LE GÉNOCIDE ANNONCÉ
Le billet d'humeur de Jean SMIA
Un commandant pershmerga |
Selon
la tradition génocidaire turque, Erdogan bombarde actuellement des villages
kurdes, il a amassé des troupes d’envahissement à sa frontière et ce, pendant
que nos media, complices tacites, s’affairent à nous faire regarder ailleurs. Ces
Kurdes, qui sont une nation à part entière, restent ignorés de nos ambassades
et des sympathies médiatiques car leurs bureaux de com ne peuvent
surenchérir sur la manne provenant des Frères musulmans et autres Qatar.
Le
prétexte «d’intérêts commerciaux régionaux» est symptomatique de notre
actuelle lâcheté diplomatique et reste un faux alibi. Pourtant le monde entier
a été témoin de l’héroïsme, du courage, du patriotisme et de la vaillance de
ces combattants et combattantes kurdes dans leur lutte contre l’obscurantisme.
Après
la dislocation de l’empire ottoman, les accords Sykes-Picot ont omis la nation
kurde et ont réparti sa population sur la Turquie, l’Irak, la Syrie et l’Iran.
Or, les frontières actuelles de ces quatre pays, que les dirigeants respectifs
défendent avec tant de véhémence, n’existent que par les accords Sykes-Picot et
non par une présence nationale historique. Ainsi, aujourd’hui, quatre pays aux
frontières artificielles, s’opposent à la création d’un État-nation Kurde.
Pourtant,
en raison de la mentalité de sa population, le pays kurde serait un des rares
pays où pourrait s’instituer un islam paisible et fraternel, où les femmes sont
libres et existent socialement : ce à quoi ces quatre pays sont viscéralement
hostiles. À l’instar de tous les dictateurs, les dirigeants de ces quatre pays
ont besoin d’un ennemi extérieur pour faire passer au second plan la grogne
sociale intérieure et, ainsi, pouvoir accuser les protestataires de traîtres à
la nation ou de complices de tentative de putsch.
Bien
entendu, on ne peut compter sur l’Europe, prisonnière de l’Otan, pour envisager
de tenter d’empêcher un massacre de Kurdes et de se retrouver accusée de se
mêler d’affaires intérieures d’un pays «allié». Cependant, il reste un
détail : Trump a des troupes dans le pays kurde, tout proche de l’endroit
qu’Erdogan envisage de conquérir.
Trump
va-t-il évacuer ces troupes et le laisser faire ou va-t-il riposter ? Personnellement
et au vu du comportement épidermique du personnage, je crois qu’Erdogan risque
de prendre une baffe. Car sortir la Turquie actuelle de l’Otan serait plus
préjudiciable à la Turquie qu’à l’Otan.
Et
en évacuer les bases confisquerait à Erdogan de futurs otages.
Je suis d'accord avec votre analyse : les pays européens, qui ont été incapables de s'opposer à l'extermination des Chrétiens d'Orient, ne lèveront pas le petit doigt pour sauver les Kurdes d'un massacre. Mais ne perdons pas de vue que les Kurdes en Irak, et en Syrie disposent encore de forces armées bien équipées, ce qui pourrait changer un peu la donne.
RépondreSupprimerspero con tuttoil cuore che tutti gli amoci di face booke dicano qualcosa contro questo genocidio annunciato dei pechmerga curdi,un popolo a cui noi dovremmo toglierci il capello di fronte al loro coraggio e alla loro giusta battaglia....
RépondreSupprimerC'est triste de voir cette communauté internationale aveugle à ce point de ne pas voir que la vraie injustice actuellement touche bien le Peuple Kurdes écartelés sur quatre pays de dictature et de despotisme. En fait la préoccupation prioritaire actuellement au plan international, doit être celle du droit aux Kurdes d'être indépendants et libres chez eux au Kurdistan.
RépondreSupprimerAllez le peuple kurde! Le peuple oublié de la communauté international, trop ficalisée qu'elle est sur l'obsession pathologique d'Israël. Pour un kurdistan libre et indépendant! Sus aux dictatures effroyables que sont l'iran, l'irak, la syrie, la turquie, qui martyrisent vraiment ce peuple, qui constitue une vraie nation ...c'est étrange, l'onu , ce machin repaire de gangsters malhonnêtes,obnubilée par israel, est totalement taisante sur cette injustice fondamentale.
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