L’hostilité de ces dissidents les a menés au suicide
en proposant comme thème de campagne la détestation du chef de file, et non pas
un programme de gouvernement. Les rivaux issus du propre camp de Netanyahou ont
voulu l’éliminer de la vie publique par des moyens déshonorants et provoqué
depuis des années des élections superflues, inutiles et nuisibles. Ils ont
bricolé des alliances hybrides en dépit du bon sens, et violé les engagements
les plus élémentaires envers leur électorat. Ainsi va la vie de famille, quand
on se dispute pour un héritage alors qu’il n’y a ni testament, ni notaire, ni
défunt.
Nul doute que l’inquiétude que ressentent maintenant ceux qui aspiraient à être calife à la place du calife est sincère. Le gouvernement dirigé par Netanyahou va disposer d’une majorité assez confortable pour ne pas être exposé à des défections ponctuelles. Il n’est pas non plus tributaire d’une rotation entre deux chefs qui auraient vocation à se torpiller l’un l’autre. Ce gouvernement a des chances de durer.
Le Likoud détient la moitié des sièges de la
coalition actuelle. C’est un parti libéral du point de vue économique, qui
n’est ni religieux ni extrémiste comme l’autre moitié. Les adversaires du
Likoud sont dans leur rôle dans l’opposition, mais la plupart de ceux qui lui
sont idéologiquement apparentés ont maintenant le devoir de le soutenir. Donc rien, sauf leur ego, ne les empêche de
rallier le Likoud à la Knesset pour faire contrepoids à l’extrême-droite et aux
ultra-orthodoxes. S’ils tiennent vraiment à faire barrage à l’extrémisme, c’est
le moment de le démontrer. Ils seraient irresponsables de ne pas le faire, en
particulier si Netanyahou le leur propose.
Ils doivent avaler leur chapeau, exercice plus difficile que de retourner leur veste. Ils l’ont tellement fait qu’à ce stade elle doit être usée.
Le Likoud détenant la moitié des sièges de la coalition actuelle, il serait antidémocratique de renverser la table en faisant fi de ses alliés religieux après avoir lutter de tout son poids pour les rassembler autour du parti.
RépondreSupprimerMonsieur Horowitz soyez cohérent, vous avez voulu Bibi, vous l’avez. Maintenant il vous faut accepter ses alliés habillés en noir puisque telle a été la volonté de notre futur premier ministre.
Pour Horowitz on peut trahir si on choisit le "camp du bien"... pour faire selon le poncif repété ad nauseam "barrage à l'extremisme".
RépondreSupprimerTrès fort pour donner son point de vue en général, Horowitz aurait pu détailler et critiquer les mesures que "le camp extreme" veut imposer.
On attendra longtemps...
En l'état ce que propose Horowitz -qui oublie que le parti qui a le plus trahi, Yamina- a disparu ,sanctionné sévèrement à juste titre- ne s'analyse en rien d'autre que de la dévalorisation du minimum d'engagement politique sur une base commune car en fin de compte plus aucun parti ou dirigeant ne sera crédible auprés des électeurs... dont on se demande quel sera le recours hors des urnes.
De plus, si le Likoud agit comme l'auteur le souhaite, la conséquence dans l'esprit des électeurs de droite sera de constater que ce parti s'édulcore vers la gauche, ce qui amorcera son déclin ineluctable à moyen terme; un peu comme les LR en France.
Belle conception de la démocratie que celle de Horowitz!