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dimanche 11 octobre 2015

SLATE : MAHMOUD ABBAS NE VEUT PAS D'UNE INTIFADA QUI SAPERAIT SON AUTORITÉ



SLATE : MAHMOUD ABBAS NE VEUT PAS D'UNE INTIFADA QUI SAPERAIT SON AUTORITÉ

Par Jacques BENILLOUCHE

          
          Le président palestinien qui dirige un système critiqué et corrompu n'a aucun intérêt à se faire déborder par sa base.


          Une Intifada ne se décrète pas et ne se planifie pas. L’expérience des deux premières (1987-1993 puis 2000-2005) montre que les dirigeants palestiniens ont pris le train en marche. À chaque fois, c'est la population qui était à l'origine des troubles et non les chefs qui ont, par la suite, récolté à leur profit les palmes de la révolution. Mahmoud Abbas, en bon connaisseur de l’Histoire de sa région, contrôle parfaitement la situation en Cisjordanie. Sa mainmise sur les services de sécurité palestiniens en font le dirigeant qui décide ou non d’envenimer la situation.




Des députés arabes israéliens agitent le drapeau palestinien

          Il vient d’ailleurs de sonner la fin de la récréation en exigeant des chefs sécuritaires palestiniens de «ne pas donner une chance aux plans israéliens, dont le but est d’aggraver la situation et de nous entraîner dans un cycle de violence». Il a décidé d’arrêter l’escalade de la violence à Jérusalem et en Cisjordanie parce qu’elle pouvait dégénérer en une bataille qui mettrait en danger son propre pouvoir. Il sait jusqu’où ne pas aller trop loin.

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5 commentaires:

  1. Elizabeth GARREAULT9 octobre 2015 à 18:57

    Pas certaine Jacques qu'il ait autant de pouvoir que ça. J'ai aussi des infos de terrain de l'autre côté. Visiblement, il est totalement décrédibilisé et la rue ne le croit plus. Certes, il a des hommes armés mais ils n'iront pas jusqu'au bain de sang et puis ce sont leurs enfants qui manifestent.... Enfin, on verra bien comment ça va évoluer. Il est clair qu'il gagne diplomatiquement et qu'il veut prouver qu'il est possible d'avoir un Etat sans passer par Israël. De son côté, Bibi a choisi l'immobilisme en s'imaginant que le statu quo va durer toujours, du moins le temps de son mandat. Torts partagés et en attendant le nombre des victimes de cette folie ne fait que croître.

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  2. Fernand COHEN-TANNOUDJI9 octobre 2015 à 18:58

    l immobilisme de Bibi comme de tous ses prédécesseurs de gauche ou de droite est une catastrophe, soit on annexe, soit on coupe...et les arabes pas contents d être israéliens devront choisir leur camp.La problématique des enfants n est qu un leurre...les parents sont complices, ils les ont élevé dans la haine...en Israël ou en Judée Samarie...et ils en feront les frais....et j’espère qu'ils payeront cher le prix de mes frères assassines....le statut quo est un leurre....il y a un vainqueur et un vaincu...dans les guerres....

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  3. Le propre des soulèvements populaires étant, de tout temps, de ne tenir aucun compte de stratégies des gouvernants, je serais très étonnée s'il en allait autrement avec les Intifada.

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  4. Qu'il ait une autorité ou essaye de diriger l'Autorité ,peu importe .L'exaspération et la haine de l'occupant ont atteint un tel niveau que ,bientôt ,rien ne pourra plus contenir la violence des Palestiniens. La Guerre de Mille ans a encore de beaux jours sanglants devant elle .

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  5. Hamas, Fatah....."c'est hadj moussa - moussa hadj" (arabe algérien) blanc bonnet - bonnet blanc. Deux organisations "construites"CONTRE le droit, la justice, la liberté, la démocratie et surtout reposent sur la haine du Juif. L'on voit tous les dégâts commis par ces organisations de nationalistes frisant le fascisme, dans les pays islamo-arabophones.

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