LES DOSSIERS 1000, 2000, 3000 ET 4000 DE…. TRUMP
Par Jacques BENILLOUCHE
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Trump persiste à vouloir se justifier en arguant que
des «fraudes massives se sont déroulées pendant le scrutin», sans pour
autant ni lui et ni ses avocats apporter des preuves de ses allégations.
Effectivement, en quittant la Maison Blanche, il risque en effet la prison dans
le pire cas.
Cyrus Vance |
Dossier 1000 : fraude fiscale et fraude aux assurances
Il s'agit de la seule enquête criminelle en
cours connue à ce jour contre Donald Trump. Le procureur démocrate de
Manhattan, Cyrus Vance, a lancé depuis deux ans une procédure pénale
pour fraude fiscale et fraude aux assurances. Le New York Times avait
publié une vaste enquête en septembre 2020, sur fond de documents irréfutables
prouvant que Donald Trump n'avait payé que 750 dollars d'impôts fédéraux
en 2016 et 2017 et qu'il n’en avait payé aucun au cours des dix dernières années.
Il a d’ailleurs toujours refusé de publier ses déclarations d'imposition, alors
que ses prédécesseurs l’avaient fait normalement.
Letitia James |
Il est parvenu à bloquer une
assignation à comparaître en prétendant qu’elle avait un but politique. La Cour
suprême des Etats-Unis a infligé un revers cinglant à Donald Trump le 9
juillet, en affirmant que la justice était en droit de réclamer les archives
comptables du président américain, y compris ses déclarations d'impôt. Elle a
toutefois bloqué, pour l'instant, le transfert de tels documents au Congrès. Par
ailleurs, la procureure de l’État de New York, Letitia James, vient d’ouvrir
une enquête pour déterminer si la Trump Organisation, appartenant à la famille, n’avait pas
menti sur la taille de ses actifs pour obtenir des prêts et avantages fiscaux.
Dans
une première décision, la Cour suprême avait réaffirmé que le président ne
jouissait pas d'une immunité totale et qu'un procureur new-yorkais pouvait bien
lui réclamer une série de documents financiers portant sur ses affaires entre
2010 et 2018. "Aucun citoyen, pas même le président, ne peut éviter
d'avoir à produire des documents en cas d'enquête pénale", a-t-elle
affirmé.
Stormy Daniels |
Dossier
2000 : l’affaire Stormy Daniels
Le procureur Cyrus Vance s’intéresse au financement de la campagne de Trump en 2016. L'actrice et réalisatrice de films pornographiques, Stormy Daniels, a reçu 130.000 dollars de la part de l'équipe de campagne du président en échange de son silence. Elle a affirmé avoir eu des relations sexuelles avec Trump, entre 2006 et 2007, bien sûr démenties par Donald Trump. Pourtant, l’ancien avocat personnel du président, Michael Cohen, avait reconnu avoir fait ce virement ce qui a entrainé, en février 2019, sa condamnation à trois ans de prison pour diverses fraudes et violation des lois électorales.
Michael Cohen |
La playmate
Karen McDougal avait pour sa part reçu 150.000 dollars pour ne pas évoquer ses
relations sexuelles avec Donald Trump en 2016. Par ailleurs Cohen n’avait pas été tendre avec Trump
lors de son audition devant le Congrès : «Le président des Etats-Unis est
un raciste. C'est un escroc. C'est un tricheur». Cette accusation est dramatique pour quelqu’un qui a été pendant
dix ans son avocat.
Robert Mueller |
Dossier
3000 : collusion présumée avec la Russie
Donald Trump est soupçonné d’avoir eu des relations avec la
Russie en 2016 sur la base d’un rapport établi, en avril 2019, par le procureur
spécial Robert Mueller. Pour l’instant aucune preuve formelle de collusion
entre Trump et la Russie n’a été relevée mais le procureur se justifie en
précisant qu’il avait été contraint de stopper son enquête en raison du statut
de Donald Trump : «Si nous étions certains que le
président n’avait pas commis de crime, nous l’aurions dit». Il a cependant précisé que durant son mandat, Trump avait tout
fait pour entraver le déroulement de l'enquête au point qu’il risque une poursuite
pour «obstruction de la justice». Lors de son audition devant la
Cour suprême, Michael Cohen avait fait part de ses soupçons sur une collusion
entre Trump et la Russie.
Zelensky |
Dossier 4000 : enquête sur l’Ukraine
Cette affaire aurait dû déjà entraîner la destitution de Donald Trump. Le 25 juillet 2019, le président américain avait téléphoné à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, pour lui demander «une faveur» alors que les Etats-Unis devaient verser 380 millions de dollars d'aide militaire à l'Ukraine. Il a exigé en échange de cette aide que l’Ukraine enquête sur les agissements en Ukraine en 2014 de Joe Biden et de son fils Hunter. Ce dernier a été au Conseil d'administration de Burisma Holdings, un regroupement de sociétés ukrainiennes dans le domaine de l'énergie, alors que son père avait demandé au pays de «réduire sa dépendance» envers la Russie en gaz naturel.
Lors de l'élection présidentielle de 2020, la
campagne de réélection du président Donald Trump et de ses alliés avait promu des
allégations de corruption axées sur la relation entre Burisma et Hunter Biden.
Les affirmations propagées par un rédacteur en chef de Breitbart News, avaient formé
la base d'une campagne de pression de Trump et de ses associés pour pousser le
gouvernement ukrainien à annoncer une enquête sur le rôle du jeune Biden avec
Burisma. Les Républicains espéraient utiliser les allégations de Burisma pour
ternir la campagne présidentielle de Biden, mais une enquête menée par les
comités sénatoriaux de la sécurité intérieure et des finances contrôlés par les
Républicains, peu avant l'élection présidentielle de 2020, n'a finalement trouvé
aucune preuve d'influence ou d'actes répréhensibles de la part de Joe Biden.
Trump avait échappé à la destitution grâce à sa majorité
au Sénat. Mais à son départ de la Maison Blanche, rien n’empêche le procureur
de Brooklyn de relancer le dossier.
Sarkozy Netanyahu et TRUMP iront en prison et autour d’eux il y aura la danse du scalp ! Mais cela suffira t il ?
RépondreSupprimer« La haine pour Hector n’est point encore éteinte «
Selon que vous serez puissant ou miserable ....rien ne change
RépondreSupprimerIl y aura rien du tout. Trump peut dormir tranquille. Il y a fort à parier que tout sera enterré. Ou le cas échéant Biden exercera son droit de grace. D’abord, parce Trump a réuni sur son nom près de 80 millions de suffrages. Et a failli gagner, contrairement aux attentes. L'Amérique est divisée comme jamais. L’heure n’est pas aux règlements de compte dans le camp Biden, mais au rassemblement (c’est d’ailleurs le sens de la premiere allocution du president élu). Ensuite, Trump va continuer à exercer une forte affluence sur le parti Républicain qui a renforcé son contrôle au Senat. Et comme le Sénat est prépondérant dans la cohabitation qui s’annonce, Biden n’a pas trop intérêt à se fâcher avec la chambre haute. Enfin, et ce n’est pas à négliger, Biden lui-meme est mêlé de près et de loin, avec son fils à de multiples scandales et affaires de corruption qui n’ont rien à envier à celles de Trump. Donc tout ce petit monde se neutralise.
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