolution du siècle...hostile au colonialisme et fruit d'une époque révolue!!
    Au risque d'un nouvel antisémitisme? Mais Israel en est il à un antisémitisme prés avec l'Occident certes plus laique que chrétien, mais néanmoins trés chrétien en ce sens qu'il a recyclé dans son nouvel universalisme de pacotille en vogue aujourdhui les vieilles valeurs de l'Eglise.
    Le fond ne change pas sous le masque des idéologies eussent -elles une origine religieuse au conflit bi millénnaire bien ancré et bien encré.

    RépondreSupprimer
  3. Article très factuel et bien argumenté.
    Mais le pape actuel actuel n'est absolument pas catholique.
    Donc, RIEN ne se passera comme prévu.

    RépondreSupprimer
  4. Merci Mr Bliah pour vos commentaires et précisions qui nous enrichissent tous.Plus exactement, j'ai bien conscience qu'il est question ici de souveraineté nationale israélienne (explicite dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 aout 1789 art 3). C'est aussi pourquoi j'ai souligné que l'état ne peut pas, ne veut pas d'un état dans l'état, contrairement à l'Italie, où le Vatican l'est réellement. Cependant on mesure à cette heure, le poids écrasant de l'Histoire avec un grand H et des priorités politiques.Le volet foncier ne constitue que la partie la plus visible du sujet. Tous les autres aspects culturels et spirituels sont intimement imbriqués dans cette problématique. On mesure toute la complexité dès lors que ces problèmes religieux au départ, se doublent de la participation des états.

    On ne peut qu'être consterné des attaques permanentes contre Israël, état colonialiste, raciste, qui pratique l'apartheid et pire encore, alors que c'est sans doute le seul pays de la religion où cohabitent toutes les religions. Une lectrice vigilante et bienveillante m'a rappelé qu'en décembre 2017 les communautés chrétiennes ont fermé les portes du Saint Sépulcre pour protester contre "les atteintes à la vie relieuse"parce qu'on leur réclamait le paiement de taxes municipales. La France laïque, fille ainée de l'église de Rome n'est pas la dernière à confondre à Jérusalem ce qui relève de la religion avec ce qui relève de la souveraineté d'un état. Une église ou un monastère ne sont pas des lieux diplomatiques bénéficiant de l'exterritorialité. Mais on feint de le croire ! Et puis il y a les interêts supérieurs politiques. Les rapports avec la Grèce en sont un des exemples.
    Bref, l'équipe aux manettes qui a bien d'autres chats à fouetter doit le savoir mais peut être n'est ce pas encore une priorité ?
    Bien cordialement,

    RépondreSupprimer
  5. Loin de moi l’idée de vouloir troubler le duo si bien accordé de Philippe Bliah avec Monsieur Moritz, d’autant que je suis persuadée qu’à plus ou moins brève échéance Israël saura résoudre le « litige foncier » qui l’oppose au Vatican ne serait-ce que parce que comme disait l’autre : « Le Pape : combien de divisions ? »

    En revanche il ne faudrait pas pêcher par excès d’optimisme, et si je me reporte à la présentation que Jacques Attali fait de son « Dictionnaire amoureux du Judaïsme », il constate que :

    « L'ensemble des communautés juives (Israël compris) qui représentait, au temps de l’Empire romain, le vingtième de la population mondiale, n’en représente plus aujourd’hui que deux millièmes. »

    Partant de là lui viennent des questions sur le judaïsme diasporique et sa « double incapacité à renouer avec sa tradition d’accueil et à conserver ceux qui sont nés en son sein ? » « Le judaïsme d’Israël sera-t-il lui aussi menacé de disparaître par sa banalisation nationale… voire même par une paix qui noierait le pays dans un marché commun moyen-oriental ? »

    « Au total tout se passe comme si la diaspora juive était menacée de se dissoudre dans l’universalisme, et Israël de se fondre dans le nationalisme. »

    Mais après voir évoqué "une manière de rebond, suscitant de nouvelles conversions en masse au judaïsme", il conclut : « Le problème dépasse celui du judaïsme : ce qui se joue là, c’est la question de la diversité dans la mondialisation. Toutes les communautés, toutes les langues, toutes les cosmogonies, toutes les cultures, toutes les religions, tous les particularismes sont menacés de la même dissolution. »

    Pas tout à fait toutes avec la même intensité ! Mais cela lui permet de conclure : « Chacun a intérêt à la survie du judaïsme, parce qu’il donne une fois de plus la mesure des périls et des espoirs de l’humanité. »

    Et là personne ne lui donnera tort !

    RépondreSupprimer
  6. ingrid Israël-Anderhuber6 septembre 2021 à 09:18

    Le Vatican est le siège officiel du gouvernement politique du Catholicisme. Les adhérents au Catholicisme sont appelés précisément «Catholiques». Par conséquent lorsque vous parlez ici de «Chrétiens» vous laissez penser à vos lecteurs, qui ne connaîtraient pas la différence, que les Chrétiens sont tous des Catholiques ou inversement alors que beaucoup de Catholiques déjà le sont seulement par tradition générationnelle sans même savoir qui est le Oint (grec Christ, hébreu et français Messie) ni connaître son oeuvre. Donc merci de bien faire la différence d’autant plus que le pape, dont il est question ici, est UNIQUEMENT le chef des Catholiques et non pas celui des Chrétiens ou Messianiques BIBLIQUES dont le seul Chef est le Messie (ou Christ) BIBLIQUE Yeshoua (grécisé Jésus).

    Maintenant, pour ce qui est d’Israël et du Vatican, Israël a des relations troublées avec le Vatican, par conséquent des problèmes avec ce dernier, parce que tout simplement Israël a des relations troublées avec Dieu Lui-Même ! Simple principe de cause à effet. Ne cherchons pas plus loin.
    Par conséquent tant qu’Israël n’aura pas réglé ses problèmes relationnels personnels avec Dieu Lui-Même, eh bien, Israël continuera à avoir des relations troublées et donc des problèmes non seulement avec le Vatican mais encore avec tout le monde. La solution pour Israël, pour remédier au trouble et aux problèmes, se trouve dans l’application du message de Yohanan (Jean), disciple et apôtre JUIF du Messie Yeshoua (grécisé Jésus) qui dit à Israël, par conséquent à chaque enfant d’Israël ceci :

    «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était LA LUMIERE des hommes. La lumière luit dans les ténèbres (…) Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Yohanan (Jean le baptiseur). Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, ECLAIRE tout homme. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue. LA LUMIERE EST VENUE CHEZ LES SIENS [les JUIFS en Israël] (…) à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. Et la parole a été faite CHAIR [incarnation], et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Yohanan (Jean le baptiste) lui a rendu témoignage, et s'est écrié : C'est celui dont j'ai dit : Celui qui vient après moi m'a précédé, car il était avant moi. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce; car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par le Messie Yeshoua (grécisé Jésus). Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui était dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître...» (Bible, partie Nouvelle Alliance (ou Nouveau Testament), Bonne Nouvelle (ou Evangile) selon Yohanan-Jean, chap.1)

    Le Messie-Sauveur d’Israël a dit ceci notamment d’ABORD à Israël : «Je suis LA LUMIERE du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais il aura la Lumière de la vie».(Evangile selon Jean, 8, 12)

    Donc pour faire disparaître tout trouble relationnel entre lui et le Vatican, et par conséquent recevoir l’ECLAIRAGE nécessaire pour régler les problèmes évoqués dans cet article, Israël a tout intérêt à se tourner vers LA LUMIERE, SA lumière...

    RépondreSupprimer
  7. Bonjour,

    Avec tout le respect que je dois au rédacteur de cet article, M. Moritz,
    je tiens à corriger brièvement certains mots.

    Les croisades avaient pour objectif premier de libérer la ville sainte du joug de certains. Mais de qui ? je vous laisse le dire ou l'écrire. La qualité de votre écriture trahit votre érudition. C'est un fait.

    L'objectif secondaire des croisades, dans le sens où il fût nécessaire, fût de protéger les pèlerins qui étaient chrétiens et... juifs, convertis ou non.

    Bref.

    Monsieur Philippe, vos ancêtres ont profité, au sens noble du terme, de l'attitude des chrétiens et, ce, dans leur écrasante majorité. Ayez le respect qui se doit aux français qui se sont battus pour qu'une terre particulière le reste.

    Mais, monsieur Philippe, vous avez décidé de ne pas lire ni de voir, par vos yeux eux-mm, ni le présent ni le passé.

    Monsieur Philippe, je vous comprends un peu, en vous lisant; les malheurs d'un peuple intelligent ne peut qu'être le fait d'un autre et non de lui-mm.

    L'histoire montre, au contraire, que nos actions engendres nos bonheurs et nos malheurs. Je ne vais, ici, vous enseigner les fruits du petit véhicule indien, la Bhagavad Gita, mais, en échange, ayez le respect ne pas parler de ce que vous ne faites qu'effleurer.

    Ceci dit, je note qu'une divergence entre les idées des israelites, des israéliens et des juifs, existe. Je ne le voyais aussi clairement.

    Cordialement,

    RépondreSupprimer