Ces paroles – d’une exceptionnelle gravité – n’ont semble-t-il guère ébranlé les murailles de la bonne conscience. Les inspirateurs, responsables ou chantres de ce dispositif, affirment qu’il ne saurait être que provisoire. Qu’en savent-ils dès lors que nul n’a la moindre idée de la durée de la crise sanitaire qui se prolonge par vagues de contaminations et des futurs variants ? Un précédent est ouvert et les circonstances qui justifient le dispositif actuel ont toutes les chances de durer ou de se reproduire – indéfiniment – dans l’avenir.
L’atteinte aux libertés est en effet dévastatrice.
L’obligation de décliner son identité et un laisser-passer certifiant un état
sanitaire pour entrer dans un restaurant, un bar, un train, un hôpital ou un
centre commercial, tous ces gestes les plus courants de la vie quotidienne,
représente un phénoménal recul des droits de la personne et du libre arbitre
individuel. Cela revient à exclure de la société – transformer en parias ou en
sous-homme – les individus qui, pour une raison ou une autre, ne seront pas en
mesure de présenter ce laisser-passer.
Obliger des professionnels à contrôler les
laisser-passer de leurs usagers ou clients – sous peine d’une amende
gigantesque de 45.000€ et d’un an de prison – engendre une société
d’autosurveillance, d’embrigadement et de délation en transformant chacun en
policier de l’autre. Faire de la non-vaccination un motif de licenciement,
interdire l’accès aux EPHAD des non-vaccinés représentent un impressionnant
recul de la civilisation. Les premières victimes sont les jeunes. Pendant des
mois, ils ont été écartés de la vaccination au prétexte qu’ils n’étaient pas
menacés, le vaccin étant dès lors inutile pour eux, et soudain le pouvoir exige
d’eux qui aillent se faire vacciner sous la menace d’une sorte d’anéantissement
social.
La vérité est que rien au monde ne permet de
justifier ce basculement soudain dans une autre société bafouant la liberté
quotidienne, officialisant la discrimination et l’autosurveillance policière.
Les contaminations sont certes en hausse mais grâce au vaccin (notamment)
diffusé sur une base volontaire, protégeant les personnes âgées et atteintes
d’une comorbidité, ni les réanimations ni les décès ne sont en augmentation au
regard des statistiques officielles. Dès lors qu’il est admis que le vaccin
protège les personnes âgées ou fragiles et que le covid 19 n’est pas mortel
pour les autres, la peur panique qui règne en ce moment sur les esprits et
entraîne ce vent de folie est sans le moindre espèce de fondement.
Les véritables motivations de ce basculement
n’apparaissent pas encore clairement aujourd’hui. Rien ne permet d’imaginer une
sorte de «complot» planétaire dès lors que la France se singularise dans
ce grand naufrage liberticide (à quelques exceptions près). La déraison
politique en est sans doute la principale explication. Il faut y voir une fuite
en avant autoritariste de la part de dirigeants paniqués à l’idée d’être
accusés d’inaction face à la reprise épidémique, un effet paroxystique de la
grande dérive narcissique : donner l’illusion de la poigne et la fermeté par
des postures intransigeantes. L’obsession de la réélection présidentielle dans
moins d’un an n’arrange rien…
Mais ce qui est le plus effroyable, bien plus que la
dérive d’une poignée de dirigeants de circonstance, c’est l’aveuglement et la
servilité qui entourent le naufrage en cours. La pensée unique fait rage dans
les médias, au parlement, dans les institutions et les juridictions et même
semble-t-il, une partie de l’opinion sous influence. La manière dont la France
dite «d’en haut» tourne le dos à la tradition française de liberté et de
respect des droits de la personne, s’accommode de cet encasernement de la vie
quotidienne sans la moindre raison valable et dans la plus parfaite bonne
conscience, puis s’efforce en ce moment de diaboliser ou fasciser le mot de «liberté»,
est le signe le plus patent de son vertigineux déclin intellectuel. Quant à
l’idée folle de sacrifier la liberté au profit d’une sécurité absolue, elle est
l’expression même de la lâcheté et de la soumission.
Bravos pour votre article et je n'ai qu'un mot à crier LIBERTE !
RépondreSupprimermonsieur Tandonnet,
RépondreSupprimeren ce qui concerne l'obligation de vaccination des professionnels de santé, elle est déjà en fonction pour l'hépatite B! personne n'a crié à l'atteinte aux libertés!
pour le pass sanitaire dans les restaurants, lieux de culture (et de cultes!), la communauté juive française a payé un tribut suffisamment lourd au covid pour ne pas la négliger! toute règlementation est une atteinte aux libertés! Pourquoi ne vous indignez pas de l'obligation du port de la ceinture de sécurité (c'est aussi une atteinte aux libertés)?
Ne tombonspas dans la démagogie, et protégeons nos proches!
À croire que ne vis pas dans le même monde que Mr Tandonnet. Je veux juste sauver ma peau et celle des gens que je côtoie.
RépondreSupprimerEt je ne ressens aucune sensation de privation de libertés....vaccine depuis le 2 janvier. Et respectueux des mesures d'hygiène.
Cordialement.
Ou bien l’article est écrit au second degré . Ou bien par amour pour sa liberté chérie on peut conseiller à l’auteur de la diatribe de prendre allègrement l’autoroute à contresens lors de son prochain trajet.
RépondreSupprimerSérieusement, tout ce qui est excessif est insignifiant. On peut aussi lui conseiller de se renseigner sur le Green Pass en Israël, tout comme le passe sanitaire dans quelques autres pays, de ci de là
Vous dites : «La vérité est que rien au monde ne permet de justifier ce basculement soudain dans une autre société bafouant la liberté quotidienne, officialisant la discrimination et l’autosurveillance policière.»
RépondreSupprimerSi on considère la situation dans une perspective humaine, tout paraît effectivement confus et absurde. Par contre, si on observe l’évènement dans la perspective divine biblique, alors on comprend que l’histoire de l’humanité est en train d’entrer dans sa dernière phase AVANT le retour du Messie, Yeshoua (gr. Jésus), et l’établissement de son règne de 1000 ans.
En effet, force est de constater que l’avenir qui se profile par rapport à notre actualité ressemble de plus en plus à celui prophétisé par le Messie qui a annoncé à Yohanan (Jean), il y a 2000 ans, ceci : «Elle (la «bête») fait que TOUS, les petits et les grands, les riches et les pauvres, les hommes libres et les esclaves, reçoivent une marque sur la main droite ou sur le front, et que NUL ne puisse acheter ni vendre sans avoir la marque, le nom de la bête* ou le chiffre de son nom» (Apocalypse chap. 13, v. 16 ; chap. 19, v. 20).
* la bête appelée aussi Antichrist ou faux messie...
Alors, bien sûr, on n’en est pas encore à ce stade. Mais aucune personne sensée ne peut nier que TOUT, aujourd’hui, va dans ce sens d’une volonté occulte de dictature mondiale – nombre de politiques parlent ouvertement d’un nouvel ordre mondial –, dictature qui se fera avec le contrôle total sur les populations. Cette prophétie d’Apocalypse est claire, et clairement on peut dire sans exagérer qu’on en vit les prémisse, notamment en France où le gouvernement vient de prendre officiellement la décision de priver les soignants (mais ça viendra aussi pour tous les autres corps de métiers) de leurs salaires s’ils ne fléchissent pas le genou devant la «vaccination» expérimentale pour devenir les cobayes de cette dernière. Ce qui est CRIMINEL.
D’autant plus criminel qu’il n’y a pas que la question de la manipulation génique expérimentale avec l’ARNmessager qui se pose. Il y a aussi celle du développement des vaccins contre le coronavirus avec l’utilisation de cellules ou de lignées issues d’EMBRYONS et de FOETUS AVORTES, c’est-à-dire QU’ON A TUES. Ce qui est un CRIME devant Dieu. Et qui pose donc un cas de CONSCIENCE pour LES CROYANTS que l’on prive de leur LIBERTE DE CONSCIENCE en leur imposant cette "vaccination". À ce sujet, les grosses sociétés pharmaceutiques et leurs financiers ne cachent pas que ça pose effectivement des problèmes d’ordre ETHIQUE (atteinte au respect de la vie et de la dignité humaine). Par ailleurs, il ne serait pas faux non plus de parler aussi ici de trafic d’organes...
Ce sont des faits que l’on doit regarder droit dans les yeux.
Tout est en train de se mettre en place dans le sens de cette prophétie. La Bible nous avertit. On est donc avertis. Mais pour ceux qui placent leur confiance en Dieu à travers Yeshoua (Jésus), se dessine aussi un événement libérateur : «l’Enlèvement» par Yeshoua qui préservera de ce funeste avenir TOUS ceux qui auront placé leur confiance en lui (Bible, Evangiles selon Levi-Matthieu 24, 40 et selon Luc 17, 34-36 ; et 1 Thessaloniciens 4, 16-17).