ZELENSKY, LE NOUVEAU BEN GOURION
Par Jacques BENILLOUCHE
Zelinsky au front |
Certains vont trouver étonnant, voire insidieux, le
parallèle entre le parcours de David Ben Gourion et celui de Volodymyr Zelensky.
Pourtant, ils sont tous deux leaders juifs ; ils défendent leur pays d’une
invasion étrangère ; ils ont mis leur vie au service de leur peuple. Au
début de leur carrière politique, ils ont dû affronter une guerre mettant en
danger leur existence et celle de leurs pays. Ils n’ont pas succombé à la peur
ni à la facilité qui aurait pu les voir prendre le chemin de l’exil en Europe pour éviter des hordes lourdement armées. L’armée israélienne de 1948 était un
embryon d’armée dont les armes se limitaient à des fusils et quelques
mitraillettes ; les chars étaient alors une denrée rare et l’aviation
balbutiante faite de matériel de récupération de la dernière guerre.
Ben Gourion en tenue militaire |
Les armées arabes, totalement équipées et entrainées
par les Britanniques, avaient de quoi faire une bouchée des quelques rescapés
de la Shoah qui n’avaient comme armes que la volonté de résister et le
sentiment qu’ils ne pouvaient pas reculer face à la mer. Les pays
arabes ont attaqué en pensant gagner en trois jours, le temps de passer la
frontière et de raser les villes et leurs habitants. Heureusement, cela ne fut
pas le cas car la guerre éclair ne se gagne qu’avec une logistique énorme. Par
similitude, la Russie a débarqué en Ukraine en mentant à ses soldats en leur
disant qu’ils allaient participer à des exercices. Les troupes n’avaient pas la
foi qui est l’arme suprême d’un soldat.
La Russie ne semble pas avoir prévu le déroulement
de son attaque car elle s’est trouvée à cours de pétrole pour ses tanks et de
nourriture pour ses soldats déjà peu motivés qui ne peuvent combattre le ventre
vide. On ne gagne pas la guerre uniquement avec des avions, des fusées et des
tanks mais avec des hommes décidés. Ben Gourion en 1948 avait subi le choc des
forces arabes durant les premiers jours mais le potentiel humain, et la volonté
ont eu raison de l’ennemi. Une armée nue, sans aviation, avait trouvé le moyen
de résister le temps que l’aide internationale s’organise pour équiper les
Juifs en armement. Le soutien international a fait le reste.
Convoi russe près de Kiev |
L’Ukraine a subi le même sort. Ben Gourion et Volodymyr Zelensky ne pouvaient pas reculer. Ils devaient
être les premiers à s’opposer à l’ennemi quitte à mourir sur place, le seul
sort qui leur était réservé en cas de défaite. Les deux ont refusé de se réfugier
en Occident comme aurait pu le faire un dirigeant corrompu, emmenant dans sa
fuite ses lingots d’or. Lorsque les Américains ont proposé à Zelensky de
l’exfiltrer, il leur a répondu : «Je n’ai pas besoin de taxi mais
d’armes». L’ennemi ne peut avoir raison de la volonté d’un Juif
acculé, face à des adversaires déterminés. Poutine ne peut rien contre ceux qui
veulent se battre avec une kalachnikov contre un missile. «Nous
renforçons notre soutien à l’Ukraine. Pour la première fois, l’Union européenne
financera l’achat et la livraison d’armes et d’équipements à un pays attaqué.
Nous renforçons également nos sanctions contre le Kremlin». Cette phrase,
prononcée le 27 février par la présidente de la Commission européenne en
ouverture d’un conseil des ministres des Affaires étrangères des 27, prouve que
la guerre est bien aux portes de l’Europe mais le matériel risque d'arriver trop tard.
Les bombes pleuvent sur Kiev, encore aujourd’hui,
sans atteindre le moral des Ukrainiens qui s’organisent pour recevoir
l’armement envoyé par les pays libres tout comme Ben Gourion qui n’avait dû son
salut qu’aux armes fournies par les pays communistes. Il savait que si les
Arabes ne perçaient pas dans les premiers jours, alors tous les espoirs étaient
permis. Mais lui, comme Zelensky, savaient que chaque jour qui passait en étant
en vie, était l’assurance d’une victoire prochaine. En revanche, chaque mort
arabe ou russe atteignait le moral des troupes qui voyaient leur avance freinée
par quelques va-nu-pieds face à une armada.
Livraison d'armes à l'Ukraine |
Poussés par la forfanterie, certains ne parleront
que du génie juif alors qu’il ne s’agit que de s’accrocher à la vie et à sa
terre. L’Occident s’est réveillé tard ; une journée était une journée de
trop. Tout comme en 1948, Juifs et Ukrainiens se sont battus seuls, sans l’aide
de mercenaires étrangers. Mais de nombreux volontaires juifs du monde entier
avaient rejoint Ben Gourion pour consolider la Haganah de l’époque. À nouveau
en 2022, des jeunes ukrainiens, Hayalim Bodedim, soldats isolés qui ont fait
partie des troupes d’élites de Tsahal et des commandos israéliens et qui
avaient quitté leurs parents pour réaliser leur rêve sioniste, viennent,
individuellement de s’embarquer pour combattre les Russes. Chaque volontaire
constitue une pierre dans le mur de défense de l’Ukraine martyrisée. Zelensky
ne peut pas perdre car il n’est pas seul. Son peuple est entièrement à ses
côtés parce qu’il a choisi la liberté et non la chape de plomb d’une
réminiscence soviétique. On se demande d’ailleurs si Poutine n’a pas avancé ses
pions parce qu’il avait en face de lui deux dirigeants juifs. Une victoire sur
les Juifs est doublement payée. Et pourtant on dit qu’il est ami des Juifs et
ami des Israéliens.
soldats belges de l'Otan envoyés en Estonie |
Les Occidentaux et leurs machines de guerre périmées
ne font plus qu’illusion. Ils restent dans leurs abris, étouffés par leurs
théories et leurs certitudes. Leurs théories parce qu’ils ont fait fonctionner
leurs machines virtuelles pour des scénarios moulinés depuis des semaines dans
le secret de l’État-major de l’OTAN à Mons (Belgique), d’où le commandant en
chef de l’Alliance, le général américain Tod Wolters, suit la guerre en Ukraine
heure par heure. Ils souhaitent clouer sur place les colonnes blindées russes
qui sont aux portes de Kiev et de Kharkiv, avant sans doute de se diriger sur
Lviv, à une centaine de kilomètres de la frontière polonaise et à 400
kilomètres de Varsovie. Trop tard, les Russes entrent à Kiev. Alors ils se
rabattent sur le transfert vers les unités de l’armée ukrainienne des
informations satellitaires indispensables pour localiser les assaillants et
leur permettre de mettre sur pied des embuscades efficaces, seul moyen de
compenser l’infériorité des Ukrainiens en troupes et en matériel. Trop tar, l'aviation ukrainienne a été détruite.
chargement-livraison-dequipements-destination-lUkraine-27-fevrier |
Mais la question de base est la maîtrise du ciel et les moyens russes
héliportés. Pour empêcher une mainmise complète des Russes sur l’espace aérien
de l’Ukraine, l’Allemagne, la France et les Etats-Unis ont décidé d’acheminer
sur le champ de bataille des missiles sol-sol et sol-air portatifs. Leur
avantage est en effet de permettre à des combattants isolés, même peu
entraînés, de menacer tout aéronef volant à basse altitude et de compliquer la
tâche des avant-gardes blindées russes. En décidant d’armer l’Ukraine et de
rehausser le niveau des sanctions économiques contre la Russie – sans toutefois
envoyer de troupes sur le terrain –, les pays de l’Union européenne ont pris le
parti de répondre le plus vigoureusement possible à l’agression de Vladimir
Poutine. L’intérêt du continent, Suisse incluse, est que cette riposte unanime
fonctionne et arrête l’engrenage d’une guerre totale. A l’heure où nous
écrivons, la mort rode encore en Ukraine.
Oublie que Zelensky est juif. Il est tout d'abord un nationaliste ukrainien. On oublie trop vite l'Histoire. Lorgsnisation ukrainienne nazie, la OUN, resista a l'Armee Rouge jusqu'en 1953, 8 apres la victoire de l'URSS sur l'Allemagne nazie. Et a moins d'utiliser l'arme nucleaire, Poutine ferait mieux de genocider les Ukrainiens si il veut survivre.
RépondreSupprimerLe président Zelinsky nomma le neo-nazi Dmitro Yarosh chef des armées, il incorpora dans l'armée ukrainienne les deux bataillons Neo-nazi "Aïdar "et qui bombardent Donestz et lougansk. Actuellement on érige des statuts à Stepan Bandera héros de la einsatzgruppen qui ont exterminé les juifs et les slaves (polonais et russes ). Zelinsky soutient l'idéologie de Bandera ,qui reconnait que les véritables ukrainiens sont d'origine scandinave et germanique, et que les autres, les juifs et les slaves sont des sous hommes.....Comparaison n'est pas raison !
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