LA FRANCE N’EST PAS À LA HAUTEUR
Partout la même question: «va-t-on reconfiner ?» Un mois et demi
de confinement ont ruiné l’économie française, dont le PIB s’est effondré de
15%, deux fois plus que l’Allemagne. Le nombre de chômeurs a explosé, la dette
publique est passée de 100% à 116% du Pib, une dette que les générations
futures devront rembourser. La France est évidemment un pays ruiné. En outre,
le principe de liberté a été foulé aux pieds, dans l’indifférence générale,
avec l’enfermement à domicile ou l’assignation à résidence de toute la
population française.
Dans le contexte de ce désastre
absolu, une authentique calamité, le seul fait de s’interroger : «va-t-on reconfiner ?» est déjà un pas
dans l’asservissement. La cause fondamentale du confinement était
l’insuffisance des places d’accueil en réanimation: 5058, soit 3,4 fois moins
qu’en Allemagne, et 4 fois moins qu’aux États-Unis. En 15 ans leur nombre a
diminué de 1.000 en France. Eh bien qu’apprend-on ce matin, dans la sidération
absolue : six mois plus tard, selon le Figaro de ce matin, ce nombre est
exactement le même: pas une place supplémentaire n’a été créée. Les déficits
publics, la dette nationale ont explosé dans des conditions vertigineuses.
Mais selon le Figaro de ce matin, les hôpitaux français ne comptent pas une
place de réanimation supplémentaire. En six mois, ils n’ont rien fait, ils
n’ont rien compris. Oui les élites dirigeantes françaises ont failli, se sont
montrées en dessous de tout : fanfaronner à la télévision est tellement plus
facile que décider et agir. Mais il y a aussi, dans la population, des
attitudes irresponsables et des signes d’indiscipline scandaleux. Si les
chiffres de l’épidémie, établis dans des conditions auxquelles nul ne comprend
rien, semblent bien pires en France qu’ailleurs depuis septembre, c’est parce
qu’une minorité fait absolument n’importe quoi : les fêtes et les rassemblements,
des réunions non indispensables à domicile hors de toute précaution sans la
moindre considération pour autrui.
Entendu de vive voix : «Moins de 60 ans, rien à foutre des autres,
moi, je risque rien». Ces manifestations d’incivisme vont d’ailleurs de
pair avec la lâcheté. 72% selon Ifop sont prêts à accepter un nouveau
confinement, prêts à se laisser boucler, enfermer, emprisonner de nouveau. Un troupeau indiscipliné, mais un troupeau
quand même.
Lorsque l'on nous parle, par la presse, d'hôpitaux saturés il faut quand même se méfier car si, effectivement, cela a été, au départ, et comme vous dites à juste raison, la cause du confinement cela n'a quand même pas été LA VERITE. En effet, par la suite, c'est-à-dire après le confinement, des hôpitaux se sont tout à coup manifestés, ici et là, pour nous faire savoir que, eux, n'avaient pas été saturés ! Donc qui croire ?! N'est pas facile de dire, pour le gouvernement, que les hôpitaux sont saturés quand les gens qui ne sont ni du pouvoir ni de la presse, quant à eux, n'ont aucun moyen de vérifier la chose personnellement, si ce n'est par l'une ou l'autre de leur connaissance travaillant dans un hôpital qui peut leur dire alors, en vérité, si ce dernier a été ou non saturé ?
RépondreSupprimerPar ailleurs, on sait que la France a perdu sa souveraineté puisque c'est Bruxelles qui donne le LA. Dans ce cas, puisque la dernière info d'hier concernant Bruxelles est que Bruxelles ABANDONNE LE MASQUE, alors pourquoi les pays européens ne suivent-ils pas son exemple ?! En principe, le principe du sens et du bon sens, quand la tête pensante fait, automatiquement le corps suit. Donc pourquoi le corps européen, dans lequel il y a la France, ne fait-il pas là, concernant le masque, ce que la tête européenne (Bruxelles) fait ? Pourquoi pas "Bas les masques" ?!