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mercredi 11 avril 2018

SLATE - La discrimination d'Etat à l'encontre des Juifs séfarades à la création de l'Etat d'Israël



SLATE - LA DISCRIMINATION D'ÉTAT À L'ENCONTRE DES JUIFS SÉFARADES À LA CRÉATION D'ISRAËL

Par Jacques BENILLOUCHE

            L'ouverture d'archives révèle au grand jour l'existence, dans les années 1950 et 1960, d'un plan officiel des autorités israéliennes pour contrôler l'installation des Juifs d'Afrique du Nord.

A Yerouham dans le Neguev où les Marocains ont été contraints de s'installer

            Il aura fallu soixante-dix ans pour qu'en Israël, les archives s’ouvrent et les langues se délient. Des faits, racontés par les protagonistes mais souvent démentis par les autorités, sont devenus une réalité douloureuse de l’histoire de l’immigration juive en Israël dans les années 1950-1960.
            À la création de l’État d’Israël, sur injonction des dirigeants sionistes historiques –et notamment du premier d’entre eux, David Ben Gourion, le pays imposa une discrimination officielle à l’égard des Juifs originaires d’Afrique du Nord.



 Création d'un sous-prolétariat juif

            Selon les leaders de l’époque, il s’agissait d’une nécessité impérieuse, face à la situation critique que traversait le pays en création. Sur le plan démographique et pour des raisons sécuritaires, il fallait peupler le désert du Néguev, face à Gaza. Sur le plan économique, des industries devaient être créées pour occuper des immigrants venus du monde entier. 

Lire la suite sur Slate en cliauant sur le lien :







5 commentaires:

  1. Shalom Mr Jacque,sur votre suite sur SLATE, les vidéos sur You Tube ne sont pas accessibles...es ce un hasard...je craint que non...mais évidemment je ne ferai pas de supposition..A vous de voir

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  2. Marianne ARNAUD7 avril 2018 à 22:31

    Cher monsieur Benillouche,

    En lisant ce très courageux article, comment ne pas se souvenir du mythe des dix tribus d'Israël mystérieusement disparues pour justifier l'exclusion des Samaritains de la communauté israélite ?
    Et puisque j'en suis aux Samaritains dont le royaume a fait sécession d'avec le royaume de Judée à la mort de Salomon, (vers l'an Mil avant Jésus-Christ), notons qu'au recensement de 2003 ils ne représentaient plus que 654 personnes ! S'ils sont reconnus comme Juifs à part entière par l'État d'Israël, ils ne le sont pas par les institutions rabinniques. Ajoutons qu'en 1992, le Shas a même essayé, heureusement en vain, de supprimer aux Samaritains, le droit au retour !
    Espérons que la lutte entre les Ashkénazes et les Séfarades ne devienne pas une réédition de la lutte entre les Juifs et les Samaritains.

    Très cordialement.

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  3. Jacques BENILLOUCHE7 avril 2018 à 22:40

    @Denis Sabrie

    Je n'arrive pas non plus à ouvrir les vidéos et j'ai transmis le problème au service technique de Slate. Je vous tiens informé.

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  4. Et bien voici le commentaire d'une personne non seulement de gauche, mais de plus, ashkenaze.
    La honte m'envahit a la lecture de ce post, et je ne peux que confirmer.
    En 1963, j'avais 17 ans, et je vivais au kibutz sdé boker, tout près de kfar yehoukham, ou j'allais de temps en temps.
    Le désespoir, et la misère des habitants était palpable dès l'entrée dans la ville.
    Mitzpe Ramon, Beer-Sheva, et toutes les villes du Neguev étaient peuplées que par des marocains qui n'avaient aucun choix.
    Dans le nord, les villes d' Afula et Beit Shaan avaient le même profil.
    D.. merci, ce crime a aujourd'hui disparu,mais j'éprouve un sentiment de malaise lorsque je vois la façon dont sont traités les éthiopiens, lesquels sont les "marocains" d'aujourd'hui.

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  5. Merci pour ce papier, cher Jacques. Je me souviens avoir lu pas mal de choses sur la migration des nôtres en Israël, en particulier l'indignation de la presse de Tel Aviv en I946 lorsque Ben Gourion a annoncé la nécessité de faire venir les juifs d'Orient en raison de la disparition des Européens dans les camps. Retrouver ce débat dans les journaux de l'époque serait aussi très éclairant sur le sort actuel des nord-africains.

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