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mardi 13 octobre 2015

Une seule solution pour les Palestiniens : la séparation



UNE SEULE SOLUTION : LA SÉPARATION

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps



       Aujourd’hui il ne s’agit plus de faire appel aux textes sacrés pour justifier la propriété des terres du Proche-Orient. Il faut être pragmatique pour arrêter cette effusion de sang qui risque de s’amplifier au détriment de la vie normale des Israéliens. L’expérience de la création de l’Autorité palestinienne a été désastreuse parce qu’elle n’a rien résolu et qu’elle a entraîné plus de morts qu’elle en a évités. Les Palestiniens n’ont pas joué le jeu de la démocratie et ont exploité leur nouvelle structure pour combattre l’existence même de l’État juif avec l'espoir un jour de le détruire.


Cassure profonde


Tout a été essayé. La seule solution reste la séparation physique des communautés et la création d’un État palestinien où tous les Arabes, même israéliens, pourront envisager leur avenir autrement. Il ne s'agit pas de rendre service aux Arabes mais de sauvegarder l'État juif. Quand on voit les députés arabes de la Knesset refuser de chanter l’Hatikva, l’hymne national, quand on les voit brûler le drapeau israélien à Oum El-Fahm, et quand on les voit agiter en chœur le drapeau palestinien au lendemain des assassinats de Juifs, on doit se rendre à l’évidence que la cassure est profonde et qu’il faudra plus d’une génération pour retrouver une volonté nouvelle de cohabitation.
Il est impossible de mettre un policier derrière chaque Arabe d'autant plus que les terroristes de Jérusalem disposent d’un droit de séjour ou d’une carte d’identité nationale. Que ce soit une Intifada, un conflit de religions ou une guerre de libération, la terminologie est dépassée parce que le résultat dramatique est le même ; de nombreux jeunes et des familles tombent sous les coups d’assassins arabes déterminés.

Attentat de Tel-Aviv le 7 avril 2023


Nous n’avons pas de points communs avec les dirigeants despotiques et corrompus de l’Autorité palestinienne qui préfèrent le statu quo en posant des conditions à des pourparlers politiques. Cela ne dédouane pas pour autant le gouvernement israélien qui se satisfait de cette situation de ni-guerre et de ni-paix. Les deux se sont trouvés dans une acceptation volontaire d’un immobilisme qui mène au désespoir la grande masse du peuple palestinien.
Nous n’avons pas la même conception de la vie et de la mort, de la politique et de la démocratie, de la vie sociale et de la famille. Les nationalistes juifs, aux convictions inébranlables, persistent à vouloir s’attacher à des pierres bibliques sans se rendre compte que, depuis le début des temps, plus d’un million d’Arabes y vivent et que leur intégration au sein d’une entité juive est, sinon inconcevable, au moins conflictuelle. Ils mettent en danger la qualité d’État juif d’Israël pour quelques arpents de plus. 
Sharon et Rabin

Comment envisager sérieusement de vivre dans un État binational sans heurts et sans drames ?  Yitzhak Rabin était certainement plein de bonne volonté quand il a conçu les accords d’Oslo mais cela se passait à une époque révolue. Le monde a complètement changé depuis les révolutions arabes, l’avènement d’un Iran nucléaire, le remplacement des dictateurs arabes par des leaders sanguinaires sans foi ni loi, le retour de la Russie sur la scène internationale et le désengagement américain du Moyen-Orient. Oslo est périmé ; il faut trouver de nouveaux concepts. De la même façon Ariel Sharon, qui ne peut pas être taxé d'homme de gauche, voire de gauchiste, a le premier compris que la cohabitation était impossible. Il s'est vite désengagé de Gaza pour sauvegarder la vie de soldats qui tombaient tous les jours dans des attentats. 

Autorité palestinienne corrompue


Conseil des ministres israéliens

L’Autorité palestinienne n’existe qu’avec la volonté de durer pour amasser encore plus d’argent au détriment d’une population qui supporte l’instabilité d’une vie misérable sous le joug d’escrocs agissant en bande organisée en n’ayant aucune intention de régler le problème palestinien. Il faut se rendre à l’évidence que la maladie est trop avancée pour qu'il ait rémission et que la situation évolue en mieux. Mahmoud Abbas vient de mesurer l’aubaine des sanctions levées contre l’Iran qui permettra aux mollahs de déverser à nouveau des millions de dollars pour instiller la gangrène chiite en Cisjordanie. 
L’entrée en scène de la Russie rappelle les années noires des années 1960 durant lesquelles elle a bloqué toutes les ambitions d’Israël et favorisé le maintien d’un état de guerre entre les belligérants arabes et juifs. On ne peut rien attendre des Russes et encore moins leur faire confiance. Les Israéliens doivent pour cela prendre l’initiative et surtout revoir leurs classiques. La guerre avec les Palestiniens ne date pas de la création des implantations de Cisjordanie ; elle a commencé en 1882 avec la première alyah des jeunes pionniers. Elle date de la création de Tel Aviv sur les ruines de Al-Shaykh Muwannis, un petit village arabe situé à environ 8,5 km du centre de Jaffa.
L'arrivée de Ben Gourion à Jaffa

 La violence et le désespoir palestiniens ne sont pas dus, comme veulent le faire croire les bien-pensants gauchistes, à Israël qui ne donne aucune vision d’avenir aux jeunes Palestiniens. Les Intifada ont d’abord été historiquement dirigées contre les leaders palestiniens. La première, contre ceux qui vivaient un exil doré à Tunis, la seconde contre les leaders corrompus qui se goinfraient de l’argent occidental. Les Mahmoud Abbas et consorts ont volé l’avenir d’une génération qui avait besoin des milliards de l’Autorité pour aménager sa vie, pour investir dans l’éducation et dans la création d’industries génératrices d’emplois. 
       Les Palestiniens sont parmi les Arabes les plus lettrés et les plus créateurs mais ils ne peuvent rien sans aide, sans argent et sans une gouvernance charismatique. Même leur agriculture est en lambeaux parce qu’ils n’ont pas su exploiter les usines de traitement des eaux usées construites par les Européens. Le grenier de Cisjordanie s’est déplacé ailleurs.

Solutions concrètes

Nouvelle ville tardive Rawabi nouvellement créée

Les solutions existent si l’on ose mettre en avant le pragmatisme. Sans attendre une décision internationale, les Palestiniens auraient pu concevoir des structures étatiques progressives en procédant à la construction dans leurs zones de routes, d’écoles, de maisons pour remplacer et détruire ce qui reste encore de camps palestiniens maintenus en l’état pour culpabiliser les Juifs. La Palestine aurait déjà pu déjà naître de manière pacifique dans une zone étriquée certes, mais symbolique. La nouvelle ville de Rawabi vient à peine d'être créée. L’argent a été gaspillé et les bonnes volontés ont été déçues tandis que le gâchis se développait dans la souffrance du petit peuple. La stratégie palestinienne n’a jamais consisté à panser les plaies ouvertes par la création d’Israël mais à maintenir, aux yeux du monde et de manière indéfinie, l’image d’un peuple palestinien victime des Juifs. Un principe sclérosé et stérile.
Le Plan Lieberman

La seule solution reste la séparation qui avait été préparée par Ariel Sharon avant sa mort et qui a été reprise par Avigdor Lieberman, convaincu depuis lors que le Grand Israël était devenu un leurre. Lieberman est loin d’être un gauchiste ni un repenti. Il prône d’annexer les trois grandes zones d’implantations comprenant le Gush Etsion avec les implantations israéliennes situées dans les monts de Judée, au sud de Jérusalem et de Bethléem, la zone d’Ariel et la région de Male Adoumim au nord de Jérusalem ; ces trois groupes d’implantations ayant pour objectif de défendre Jérusalem et les flancs centraux d’Israël. Les petites implantations seraient évacuées pour être regroupées. Une mince bande de territoire le long de la vallée du Jourdain serait consacrée à la surveillance et à la défense des frontières israélienne et à celle du royaume de Jordanie. C’est en fait une sorte de plan Alon bis, revu et corrigé en fonction de la situation nouvelle. Ce nouvel État palestinien serait délimité par un mur de séparation, en partie déjà existant, qu’il faudra déplacer à certains endroits.
En échange, Israël donnerait aux Palestiniens une bande le long de la ligne verte délimitée par les villes d’Oum El Fahm, Ara, Tira et Kfar Kassem. La séparation aurait pour objectif de se débarrasser de villes arabes qui n’ont jamais joué le jeu de la création d’Israël et qui sont des foyers du terrorisme. Cela permettrait aux dirigeants extrémistes et virulents Ahmed Tibi, Jamal Zahalka, et Hanin Zoabi de cesser d’insulter le drapeau israélien et de mettre leurs compétences au service de leur État arabe palestinien. Comme cadeau de bonne volonté, Israël offrirait la partie arabe de Jérusalem Est, excluant les lieux Saints, avec ses 250.000 arabes. Cela ne changerait rien à la réalité ; cette zone n’est pas fréquentée par les Juifs et reste totalement ignorée par les autorités municipales qui y investissent peu comme si elles se préparaient depuis longtemps à la céder. Cette création d’une nouvelle entité arabe diminuerait la population arabe de l’État juif de près de 750.000 personnes. 
Gaza après la guerre de 2014

Le nouvel État aura le choix entre bâtir une entité pacifique et démocratique chargée de distribuer du bonheur à son peuple par le biais d’écoles, de routes, d’industries avec l’aide éventuelle d’Israël si elle est réclamée. Il pourrait choisir la voie de Gaza avec l’envoi de missiles et la création de tunnels mais Israël aura plus de facilité à le combattre ou le détruire car il sera bien délimité et ses agresseurs bien identifiés. Il s’agira alors d’une guerre d’État à État et non d’une guerre asymétrique face à des résidus terroristes. L'argument du danger d'une entité ennemie si proche de nos frontières est dépassé au temps des drones et des missiles. Gaza est pourtant limitrophe des frontières d'Israël. En cas de conflit, l'État palestinien serait rasé comme Gaza en partie en août 2014. En revanche, si les Palestiniens optent pour des relations saines, alors ils auront tout à gagner.
La séparation aura pour avantage de donner un nouveau choix aux Arabes israéliens. Soit, ils acceptent de vivre dans un État juif en toute loyauté et en toute connaissance de cause, sans le dénigrer et en bénéficiant de tous les droits de citoyens, service militaire compris ; soit ils émigrent vers l’État palestinien pour une nouvelle vie, loin des Juifs.
Victimes avril 2023 : Rina et Maya DEE 


En aucun cas la solution d’un État binational ne doit être retenue car elle est génératrice de guerre, d’attentats et de sang. Ceux qui croient pouvoir briser, par la force, la volonté des centaines de milliers d’Arabes, vivent dans un monde de rêveurs et sont inconscients des dangers qui se préparent. Les Arabes ne se sont pas prêts à vivre en dhimmis et nous n’avons plus d’atome crochu ensemble. Ceux qui préconisent la cohabitation forcée doivent s’attendre à des Intifada répétées qu’aucune force ne pourra mater définitivement. Cette cohabitation sanglante poussera les Juifs à s'exiler vers les Etats-Unis ou le Canada sachant qu'ils pourront y vivre, là-bas, une cohabitation apaisée. 
       Ou bien les Palestiniens collaborent à cette solution, ou bien comme Ariel Sharon il faut prendre une mesure unilatérale et bâtir le mur de séparation contre leur volonté. Les adeptes des livres sacrés et des situations figées, selon les textes écrits il y a 3.000 ans, auront sur leur conscience les morts juifs quotidiens qu’aucun arpent de terre ne pourra faire ressusciter. La vie d'un humain vaut bien le sacrifice de l'abandon de territoires habités par des ennemis.


13 commentaires:

  1. Il semble que c'est ce qu'il faudra faire,même si ça déplait à certains !

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  2. Oui une séparation Nette effectivement mais en dehors d'Israël ... On a vu ce que Gaza a donné , ne rien rendre et meme récupérer les frontières de 67... Mais les palestiniens n'étaient pas juifs à la base ? Trop de sang, trop de vies déchirées il faut être réaliste maintenant, ils ont de grands États (par le nombre et leur richesse) qu'un de ceux là les accueil ! .... Personne n'en veut Ds ces pays musulmans ... Parce qu'ils sont des meurtriers ... Ils ont le cœur haineux et aucun amour pour la Vie la leur et encore moins celle des autres !

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  3. Bravo Jacques, beaucoup de courage, beaucoup de verve et de pragmatisme dans cet article. Comme on dit chez nous: מהפה שלך לאלוהים!!!!
    Aussi faut-il pour cela des dirigeants a....., qui savent prendre des decisions et ne craignent pas de se faire assassiner comme Rabin et Sadate.
    Bravo encore!!

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  4. ... Qu'attend-on pour exclure une fois pour toutes les députés arabes de la Knesset ! Des Djihadistes à peine déguisés...
    Il faut un début à tout !!!
    Dans quel pays au monde a-t-on vu une telle absurdité ?
    ... Même Hollande n'a pas encore osé le faire ! Et c'est peu dire !!!
    Mon scénario :
    - Il y aura une troisième inifada
    - "Mamouth contrebasse" va sauter avant la fin de l'année!
    - L'opposition va prendre la relève à Gaza
    - Prise du pouvoir par Daech
    - Intervention d'Israël pour éradiquer définitivement cette vermine, montrant ainsi au monde entier que cela est possible !!
    ... Je ne refais pas "la guerre des étoiles"...
    Claude

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  5. La haine est là.
    Faut séparer les cogneurs.
    Jacques, vous avez 100% raison bien sûr.
    Mais, ne prêchez vous pas dans le désert ??
    La frontière de Sharon est suffisante.
    Avec 40.000 chinois** employés à remplacer les palestiniens. (**accord déjà signé avec Pekin), Israël devrait s'en sortir.
    Expulser tout arabe israélien (et sa famille) qui complote ou passe à l'acte; échanger des villages arabes israéliens contre des villages juifs en Judee/Samarie... et on boucle le Jourdain et les autres frontières.
    Une condition à imposer au Monde : 1 roquette/missile recu sur Israël => annexion immédiate d'1 km2 en attendant de voir l'enquête aboutir sur la responsabilité du tir.
    100 roquettes => 100km2.
    Pour Gaza, la punition serait plutôt de 3 ou 4 missiles => 1km2 annexé.
    Tout cela doit être bien pensé. Pas de diktat israélien mais une fermeté sans faille sur la mise en application de la solution choisie.

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  6. Du monologue; rapprocher les frontières de la mer c'est transformer le territoire en gruyère de tunnels. Apres l’indépendance, l’Algérie ne suffisait aux algériens et ils choisirent la vie en France. Israël est devenu un pays banal plus proche des USA que rien ne distingue avec des touristes(Hôtels pour une clientèle particulière ), des investisseurs ( phosphates, Tnuva) et 50000 travailleurs de construction chinois.

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  7. Jacques Benillouche j'ai bien lu tous l'article et je dois reconnaître que l'idée dans la forme est excellente mais le fond est hélas trop utopiste. Comme vous l'avez objectivement notifier par vous emmetez l'hypothèse d'une gangrène terroriste a l'intérieur de ce nouvel état. Si je comprend bien vous serez donc prêt a prendre le risque de construire un deuxième état terroristes juste pour vérifier que finalement ces gens avec qui ont veut se séparer car on ne peut coexister sont bien des terroristes et leur donner matière a nous combattre. Vous savez très bien que même si on leur donne un état avec Jérusalem est comme capitale ( proposition déjà faites) cela ne changera en rien leur ambitions meurtrière vis a vis des juifs. Deuxièmement même si on détruit par la guerre le état comme a gaza cela n'empêchera la communauté internationale de les financés pour se reconstruire et de ré attaquer Israël comme ils le font déjà avec le hamas. En fait la meilleur solution pour Israël d'un point de vue sécuritaire du moins la moins pire c'est le statut cos. Tant que l'on garde nos implantation et notre armé que l'on contrôle tous ce qui rentre et sors nous resteront en sécurité.

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  8. Très bel article plein de la naturelle indignation devant l'horreur des attentats au couteau perpétrés par des gamins !
    La solution de la séparation est certainement la meilleure mais les arabes n'en veulent pas réellement .La situation actuelle leur convient parfaitement : ils ont choisi d'être des victimes perpétuelles et il suffira de leur proposer ce schéma pour qu'ils le refusent en demandant l'application du droit de retour de 4 millions de descendants à la 3 eme génération des palestiniens qui avaient quitté leurs terres.
    Il n'y a rien à faire ou plutôt si : il faut faire semblant qu'on cherche la solution bien que l'on sache que l'on ne la trouvera pas.
    Il faudra attendre les prochaines générations et faire confiance aux dirigeants israéliens qui n'ont pas besoin d'être sermonnés .

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  9. une seule solution la séparation: pour tout humaniste, ce serait un constat d'échec. pour tout esprit doué de raison, nous avons échoué et devons dès lors nous décider à en tirer les conséquences. je ne sais plus qui dit: quand tu perds, garde au moins la leçon.

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  10. "Les nationalistes Juifs mettent en danger la qualité d’État juif d’Israël pour quelques arpents de plus".
    Tout est dit ! C'est un Juif (Benillouche) qui écrit çà ! S'il n'y avait pas eu de "nationalistes" comme il l'écrit, il n'y aurait PAS d'Israël.
    "Comme cadeau de bonne volonté, Israël offrirait la partie arabe de Jérusalem Est" ! De pire en pire, tout le monde sait que les concessions acceptées par Israël se sont TOUTES retournées contre nous : Expulsion des Juifs de la bande de Gaza et du nord Samarie (terres juives), libération des assassins arabes sous la pression des Etats-Unis et de l'Europe, acceptation de rencontrer le phoque de la Moukata, le terroriste milliardaire égyptien arafat, rencontres avec le négationniste tueur d'enfants Juifs abou mazen etc.
    En clair une seule solution est possible : appliquer le plan de Rehavam Zeevi z"l qui proposait avant d'être tué par un palestinien dans l'hôtel Hyatt de Jérusalem : les arabes en Transjordanie !
    Les Nations qui acceptent sans rien faire que plus de 5 millions de Syriens émigrent en Transjordanie, Turquie, Liban ou Europe, ne vont quand même pas protester si 2 millions de "palestiniens" retournent dans leur pays sachant qu'alors une VRAIE paix pourrait voir le jour au Proche Orient.
    Etre contre cette solution serait une preuve supplémentaire de l'antisémitisme des Nations !
    Pas de plan Bénillouche, pas de concession sur notre Terre et notre Peuple (qui compte, ne lui en déplaise) des millions de nationalistes souvent religieux, l'horreur !
    Akerman Michel Israël

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  11. "Les nationalistes Juifs mettent en danger la qualité d’État juif d’Israël pour quelques arpents de plus".
    Tout est dit ! C'est un Juif (Benillouche) qui écrit çà ! S'il n'y avait pas eu de "nationalistes" comme il l'écrit, il n'y aurait PAS d'Israël.
    "Comme cadeau de bonne volonté, Israël offrirait la partie arabe de Jérusalem Est" ! De pire en pire, tout le monde sait que les concessions acceptées par Israël se sont TOUTES retournées contre nous : Expulsion des Juifs de la bande de Gaza et du nord Samarie (terres juives), libération des assassins arabes sous la pression des Etats-Unis et de l'Europe, acceptation de rencontrer le phoque de la Moukata, le terroriste milliardaire égyptien arafat, rencontres avec le négationniste tueur d'enfants Juifs abou mazen etc.
    En clair une seule solution est possible : appliquer le plan de Rehavam Zeevi z"l qui proposait avant d'être tué par un palestinien dans l'hôtel Hyatt de Jérusalem : les arabes en Transjordanie !
    Les Nations qui acceptent sans rien faire que plus de 5 millions de Syriens émigrent en Transjordanie, Turquie, Liban ou Europe, ne vont quand même pas protester si 2 millions de "palestiniens" retournent dans leur pays sachant qu'alors une VRAIE paix pourrait voir le jour au Proche Orient.
    Etre contre cette solution serait une preuve supplémentaire de l'antisémitisme des Nations !
    Pas de plan Bénillouche, pas de concession sur notre Terre et notre Peuple (qui compte, ne lui en déplaise) des millions de nationalistes souvent religieux, l'horreur !
    Shabbat Shalom.

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  12. Jacques BENILLOUCHE15 octobre 2015 à 17:21

    Monsieur Akerman,

    Ou vous lisez mal ou vous faites semblant de mal lire. Il n'y a pas de plan Benillouche. Je n'ai ni la qualité ni la compétence pour conseiller le premier ministre d'Israël. Vous me prêtez un pouvoir que je n'ai pas.

    J'ai reproduit le plan publié par Avigdor Lieberman au moment des élections, plan qu'il dit avoir reçu à l'époque d'Ariel Sharon qui voulait terminer son projet de séparation avec l'évacuation de Gaza.

    Il s'agit d'un projet qui a l'avantage d'être présenté et soutenu par un nationaliste reconnu mais certainement pas moi, simple journaliste.

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  13. C'est vous qui jouer à ne pas comprendre. Le plan de Lieberman était, dans le cas où la séparation de notre Terre en deux états serait la seule possible et imposée par les Nations, de joindre à ce futur état palestinien, des villes et villages comme ceux qui se trouvent autour de Um Al Fahm et où vous ne verrez jamais un drapeau israélien. En retour les grandes agglomérations juives de Judée et Samarie resteraient rattachées à notre pays. Ce qu'il cherche c'est de séparer les populations mais ce plan, comme TOUS les autres ont été refusés par "l'autorité" palestinienne. Il ne reste que la solution de Rehavam Zeevi. Quand on voit comment l'expulsion des Juifs de la bande de Gaza a été "exploitée" par le Hamas, il est évident que toutes les concessions promises par Barak, Olmert, Péres ou Livni n'ont plus la moindre chance d'être adoptées et c'est tant mieux. Qu'en pense le simple journaliste que vous êtes ?

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