La décision d’Ehud
Barak de créer un parti a entrainé une grosse tempête médiatique. Personne ne
pense que Barak soit candidat au poste de Premier ministre donc il faut donner
à l’annonce ses véritables proportions. Un parti de plus dans l’arène politique
risque de créer le désordre parmi les électeurs de gauche et du centre. Cette
création va à l’encontre de l’idée de rassemblement mais il s’agit pour l’opposition
de se donner tous les moyens pour battre Benjamin Netanyahou.
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Le parti de Benny
Gantz ne pourra pas créer, seul, une coalition de 61 députés. Les dernières élections l'ont démontré. Il a donc besoin
d’un soutien à sa droite et d’une consolidation à sa gauche. Il existe en effet
un espace entre Kahol-Lavan et les Travaillistes que Barak a décidé d’occuper. Son idée est de préparer une grande union avec les travaillistes et le parti Meretz qui vient d'élire à sa tête Nitzan Horowitz très favorable à un grand regroupement.
Ehoud Barak pourra -s'il passe le seuil électoral requis, ce qui est loin d'etre certain- mordre sur l'électorat de gauche et de centre gauche (un peu plus orienté à gauche qu'au centre d'ailleurs), mais en aucun cas sauf aveuglement de l'électorat prendre sérieusemnt des voix à droite. Son retour en politique est un jeu à somme nulle qui au mieux lui permettra de se (re)placer dans un peu probable gouvernement de gauche. Evidemment il faut envisager le cas d'une union nationale organisée sous l'égide de Gantz-Natanyahou mais meme dans cette hypothése les portefeuilles seront dispatchés par Gantz non disposé à lui laisser une place qu'il préférera sans doute attribuer à ses ouailles plutot qu'aux vieilles outres qui n'ont pas donné que du bon vin.
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