LES SÉFARADES SINGENT LES ORTHODOXES ASHKÉNAZES
Par Jacques BENILLOUCHE
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Chefs ashkénaze et séfarade |
Pour un séfarade convaincu, il est difficile d’admettre que les gens
de sa communauté renoncent à leurs racines pour singer les hommes en noir qui
ont importé leurs traditions des Shtetels, les villages pauvres d’Europe de
l’Est. Les religieux orientaux ont rejoint en masse le courant ashkénaze, aussi
bien en Israël mais surtout dans la diaspora. Des fidèles, dont les familles
sont originaires de Tunisie et du Maroc, ont trouvé une justification douteuse
à leur mutation vers le monde des hommes en noir.
Le futur roi Hassan II à la synagogue de Casablanca, les hommes en noir sont rares et les borsalino aussi |
Pour eux l’explication est simple ; depuis une soixantaine
d’années, la communauté séfarade, qui a été déracinée, n’a plus engendré de
penseurs de qualité, en capacité de produire des textes personnels innovants et
fondateurs sur la pensée juive. Or il est indispensable de différencier la
pensée séfarade, déclinée par les Juifs ayant vécu en milieu musulman, du judaïsme
ashkénaze suivi par les Juifs ayant vécu en milieu chrétien.
L'Oranais Léon Ashkenazi, alias Manitou, a certes fait redécouvrir la pensée
juive à toute une génération mais il s’est inspiré des cours suivis à la
Yeshiva du Rav Yehouda Kook et du Rav Shlomo Binyamin Ashlag. Il n'a pas rédigé
de textes fondateurs qui fassent autorité. Benny Lévy n’a pas eu le temps
de marquer le judaïsme de sa touche séfarade. En 1997, il a été détaché pour
créer l’École doctorale de Jérusalem. Mais en s’installant en Israël, il n’a
pas innové et s’est contenté de populariser la pensée d’Emmanuel Levinas,
philosophe d'origine lituanienne. Benny Lévy a fait la connaissance du rabbin
Moshe Shapira et est devenu son disciple. Or Moshe Shapira, né en 1935 à Petah
Tikva, fils du rabbin Yitzhak Meir Shapira, de Skotzvyl en Lituanie, lui a enseigné
les fondements talmudiques inspirés des Ashkénazes. Il avait certes commencé un
essai sur le messianisme juif moderne mais sa mort a brisé son étude
lévinassienne.
La plupart des rabbins séfarades n’ont
pas suivi d’études profanes de haut niveau ; alors ils ânonnent des
discours naïfs et se bornent à s’inspirer des écrits et des commentaires des
Grands du passé. Même le rabbin Ovadia Yossef, qui était une encyclopédie
vivante capable de réciter par cœur des textes entiers, n’a produit aucun
texte personnel hormis des textes de loi à essence politique. Or la
nouvelle génération des jeunes religieux, plus exigeante, attend qu’on l’aide à
réfléchir face à l’évolution du monde et de la société juive et à Israël en
particulier.
Alors, la nouvelle
vague de rabbins séfarades, qui se sent démunie intellectuellement, est
impressionnée par la dynastie des rabbins Soloveitchik, de Haym et de son
grand-père Chaïm Halevi (1853-1918), rabbin de Brest Litovst (Brisk en
Polonais) dans le sud-ouest de la Biélorussie, savant talmudique dont le génie
fut rapidement reconnu et qui fut perçu comme le fondateur de l'approche
populaire vis à vis de l'étude talmudique du judaïsme.
Haym, son petit-fils né
en 1937, est le seul fils de Rabbi Joseph B. Soloveitchik. Il est diplômé de
l’École Maïmonide que son père avait fondée à Brookline (Massachusetts), puis a
reçu son BA diplôme de Harvard College en 1958. Après deux années d'études
universitaires à Harvard, il a déménagé en Israël et a commencé ses études vers
une maîtrise et un doctorat à l'Université hébraïque de Jérusalem où il a
enseigné jusqu'en 1984 avec rang de professeur titulaire. Il avait aussi enseigné
à l'Université Yeshiva (études talmudiques) jusqu'en 2006. Il est reconnu comme
historien contemporain de premier plan, expert en loi juive. Une grande partie
de son travail s’est concentrée sur l'interaction de la Halakha avec
l’évolution des réalités économiques. Son essai «Rupture et reconstruction», considéré comme une importante déclaration sur l'état du
judaïsme orthodoxe contemporain, a traversé les frontières.
Hayim Soloveitchik |
De telles grandes têtes
pensantes manquent parmi les orientaux malgré la renaissance juive moderne. Les
rabbins séfarades se contentent d’études religieuses sans s’intéresser aux
matières profanes. Pourtant il est courant de voir parmi les rabbins ashkénazes
des titulaires de diplômes d’ingénieur qui leur assurent une plus grande
crédibilité lorsqu’ils dispensent des cours à leurs fidèles. Le Grand rabbin
Joseph Sitruk n’avait pas son bac et cet échec le poussa à entrer à l’école
rabbinique qui lui offrait de nouvelles perspectives.
Nous sommes loin des
moments d’exaltation mystique des siècles passés, lorsque le ghetto maintenait
par son autonomie religieuse, culturelle et administrative la cohésion de la
communauté. La philosophie des Lumières des 17ème
et 18ème siècle permit l’amélioration de la situation politique des
Juifs, grâce à leur émancipation sous l’influence des révolutions française et
américaine. Mais cette évolution fut lente et décevante dans les pays
germaniques, et quasi inexistante en Europe de l’Est et dans les pays musulmans
où les idées nouvelles eurent du mal à se propager dans la communauté alors que
les Juifs s’interrogeaient sur leur place dans le monde moderne.
Une première réponse
fut fournie par La Haskala, qui chercha à apporter le savoir et les
idées modernes à un vaste public juif en utilisant des textes en hébreu
moderne. Le philosophe Moses Mendelssohn fut le pionnier dans le Berlin du 18ème siècle.
Mais son programme, qui consistait à associer l’enseignement moderne à la
pratique orthodoxe stricte, resta sans effet. Ses efforts conduisirent plutôt à
l’assimilation, voire au baptême chrétien en vue de la promotion sociale. En
revanche, La Haskala eut plus d’effet dans le sud de la
Pologne (Galicie), où elle se manifesta par un renouveau de l’étude de l’histoire
et de la littérature juives en utilisant des méthodes modernes de critique, la «science du judaïsme» ; ce mouvement se poursuivit en Allemagne avec
un grand succès.
En Russie, une
tentative similaire d’assimilation sous le slogan «Être un Juif chez
soi et un homme partout ailleurs», échoua en raison de la politique
violemment antisémite du gouvernement. À sa place se développa un mouvement
nationaliste juif, qui s’exprima d’abord en hébreu, plusieurs décennies avant
l’avènement du sionisme politique. Dans les centres urbains, un mouvement
socialiste juif, dont les membres s’exprimaient en yiddish, vit bientôt le
jour.
De nouvelles formes
d’organisation de la synagogue furent appliquées au 19ème siècle. Les Yeshivot se limitèrent à l’enseignement du Talmud et à ses
commentaires. Des séminaires rabbiniques modernes furent fondés pour des
étudiants qui devaient apprendre l’histoire et les traditions juives pour
obtenir un diplôme universitaire. Des œuvres majeures écrites sur la théologie
juive témoignaient de l’influence de la philosophie de Kant. Mais un phénomène
radicalement nouveau fit son apparition dans des mouvements qui prônaient la
laïcité de la vie des Juifs en refusant la religion remplacée par des activités
politiques et culturelles.
La Shoah fut un choc
pour le judaïsme contemporain car l’oppression officielle et la haine se
généralisèrent en Europe de l’Est, et l’antisémitisme prit également de
l’ampleur en Occident. Les penseurs juifs affichèrent alors un sens toujours
plus aigu du tragique de la vie humaine. La tendance nationaliste juive se
concrétisa dans le sionisme qui désigne à la fois Jérusalem, la terre et le
peuple d’Israël. Contesté à l’origine par de nombreux chefs religieux de toutes
tendances et par les socialistes juifs, le sionisme trouva dans le cours des
événements la justification de son projet. Si les experts religieux peuvent à la rigueur donner
acte de l’absence de «lumières modernes séfarades», ils n’arrivent pas
à expliquer pourquoi les séfarades singent les ashkénazes au sein du courant
ultra-orthodoxe alors qu’ils pourraient avoir leur propre originalité. Les
Juifs du Maroc, issus de familles religieuses érudites, en grand nombre en
Israël et à Montréal se sont en effet engouffrés dans le monde ashkénaze sans
mesurer les conséquences de leur éloignement de leur culture et de leurs
racines. Certains apprennent le Yiddish pour intégrer des écoles talmudiques à
Londres. Si l’habit ne fait pas le moine, la tenue noire, tenue de deuil et
symbole de l’exil, constitue aujourd’hui l’uniforme imposé dans les Yeshivot.
Les étudiants séfarades qui y sont admis doivent renoncer à leurs coutumes.
Le monde ashkénaze
constatait un effritement régulier de ses fidèles atteints par l’assimilation. Pour
attirer à eux de nouveaux adeptes, les orthodoxes décidèrent alors de
s’organiser politiquement en créant le parti Agoudat Israël, lors de leur
première Convention à Katowice (Pologne) en 1912. Mais ils manquaient
d’hommes et le seul vivier se trouvait alors en Afrique du Nord où les Juifs séfarades
étaient sous l’influence de l’AIU (Alliance Israélite Universelle), accusée
alors d’être à prédominance laïque. En effet l’AIU avait collé à la culture
française importée par le colonialisme français qui devenait le seul moyen pour
les jeunes Juifs de gravir l’ascension sociale. Les orthodoxes se mirent à l’ouvrage en envoyant leurs
«missionnaires» en Afrique du Nord.
Les Marocains d'Em Habanim en tenue "civile" |
Un rabbin d’origine
lituanienne, Zeev Halperin, fut d’ailleurs chargé de contrer l’AIU en créant un
réseau scolaire Em Habanim au Maroc. Il arriva à tenir dix ans avant d’être
expulsé par les autorités coloniales françaises, probablement sur insistance
des dirigeants locaux communautaires qui n’appréciaient pas son activisme
anti-marocain. Pour les orthodoxes ashkénazes, la situation devint critique
après les destructions de la Shoah qui vit le monde de la Torah subir des
pertes irréparables parmi ses éléments les plus actifs, les plus influents et
les plus brillants. Les Américains aidèrent à la reconstruction de la vie juive
en Europe en créant de nouvelles Yeshivot avec l’aide de l’Agoudat Israël mais
le potentiel humain manquait. Ils puisèrent donc dans le vivier marocain les
meilleurs élèves pour diffuser leur idéologie Hachkafa, la vision du monde
concernant la pensée et la philosophie juive.
La création de l’État
d’Israël et l’immigration en masse de Juifs en provenance du Maroc fut une
source inespérée pour Agoudat Israël qui pouvait offrir son système éducatif
indépendant en ratissant au sein des populations séfarades des villes de
développement. La religion se politisa et sortit des synagogues contrairement à
ce qui se faisait en Afrique du Nord. Le parti usa de la politique comme moyen
efficace pour diffuser son idéologie à des jeunes souvent pauvres et incultes,
mais avides de savoir.
Yeshiva |
Alors les séfarades,
qui se pressaient dans les écoles ashkénazes pour recevoir une formation
talmudique de qualité, se sentirent obligés d’abandonner leurs rites et
pratiquèrent de manière plus rigoureuse la loi juive. Les orthodoxes les
accusaient en effet de laxisme car ils s’intéressaient plus aux traditions qu’à
la Halakha, la stricte loi juive. Les Marocains finirent par renier leur
identité parce qu’ils se sentaient inférieurs, au moins socialement. Les élèves
séfarades furent convaincus par leurs maîtres que l’enseignement importé
d’Europe de l’Est, qui s’inspirait de la vision d’avant la Shoah, était le
meilleur. Alors, par mimétisme, plusieurs d’entre eux refusèrent le modernisme
et s’éloignèrent du sionisme parce que leurs inspirateurs leur avaient inculqué
que l’État juif ne pourrait être créé que par le Messie et non par l’homme.
L’organisation du monde séfarade sur
ses propres bases, symbolisée par la création du parti Shass, fut une tromperie
sinon une illusion. Conçu pour attirer les séfarades, il fut fondé
par le rabbin Eléazar Shakh (1899-2001), leader ashkénaze ultra-orthodoxe
non hassidique. Le rabbin Ovadia Yossef ne fit que le suivre dans ce projet. Shakh
tenait à créer une mouvance non lituanienne pour partir à la conquête des Juifs
séfarades traditionnels. Pour se dissocier d’Agoudat Israël, il créa à ses
côtés un parti lituanien, Deguel Ha torah (drapeau de la Torah). Dans tous ces
projets, le rabbin Ovadia Yossef ne fut que l’obligé du rabbin Shakh car le
parti Shass n’arriva jamais à se séparer de l’influence ashkénaze puisque les
Yeshivot sont toujours dirigées par la mouvance lituanienne et qu’une certaine
discrimination existe à l’encontre des séfarades par l’imposition d’un quota
d’orientaux dans les Yeshivot ashkénazes. D’ailleurs les uniformes des élèves
sont différents pour les deux communautés qui sont séparées par un mur à
l’intérieur des écoles. Le parti Shass ne fit rien contre cette discrimination
car il tenait à ce que ses enfants fréquentent les structures ashkénazes plus
performantes. La volonté des séfarades de ne pas se distinguer les poussèrent à
adopter la tenue traditionnelle des gens du Shtetel.
Levinas |
L’absence de grands
penseurs séfarades semble encore se confirmer aujourd’hui. Il est difficile de
citer une seule personnalité religieuse charismatique orientale. Il existe pourtant actuellement en France une école de pensée
juive très vivante, intégrée dans les universités nationales de Paris et de
Strasbourg, dont la réflexion porte avant tout sur l’éthique. Mais son
illustre représentant est Emmanuel
Levinas, philosophe français d'origine lituanienne qui a drainé autour de
lui les intellectuels venus d'Afrique du Nord.
Il y a
aujourd'hui un retour à la religion chez les jeunes. Les courants de pensée
exclusivement juifs jouissent actuellement d’un grand dynamisme. La pensée
mystique, inspirée de la kabbale et du hassidisme, a toujours un bel avenir
devant elle. La création d’un État juif et les questions du monde moderne
rassemblent aussi les conditions requises pour un renouveau de la pensée. Et
l’approche des textes par l’exégèse connaît un regain de ferveur certain depuis
la Seconde Guerre mondiale. Mais les Séfarades n'ont plus de modèle au sein de
leur communauté; ils sont contraints d'aller voir «la concurrence».
J'attends de lire des que possible cet article au titre allechant qui hélas me semble criant de vérité! Le judaisme sepharade est pagocyté de plus en plus par les ashenazes orthodoxes en noir. Malheureusement trop de jeunes sefarades incultes se laissent prendre en raison de la méconnaissance des sources de leurs propres rabbins...mais aussi pour se mettre au diapason communautaire afin de se faire accepter au prix de renoncements identitaires et culturels. Le pire exemple qui me vient à l'esprit est celui du Rav Attia chef de la communaute de Mexico, un grand maitre, un grand kabaliste erudit. Celui ci avait écrit dans l' année 1925 une lettre célébre adressée aux chefs des communautes askenazes d'Europe notamment d'Allemagne et de Pologne ainsi qu'à leurs grands rabbins leur faisant savoir ceci :1) Le peuple Juif s'est lui meme imposé un trop long exil et aurait du entrer en Terre d'Israel depuis deja qq siécles. 2) que ne le faisant pas ils se mettent en danger.3) Qu'en persistant a rester dans l 'Europe les juifs vont finir "brulés" -ce sont ses propres termes quasi prophétiques en 1925. Bien sur cet appel fut ignoré entre autres raisons par la mauvaise habitude de l'Exil bien connue chez les juifs et aussi parce qu'un rabbin séfarade n'a pas l'importance de ces chefs de communaute ashkenaze. Résultat :les jufs furent effectivement brulés .Certains de ces grands rabbins askenazes qui ont échappé a la Shoah ont reconnu leur faute une fois en Israel. Cette lettre fut annexée à la premiere édition d'un livre appelé :"le Pardés Rimonim. Pourtant cette lettre fut supprimée de la 2 ième édition par le fils du Rav Attia qui la jugeant trop "sioniste" risquait de mettre en cause son integration dans la comunauté orthodoxe askenaze. No comment !!!
RépondreSupprimerAussi désolant d'entendre des sefs parler de "tchulant" et dire "Gutt Shabes" que de voir, en son temps Michael Jackson se mettre dans un caisson pour se blanchir la peau.
RépondreSupprimerPlus sérieusement, il y a aussi un problème de diffusion des textes. Il a fallu aller fouiller à la bibliothèque universitaire de Guivat Ram pour retrouver les ouvrages de mon ancêtre Rabbi Raphaël Elbaz de Sefrou. Et quand je parle de lui à des érudits ashkénazes, dans le meilleur des cas, ils m'opposent une condescendance polie.
Cette influence des orthodoxes et ultra-orthodoxes ashkénazes est une catastrophe pour le judaïsme, un recul dans la pensée, une sclérose de l’esprit, un retour à l’obscurantisme moyen-ageux
RépondreSupprimerje suis d'accord avec jacques Busseuil
RépondreSupprimerje trouve déplorable que les juifs marocains s'habillent comme des juifs de Pologne du ... 18 eme siecle
cela dit, il y a aussi le "mépris " de la société israélienne du début pour les nouveaux arrivants des années 50, 60 etc sans se rendre compte de la réalité sociologique et économique de ces alyots....
Un article très riche qui devrait servir de tremplin pour aller --et ce serait une première --au fond des choses.
RépondreSupprimerQu’est-ce qu’être sépharade ? est-ce une ethnicité ou une façon de penser le judaïsme et le monde ? Qui est sépharade ? En quoi le judaïsme sépharade se différencie-t-il du judaïsme ashkénaze ? Pourquoi cette obsession sépharade de l’éthique ? Peut-on être à la fois hassid et sépharade ? Seulement si on considère que le sépharadisme n’est qu’un amas de coutumes et de recettes culinaires et non la philosophie religieuse qu’il est vraiment. Etc. etc.
Un sujet qui mériterait un fil permanent et facilement accessible.
Un article très riche qui devrait servir de tremplin pour aller ---et ce serait une première --- au fond des choses.
RépondreSupprimerQu’est-ce qu’être sépharade ? est-ce une ethnicité ou une façon de penser le judaïsme et le monde ? Qui est sépharade ? En quoi le judaïsme sépharade se différencie-t-il du judaïsme ashkénaze ? Pourquoi cette obsession sépharade de l’éthique ? Peut-on être à la fois hassid et sépharade ? Seulement si on considère que le sépharadisme n’est qu’un amas de coutumes et de recettes culinaires et la philosophie religieuse qu’il est vraiment. Etc. etc.
Un sujet qui mériterait un fil permanent et facilement accessible.
Bonsoir , l’article est très bien écrit je regrette juste le titre accrocheur et excessif
RépondreSupprimer@ Laurent
RépondreSupprimerSelon le Larousse, Singer = Imiter maladroitement ou d'une manière caricaturale.
Excessif ??
Oui , excessif
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerdommage une part d'intelligence s'envole ..... merci pour votre article
ps comme quoi la raison n'est pas toujours pris dans son ensemble , et celle qui met son cœur et l'exprime , ne doit pas ce soumettre à celle intellectuel.... (elle peut en faire partie mais sans ce renier)
dommage une part d'intelligence s'envole , car renier celle qui vient du cœur , n'est pas pour enrichir celle de l’intellect. c'est en quelque sorte ce renier soi même .... je les voyaient complémentaire .....
RépondreSupprimerJ'entends le coeur des pleureuses et c'est assez pitoyable. Pour des raisons historiques que l'article reconnait le judaïsme séfarade ne portait plus de fruit et le judaïsme ashkenaze avait une histoire puissante depuis la Haskala.
RépondreSupprimerIl y a 25 ans les mêmes propos médiocres étaient entendus en Israêl comme à Paris. Rien ne change sauf le désir de voir les Juifs séfarades trainer dans les rues de Paris en djelaba à tzitzit. C'est le folkore qui vous manque tant?
Un sefarnaze qui ne comprend pas l'utilité de telles querelles de cloché (clochemlerde).