Yehoshua Amishav, ancien diplomate |
Gouvernement 2023 |
Disons-le tout de suite :
ce gouvernement-là, bien pire par sa composition et son programme que ce que
beaucoup imaginaient, me rend littéralement malade. C’est mon troisième
traumatisme politique successif en un peu plus d’un an, après le passage dans
la course présidentielle d’Éric Zemmour, à la fois juif honteux, escroc
intellectuel et raciste assumé ; et l’O.P.A sur la Gauche française
réalisée par Jean-Luc Mélenchon, manipulateur caractériel et sournoisement
ambiguë vis-à-vis des Juifs.
Concernant Israël, c’est une
blessure irradiante et qui me touche en ondes successives : échec si
rapide de la première alternance là-bas depuis douze ans ; coalition qui
tourne le dos à un pays peut-être trop idéalisé mais dans lequel je me
reconnaissais, parce que ouvert sur le monde ; peur de son isolement parce
qu’il devient difficile à défendre, comme nous en avertit Alan
Dershowitz (2), célèbre avocat et brillant défenseur du pays ; peur de
voir les élites fuir un pays risquant de se transformer en théocratie à
l’Iranienne ; et peur, dans l’immédiat, de voir la transformation d’une
vraie démocratie en «démocrature» à la hongroise, avec la fin de la Cour
Suprême et d’une Justice indépendante. Ce sont des sujets différents,
impossibles à traiter en un seul article mais que j’espère aborder dans une
série au cours des prochaines semaines. Commençons avec la lèpre raciste.
L’auteur donne des extraits
des curriculum-vitae de certains nouveaux ministres, en particulier Bezalel
Smotrich et Itamar Ben Gvir et j’invite les lecteurs à s’y rapporter. En
complément, voici juste un bref extrait de déclarations passées du premier, à
la fois ministre des Finances et chargé de l’administration civile des
territoires palestiniens au sein du ministère de la Défense (acrobatie
classique de Netanyahou, grand concepteur des pâtés d’alouette politiques,
découpant les ministères en kits pour contenter les uns et les autres). En juillet 2015 (3), Smotrich a dit lors d'une réunion de la
Knesset que les promoteurs ne devraient pas avoir à vendre de maisons aux
Arabes. En avril 2016 (4), il a tweeté qu'il soutenait la ségrégation des
femmes arabes et juives dans les maternités des hôpitaux : «Il est
naturel que ma femme ne veuille pas s'allonger à côté de quelqu'un qui vient
d'accoucher d'un bébé qui pourrait vouloir l'assassiner dans 20 ans».
rabbin Eliezer Kashtiel |
Il n’y a pas tellement de manières de réagir. On peut le faire à la
fois avec son cœur et sa raison, en se disant que le racisme est la chose la
plus communément partagée dans l’humanité, et que donc oui il y a des Juifs
racistes comme il y en a chez les musulmans, les chrétiens, les bouddhistes, etc. ;
qu’il ne faut pas en avoir plus honte parce qu’ils le sont ; mais que le
racisme est à combattre partout, parce qu’il sape les bases du «vivre-ensemble»
quelles que soient les sociétés et les époques ; et qu’il peut finir soit
en massacre quand une majorité peut exterminer une petite minorité, soit en
guerre civile entre deux populations de tailles analogues.
On peut aussi réagir par dénégation et en utilisant la «post-vérité»,
par exemple en disant que ce sont des mensonges propagés par des médias
gauchistes : ah le beau gauchisme du Jerusalem Post, quotidien de
droite, ou du Times of Israël, média centriste ! On peut dénoncer
encore pire «en face», dans l’antisémitisme ouvert et complexé
accompagnant souvent sur les réseaux sociaux les publications en soutien à la
cause palestinienne. Mais enfin, et c’est là que réside la principal malaise,
le refus de dénoncer «nos» racistes, ne révèle-t-il pas – chez plus
qu’on aimerait l’imaginer – un soutien soit silencieux, soit décomplexé ?
Yehoshua Amishav nous interpelle là-dessus, dans un long passage à
la fin de sa tribune, et que je reproduis intégralement : «Et nous, les
«mauvais Juifs», nous resterons avec nos questions : 1) Comment est-il possible
que des gens qui iraient en prison ou subiraient de lourdes amendes en France
pour incitation à la haine raciale ou à la discrimination, soient ici des
ministres légitimes ? 2) Comment se fait-il que les valeurs de laïcité, de
tolérance, de respect des minorités, qui nous sont si chères en diaspora, quand
nous sommes une minorité soucieuse du respect de ses droits, soient vues ici
comme des valeurs étrangères et négatives, à combattre et à abattre ? 3) Comment
se fait-il que tout cela ne semble pas troubler le repos de MM. Bernard-Henri
Lévy, Finkielkraut, Arfi, et autres Marek Halter, qui ne sont pas connus pour
fuir les caméras et les micros ? 4) Et enfin, la plus grande et la plus grave
question de toutes : la religion et la tradition juives sont-elles vraiment ce
condensé d’intolérance, de haine, de racisme et de violence ? Et s’il en est
ainsi, le temps n’est-il pas venu de poser publiquement les questions qui
dérangent ?»
Hervé Elie Bokobza |
Sur le
point 4, le plus profond et le plus lourd d’interrogations, il n’est pas
possible de répondre en quelques lignes sauf à rappeler que la distance et
l’interprétation des textes sacrés répondent à la violence de la lecture
littérale. Je renvoie à mon interview sur ce sujet de Hervé Elie Bokobza,
penseur rigoureux et vrai érudit en matière de pensée juive (6). On remarquera,
aussi, avec une amère ironie, que les mêmes qui dénoncent l’interprétation
violente de certains versets du Coran veulent rejeter la poussière sous le tapis
quand il s’agit de la Torah.
Sur le
point-1, un constat et une angoisse : malheureusement, il n’y a pas de
législation antiraciste en Israël, mais le racisme a été considéré, dans le
règlement intérieur du Parlement, comme facteur éliminatoire pour écarter –
après un premier mandat - la candidature à la Knesset de Meir Kahane «maître
à penser» de Ben Gvir. C’est la Cour Suprême, unique vrai contrepoids au
Premier Ministre et à sa majorité parlementaire, qui a dans le passé servi de
barrage à des décisions discriminatoires, sur des bases ethniques, religieuses
ou sexuelles.
Sur le
point-2, le Crif, toujours vent debout pour dénoncer l’antisémitisme mais aussi
le racisme en général, a systématiquement interpellé les partis politiques pour
qu’ils fassent barrage à l’extrême-droite, ainsi Marine Le Pen en 2022. Un
discours allant au-delà de la défense de la minorité des Français juifs, et se
référant fièrement aux «valeurs de la République». Son silence par
rapport au nouveau gouvernement israélien est plus que troublant, une fois la
période de réserve post-élection passée. Est représenté au Crif le Beit
Haverim, association de LGBT juifs : il n’aurait rien à dire sur la
persécution des homosexuels réclamée par les alliés de Netanyahou, Smotrich en
tête ; mais aussi sur les insultes et malédictions proférées par des
responsables du Judaïsme ultra-orthodoxe, également membres de sa
coalition ? Représenté aussi le Judaïsme libéral, très minoritaire en
France mais largement majoritaire aux États-Unis ; des libéraux également
insultés par les nouveaux dirigeants israéliens, qui se verraient interdire
l’Alya : les associations juives américaines ont réagi, et nous nous
n’aurions rien à dire ?
Enfin
sur le point-3, oui le silence des intellectuels juifs de France est sidérant
et la liste de noms donnée par Amishav est trop restrictive. Un timide front
critique semble en train de se cristalliser, mais il est encore bien faible.
Notons toutefois l’article brillant de Danny Trom dans la revue en ligne «Le K,
les Juifs, l’Europe, le XXIème siècle» (7) ; l’interview du géo
politologue Frédéric Encel sur le site du Crif (8) où il parle courageusement
de «voyoucratie» à propos de certains ministres du cabinet
israélien ; et enfin la pétition de JCall (9). C’est encore trop peu, pour
des raisons de fond qu’il me faudra analyser plus tard. Mais c’est aussi le
reflet d’une communauté qui a voté plus largement que la moyenne nationale, à
la fois pour Eric Zemmour en France et - pour ceux ayant fait leur Alya -, pour
les extrêmes-droites israéliennes.
(1) https://frblogs.timesofisrael.com/jour-de-fete/
(6) https://www.youtube.com/watch?v=YstG7yR-vZo
(7) https://k-larevue.com/israel-vers-la-rupture/
(9) https://fr.jcall.eu/petition/nouvel-appel-de-jcall-preserver-la-democratie-en-israel?
Ce texte m'a indigne car il est malhhonnete. A croire que les partis de "gauche" etaient differents. Il y a un livre en hebreu recueillant des reportages d'Elie Wiesel quand il etait correspondant en Europe du quotidien Yediot Aharonot. Ce livre n'a jamais ete traduit. Mieux meme, il a ete retire de l'inventaire de toutes les librairies israeliennes mais je crois qu'il estdisponible sur Amazon. Qu'y a t-il ecrit? Des reportages d'un racisme inoui sur les Juifs qui vivaient au Maroc. Elie Wiesel n'etait pas un politique, il etait un survivant d'Auschwitz, et il ecriva des textes revoltants. Il en va de meme de l'ideologue du Kibboutz Hameouhad, Tabenkin. Celui-ci ecrivit un condense de l'ideologie de son mouvement. Cet opuscule fut traduit en francais pour utilisation interne du mouvement de jeunesse "Dror".
RépondreSupprimerDns un des chapitres, il denonce la probable "levantinisation" de l'Etat d'Israel par l'arrivee de centaine de milliers de nouveaux immigrants venus despays arabes!
D'ailleurs, c'est bien simple: la population d'origine sepharade des kibboutzim actuels se compte en quelques centaines. Pourquoi? Eh bien, c'est bien connu: "Quelle est la difference entre un Juif venu des pays arabes et les Arabes eux-memes". C'est autour de ce racisme que la droite israelienne sut vergognement exploiter pour arriver au pouvoir.
Et quelle fut la reaction de cette "gauche" lorsque Begin prit le pouvoir en 1977? "Nous avons perdu le pays", "il ne nous este plus qu'a repartir en Golah", "il faut remplacer ce peuple" et autres joyeusetes aussi betes que mechantes. Et ce texte propose par notre ami Jean Corcos me rappelle cette epoque.
Moi aussi, je me suis fait pieger par les critiques contre l'actuel gouvernement et son programme politique. Ce que l'actuel ministre de la Justice propose, n'est pas tres nouveau. Et ne diverge pas beaucoup de la dictature de la gauche israelienne depuis 1920 (date de la fondation du syndicat "Histadrouth" jusqu'a 1977. Qui parmi nos lecteurs se souvient du "carnet rouge" qui forca les Juifs de "droite" de quitter le pays?
On a pretendu que ce carnet rouge disparut avec la Guerre de Kippour. Et bien, il exista jusqu'a la seconde moitie des annees 80 du siecle dernier! Je l'ai personnellement subi, mais je sus le contourner. Peut-etre aussi parce que je suis un Ashkenaze, mais j'etais un petit salarie dans une usine appartenant aux kibboutzim de la region et aussi parce que m'etais debarasse des idees de "droite" (particulierement en ce qui concerne le racisme, et aussi la poursuite de l'Occupation des Territoires).
Peut-etre qu'Israel deviendra une dictature, s'alignant ainsi avec les regimes politiques de nos voisins? Mis peut-etre poussons-nous le bouchon un peu trop loin?
@Georges
RépondreSupprimerNos chroniqueurs sont libres de leurs textes car nous sommes pour que toutes les sensibilités s’expriment dans nos colonnes, sans aucune censure.
Il est bien entendu que notre site ne se trouve pas forcément engagés par les thèses publiées.
Parler de dégoût, d'indignation, de révolte et d'accusations contre une une majorité élue; spectacle réjouissant de ceux qui rêvent de détruire Israël.
RépondreSupprimerCamus avait écrit; Je suis pour la Justice, mais si la Justice est contre ma Mere, je suis contre la Jusice.
Le Judenrat des professionnels de la morale politique de gauche a parlé!
RépondreSupprimerEn parcourant -avec dégoût- cette immonde prose identique à celle attendue sans surprise par les pires journaux antiisraéliens, "Le Monde" ou "Libération" j'imagine selon la formule consacrée qu'avec de tels amis d'Israël n'a pas besoin d'ennemis.
Une chose est la critique des actions d'un gouvernement, de sa politique mise en oeuvre, autre chose est de se livrer à la rage dégoulinante de haine contre un gouvernement fraîchement élu qui n'a pas encore fait ses preuves.Lequel gouvernement comporte des éléments valables- Nir Barkatz ou Yair Levin et d'autres avec lesquels on peut émettre des réserves .Comme partout!
L'impression que me laisse cet article n'est pas sans rappeler celle d'un dirigeant de communauté juive française qui demandait à Pétain de faire la différence entre les bons juifs vraiment français et les autres issus de l'immigration d'Europe de l'Est. Bien évidemment aux yeux des ennemis du peuple Juif dont on imagine la bienveillance au prétexte de partager les mêmes valeurs, les "bons" et les "mauvais" juifs ont fini sans distinction dans les mêmes camps.
Sur le fond, rapidement car il serait trop long d'entrer dans les détails par le biais d'un long article qui n'a pas sa place dans un commentaire il y'a lieu de préciser :
Qu'une majorité du peuple d'Israël a voté contre le gouvernement précédent de Yair Lapid lequel d'après un sondage en 2022 établissait que la confiance du public était tombée à moins d’un quart de la population. Quant au parlement, la Knesset- le pourcentage se réduisait à 18,5%!
- Les raisons de cette défiance non assimilées par la déviance de l'article mis en cause sont :1)pour la seule année 2022, le nombre d'attentats en tout genre (armes automatiques, hache, couteau, voiture bélier etc... etc...) visant la population juive a atteint des proportions insupportables, plus de 2500!
2)Ceci couplé avec les graves émeutes provoquées par les arabes dans les villes mixtes israéliennes se traduisant par des pillages d'appartement, de synagogues et d'exactions sur les personnes!
3)Le comportement des partis arabes siégeant au gouvernement Lapid,(sans parler des représentants de gauche et d'extreme gauche) lesquels n'ont jamais lésiné leur soutien au terrorisme, ni émis la moindre réserve sur le fait qu'il faille sanctionner l'Autorité Palestinienne qui rémunère les terroristes et leurs familles.
4)L'agacement de la population majoritaire au vu des interventions intempestives financières et territoriales de l'UE sur la Zone "C" contrôlée par Israël, et les occupations de terre dans le Néguev en relation avec les vols de matériels et exactions subis par les habitants.
5)La nécessité de réduire les abus décisionnaires de la Cour Suprême enhardie par son ex président Aharon Barak ayant décidé une révolution judiciaire plus en relation avec la "démocratie de tous les citoyens" suivant les normes européistes à Bruxelles qu'avec la notion d'Etat juif.Certes, depuis Maastricht la caste élitiste a toujours raison sur la volonté démocratique du peuple. D'où les appels à la rébellion des minoritaires à qui la rue reste ouverte pour manifester leur aigreur.
Bravo a monsieur Corcos pour la qualité de l'article et a monsieur Benillouche pour la liberté de parole qui est donné sur ce site. Certains sites filtrent les messages avant diffusion. Bibi qui se prétend défendre les séfarades ne choisi que des ashkénazes autour de lui. Je suis contre le musellement de la justice en Israël. C'est inadmissible. J'espère que les Israéliens vont refuser cela. Moi comme beaucoup ici je suis dans la diaspora je peux donner un avis mais ce sont les Israéliens qui décident car ils vivent là-bas.
RépondreSupprimerJ'adhère à 150% aux propos de l'auteur. J'ai très peur pour l'avenir d'Israël.
RépondreSupprimerCe nouveau gouvernement est le pire que Israël 🇮🇱 est jamais eu mais le pire reste à venir car il faut absolument écouter les électeurs israéliens d’extrême-droite qui hurlent au monde entier qu’ils les emmerdent et les haïssent et que c’est le meilleur gouvernement que Israël est jamais eu et que désormais c’est affilié aux ultra nationalistes du monde entier ! C’est pas un schisme ça c’est carrément une guerre civile
RépondreSupprimerPatience ! Grands donneurs de leçons et autres courageux anonymes, dans quelque temps vous allez tout comprendre.
RépondreSupprimerPour ma part, je suis convaincu que les manœuvres de Bibi contre la justice sont un moyen d'éviter la justice. Bibi instrumentalise ses troupes a des fins purement personnelles. Il agit pour lui et pas dans l'intérêt de l'état d'Israël. Israël pouvait se targuer d'être la seule démocratie du proche orient. C'était un atout vis à vis de ses adversaires nombreux dans le monde et en particulier dans les masses arabes. Il se prive de cet atout pour servir la cause d'un homme indigne d'exercer la fonction suprême car il privilégie ses intérêts personnels au détriment de l'état d'Israël. Israël est l'état de ses citoyens mais il est aussi l'espoir de toute la diaspora qui risque de s'éloigner de son état. Voilà pourquoi je rejette ses manœuvres d'un homme avide de pouvoir et dénué de tout fondement. Menahem Bégin n'aurait certainement pas agi de la sorte. C'est regrettable car il porte un coup aux israéliens et à toute la diaspora. Il ne va entraîner que clivages inutiles a tous et en particulier à la diaspora juive qui est Victime d'une montée sans précédent de l'antisémitisme.
RépondreSupprimerWaouh, Cet article déchaine les passions ! et pourtant, si nous avons déjà vu 6 gouvernements Netanyahou, celui-ci tombera aussi.
RépondreSupprimerJe ne suis pas blasé, au contraire.
Faut anticiper cependant que si 10% des religieux new-yorkais (terrorisés à N. Y. ) débarquaient à Jérusalem, ce serait encore pire, non ?
Laissons ces ministres essayer leurs idées et on verra rapidement que leurs dérapages causeront leurs pertes.
S’ils veulent phagocyter le pouvoir (à l’iranienne), alors les tech-people, la centaine de licornes israéliennes n’aurait qu’à menacer de quitter le pays et de ruiner les Finances…. Bibi changerait non seulement de cheval mais toute l’écurie… (juste après qu’ils aient voté Son amnistie bien sûr).
[Jonathan Livingstone]
Indubitablement, lla droite israelienne a remporte les dernieeres elections. Mais, avec le projet de reforme du Pouvoir Judiciaire, on veux mettre en place un systeme qui ne tient pas contre des libertes individuelles, garanties par ce Pouvoir Judiciaire. Et c'est la ou le bas blesse. La majoriite ne signifie pas automatiquement le pouvoir absolu, et c'est ce qui se degage des rappels constants du "vote de la majorite". La democratie n'est pas seulement l'existence d'une majorite qquelconque, mais aussi la defense des contenus des Lois fondamentales qui constituent le socle d'une future constitution et surtout l'existence d'un Pouvoir Judiciaire non moins solide comme le sont le Pouvoir Legislatif et le Pouvoir EExecutif. Sinon, nous tombons dans l'arbitraire et sortons du club assez ferme des democraties occidentales.
RépondreSupprimerAléa jecta est. Mr Dehri va devoir tirer sa révérence. La cour suprême a décidé. Bye-Bye Arié
RépondreSupprimer