L'Insee a publié une étude comparative sur la courbe des décès en France dans le contexte du covid. Elle montre que grosso-modo la France ne connait pas une explosion du nombre de morts, en tout cas, rien qui ne ressemble à la vision d’apocalypse que suggère le matraquage quotidien des médias et de la classe dirigeante. L’encombrement des services d’urgence hospitaliers impose la plus grande prudence, la plus grande vigilance, toutes les mesures nécessaires pour adapter l’offre de soin, et un appel à la sagesse des Français, le seul véritable recours.
Mais rien au monde ne justifie aujourd’hui la suspension des
droits et des libertés fondamentales et de la démocratie libérale qui
caractérisent la France depuis le 24 août 1944. Reconfinement ? Couvre-feu
généralisé ? Nous baignons dans l’hypocrisie. Faut-il tout arrêter, tout
bloquer, tout brader, nos principes, nos valeurs, notre liberté, liberté
d’aller-et venir, de penser, de vivre, pour soi-disant, sauver des vies ? Mais
alors, au titre du principe de précaution, pourquoi ne pas interdire le tabac,
qui fait 80.000 morts par an, deux fois plus que le covid ? Et l’alcool,
presque autant ? Cumulés sur des années, l’alcool et le tabac tuent infiniment
plus que le covid.
Pourquoi ne pas en finir avec la circulation automobile, 5000
morts et trois fois plus de personnes handicapées à vie ? Etc, etc... En raison
de grands intérêts économiques évidemment. Mais alors, de quel droit détruire
l’économie française, sa restauration, son tourisme, la vie de milliers de
petits artisans au nom de la supposée lutte contre le covid ? Le sacrifice
délibéré de tout un pan de l’économie française est l’une des pires aberrations
de l’histoire. L’étranglement d’une
classe d’âge de 18 à 35 ans, jetée dans l’enfer du chômage de masse, du
désœuvrement et de la solitude – c’est bien de cela qu’il retourne – souligne
toute la folie de la logique qui est en cours. Le suicide est la première cause
de mortalité des jeunes.
Au prétexte supposé de sauver des vies, on produit une vaste
dépression qui se traduira par une explosion de désespoirs et de suicides
physiques ou sociaux. Le serpent de la bêtise et de la lâcheté se mord la
queue. L’objectif de cette grande plongée dans la démence d’une société sous
l’effet de la peur ? Obtenir toujours davantage de soumission, un troupeau
servile qui suit le chemin tracé pour lui dans un grand bêlement de
satisfaction.
"Obtenir toujours davantage de soumission, un troupeau servile qui suit le chemin tracé pour lui dans un grand bêlement de satisfaction." : Ce serait bien que vous développiez votre idée...
RépondreSupprimerMaxime Tandonnet a écrit plusieurs articles sur notre site qui développent l'idée à laquelle vous faites allusion.
RépondreSupprimerJe ne peux que vous conseiller de les relire
Cordialement
À Jacques Benillouche : J’ai suivi votre conseil et suis retournée lire les articles en question de M. Tandonnet. Or dans son article du 04/10/2020, j’ai noté la phrase suivante, avec ce terme que je retrouve et qui m’interroge toujours: «72 % selon Ifop sont prêts à accepter un nouveau confinement, prêts à se laisser boucler, enfermer, emprisonner de nouveau. Un TROUPEAU indiscipliné, mais un TROUPEAU quand même.»
RépondreSupprimerDonc, d’après ces articles, ce que je comprends c’est que M. Tandonnet est franchement contre ces mesures sanitaires de couvre-feu et d’éventuel reconfinement. Et d’après ce que je comprends aussi, c’est que M. Tandonnet semble attendre de la part des Français, « TROUPEAU indiscipliné et servile », quelque chose qui n’est pas venu jusqu’à aujourd’hui, et qui ne vient d’ailleurs toujours pas.
Or M. Tandonnet se trompe lourdement s’il pense que ce TROUPEAU est pleinement satisfait de ce que son berger actuel (loup déguisé ?) lui dit, et du chemin qu’il veut lui faire prendre, à savoir le gouffre (?). Mais...
Mais comment M. Tandonnet veut-il qu’un TROUPEAU fasse quelque chose de concret, ou sache ce qu’il doit faire, quand un TROUPEAU de moutons (bêlement) n’a pas, par NATURE, la capacité de se diriger par lui-même, de prendre tout seul des décisions ?! Un TROUPEAU de moutons, en effet, a besoin d’un berger, plus précisément un BON berger, qui lui donne la marche à suivre, de manière claire et précise, en le protégeant avec ses chiens de berger qui l’aident dans sa rude tâche qui est de trouver pour son TROUPEAU de verts pâturages. Comme ça, le TROUPEAU, pleinement satisfait, et en sécurité, pourra travailler à brouter l’herbe à longueur de journée en récompensant le bon berger de sa laine de qualité, de son lait aux saveurs des fleurs des champs, de son fromage aux multiples caractères, et de sa viande goûteuse à souhait..
Ce qui me fait dire qu’en fait, le problème actuel dans ce contexte de crise sanitaire, économique et sociale, ne se trouve pas du côté du TROUPEAU, qui n’a donc pas à être blâmé pour ce qu’il est, à savoir un simple TROUPEAU de moutons, mais bien du côté du berger actuel qui, lui, ne serait pas le « bon » berger puisque, apparemment, avec l’aide de ses « méchants » chiens de garde, il semblerait mener son TROUPEAU tout droit vers le gouffre...
Le problème actuel de la France est avant tout d’ordre politique, car il se pose au niveau de ses dirigeants, et de leurs capacités à être de BONS dirigeants (notamment en termes et de sentiments et de compétences)...
Ai-je bien compris M. Tandonnet ?
Voilà M. Tandonnet ! Ce que vous attendiez du troupeau, mais qui ne pouvait et ne devait venir logiquement d’abord que des bergers, est en train d’arriver en France. En effet, face à l’incohérence de ce nouveau «confinement», à cause notamment de l’injustice et des inégalités qu’il génère parmi les citoyens, les commerçants et les entreprises confrontés à la grande distributions et aux plates formes de vente en ligne etc., qui quant à elles ne sont absolument pas du tout confinées, des maires ont osé prendre des arrêtés autorisant dans leurs villes respectives l’ouverture des commerces jugés par le pouvoir «non essentiels». Ces maires frondeurs (une vingtaine, au moment où j'écris), en opposition avec ces mesures gouvernementales aberrantes et insensées de soi-disant confinement, mènent une fronde incroyable, conscients que l’injustice flagrante de l’État mène une partie de leurs troupeaux respectifs vers une mort certaine, et ce après une lente agonie.
RépondreSupprimerIl semblerait donc qu’il y ait encore en France de bons bergers, pleins d’humanité, et de bon sens, et aussi de courage car prêts à risquer gros pour leurs moutons. Et dans ces conditions-là, à partir de là, les moutons peuvent enfin se bouger à leur tour pour suivre leurs bons bergers là où ils veulent les mener. De toute manière, au point où ils en sont tous, quand leur existence même est menacée aujourd’hui, qu’ont-ils à perdre de plus ?