Un peu plus de 8%, évidemment la déception et l’inquiétude pour
l’avenir sont immenses. Pour autant, il n’y a pas de quoi rougir. Oui, ce n’est
pas évident de rester droit dans la tempête. Être ultra minoritaire ne signifie
pas avoir tort, moralement, intellectuellement, politiquement. Une partie de la
bourgeoisie urbaine a retourné sa veste. Elle votait Sarkozy en 2007 et 2012,
Fillon en 2017 et aujourd’hui LREM, comme rempart devant le danger «populiste»
tel qu’elle le perçoit au regard de ses intérêts.
Une autre frange du vote républicain traditionnel à rejoint l’électorat
RN. En voulant «sanctionner Macron» ceux-là sont tombés dans le piège
tendu, celui du duel à mort entre le «bien progressiste» et le «mal
nationaliste» d’où le premier ne peut sortir que vainqueur. Bref, ceux qui sont restés droit et debout,
les 8%, n’ont pas à rougir. Ils n’ont pas cédé aux vagues de l’air du temps et
du conformisme ni au matraquage. Ils ont perdu une bataille électorale, mais
ils ont conservé l’essentiel, quelque chose qui s’exprime dans le mot honneur.
Le bêlement du troupeau médiatique est mensonger. 22% pour une majorité
présidentielle, soit 11% du corps électoral (avec une abstention à 50%) c’est
un score exécrable, confirmant le rejet de l’opinion, surtout après six mois de
propagande médiatique d’une intensité inouïe. 23% pour le RN/FN, soit 11,5% de
l’électorat, ne dénote aucun effet de ralliement populaire, bien au contraire.
Nous vivons une situation de chaos politique sans précédent dans un
climat d’abêtissement de masse, de faux semblant et de dissimulation. La vérité
est qu’il n’y a aucun vainqueur mais une grande perdante : la France. La situation est extrêmement volatile,
infiniment instable, reposant sur le grand vent des émotions collectives et
tout peut arriver à tout moment. Dans la tempête politique, et l’incertitude
absolue qui règne, un seul repère, une seule boussole doit nous guider : la
fidélité à nos convictions et à nos engagements.
M. Tandonnet, remplacez Républicains par Socialistes, vous n’avez pas besoin de changer d’autre mot, c’est aussi crédible.
RépondreSupprimerNon, cette droite perdue, débordée, sans programme politique et idéologique clair ni leader, est comme la gauche socialiste : démonétisée et mourante. En plus elle a montré qu’elle était trop proche de cathos vieux jeu ces derniers temps.
J’avoue que je comprends pas que des Français vivant en Israël ont voté pour eux.