TÉMOIGNAGES SUR LES RATÉS DE L’ALYAH
Par Jacques BENILLOUCHE
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Bien sûr, il n'est pas de bon ton de critiquer Israël sous peine d’être accusé d’être antisioniste, pire de «gauchiste». Mais il est important de rapporter des faits avérés dans le but de trouver des solutions à certains problèmes des francophones. Il faut lancer un cri d’alarme pour faire bouger des dirigeants peu enclins à s’intéresser à une communauté qui fournit, bon an mal an près de 4.000 immigrants sans qu’aucun effort ne soit exigé.
Mais
l’inquiétude vient des retours vers la France qui dépassent la normale, avec
le risque évident d’une publicité négative. Le plus grave concerne des jeunes, la sève du pays, de diplômés bloqués dans leur essor, qui n'attirent pas l'attention car ils restent discrets. Même s’ils souffrent de leur échec,
les «Yordim» ne parlent pas, rasent les murs pour ne pas être
contraints de critiquer le pays qu’ils ont chéri, et considèrent que leur
expérience négative ne doit pas freiner l’engouement pour Israël.
Nous
disposons de dizaines de témoignages écrits sur des expériences douloureuses qui
doivent être contées pour réveiller la conscience des dirigeants et de celui
qui se fait fort de régler les problèmes d’un coup de baguette magique, Meyer
Habib. Les gens s’adressent à nous parce qu’ils sont convaincus que nous sommes
un media indépendant, insensible aux pressions des annonceurs.
Histoire d’un échec par Alain B.
Nous
sommes des gens d’une grande banalité. Très liés à une famille, que nous avons
eu beaucoup de mal à constituer (mais c’est une autre histoire), appartenant à
ce que l’on peut appeler la classe moyenne, un peu plus cultivés que la
moyenne, aimant la France sociale, laïque et républicaine, tout en étant très
attachés à notre caractère juif.
La
conjonction d’une modeste retraite, de la présence à Tel Aviv de notre fille et
de l’élection de Nicolas Sarkozy nous a conduit à faire notre Alyah. La vie en
Israël nous paraissant moins chère, nous espérions y être à l’aise. Notre décision,
qui surprit nombre de nos proches, fut applaudie chaleureusement par notre fils
qui y voyait une occasion de faire, après sa licence, un troisième cycle
international.
Nous
rêvions de nous retrouver tous les quatre réunis et solidaires. Notre choix, dicté
avant tout par des considérations économico politico familiales et en aucun cas
religieuses, allait enfin nous permettre de vivre en paix et dans une certaine
aisance notre retraite en famille. Nous sommes installés dans un magnifique
duplex en haut d’un immeuble presque neuf avec une immense terrasse, le tout
pour un loyer de 1.000 euros. Et pendant tout ce temps l’euro a inexorablement
perdu une énorme partie de sa valeur, les loyers ont augmenté de 5% chaque
année, la vie est devenue aussi voire plus chère qu’à Paris. D’année en année
notre pouvoir d’achat s’est plus qu’érodé il s’est désintégré. Et nous voilà en
2017, avec un loyer de 2.000 euros, un pouvoir d’achat réduit de moitié, dans
un pays en proie à la pire de ses crises et sans nos enfants.
Voilà
c’est cela la vie de retraités franco-israéliens à Tel Aviv. Une vie qui est
tout sauf monotone, faite de hauts et de bas, de chaleur humaine, de sentiments
affichés sans détour avec ferveur. Ici on vit chaque jour comme si l’on devait
mourir demain et cela donne une telle intensité a la vie qu’on se rêve
immortels. Ici on frôle le drame à chaque instant et pourtant on ne pleure pas
sauf de joie.
Israël
est-il aujourd’hui un pays pour retraités modestes, laïques venant de la zone
euro ? La vie y est devenue trop chère
sous l’effet d’une politique aveuglément libérale, de monopoles assoiffés de
pouvoir et de richesse et d’une spéculation immobilière débridée. Et ce coût
est trop dépendant du cours des devises. L’intégration est difficile pour ceux
qui ne parlent pas hébreu, d’autant plus difficile quand on ne travaille pas et
que l’on ne bénéficie pas du passage par Tsahal et que l’on ne peut compenser
cet aspect grâce à sa ferveur religieuse.
Peut-on
se priver de l’art de vivre français ? Peut-on
facilement s’adapter à une vie dans laquelle les parents, les enfants et les
petits enfants sont séparés par des milliers de kilomètres ? Où l’on prend
l’avion comme on prend le bus ?
C’est
un déchirement pour nous, mais nous ne pouvons pas vivre plus longtemps à Tel
Aviv et nous ne pouvons pas envisager de vivre dans une autre ville. Nous
n’avons malheureusement pas assez d’argent pour rester dans une ville de plus
en plus réservée aux riches. C’est pourquoi nous partons le cœur serré et plein
de souvenirs positifs.
Corinne
L. a travaillé comme jeune journaliste à un salaire de 5.000 shekels, après avoir quitté un haut poste de communicante à Paris pour
immigrer en Israël. Le plus simple est d’entendre son témoignage
poignant :
« Je
vous écris parce que je suis arrivée en Israël le 5 octobre 2016. Pour y vivre.
Tenter l'aventure. Je ne suis d’aucune idéologie particulière. Peu encline à
céder à la propagande déguisée. Je suis juive mais pas férue de la pensée
unique. Donc arrivée en Israël, j’ai trouvé un travail dans un media
francophone. Jusque-là, sur le papier, tout va bien. Mais la vérité est toute
autre. De galère en galère. Des routes chargées, des produits alimentaires de
base aux prix exorbitants et des gens qui courent sans cesse, sans prendre le
temps du recul, sans réfléchir. J'avais déjà vécu en Israël de 1995 à 2003.
Rien a changé. Rien. L'étau s'est juste resserré. Alors je vous écris parce que
je vais rentrer à Paris, retourner à ma vie rangée où je gagnais 4.000€ dans la
diplomatie. Ou tout est simple et accessible.
Je trouve cela bien dommage mais à ce stade c'est plutôt salutaire. Je
commence à avoir faim. Je me fais inviter à manger chez des amis. Je me suis
surpris à compter mes shekels et cela, je ne peux pas le supporter. Voici
l'autre versant d'Israël. Quant à moi je me fais humilier là où je bosse. Parce
que j’habite à Ashdod, j’arrive vers 10h mais je reste jusqu'à 22h. Douze heures par jour. Ici tout
est notion d'endurance à la souffrance et je crois que je n'en ai pas beaucoup.
Je rentre en France épuisée de tout ce que je vis. Emplie de rien. Aucun
sentiment. Aucun ressenti. Je crois qu'ici la vie n'a de cesse d'user même les
moindres sentiments. Il y a tant et tout à faire ici. Un tableau et un état des
lieux que les Français se jetant dans l'Alyah ne savent pas. J'ai vu femmes et
enfants français faire des ménages à Ashdod, habités par la foi comme par
l'opium pour supporter la douleur de la régression, des valeurs travesties, de
l'humiliation. J'ai vu des pompistes de 75 ans me servir de l'essence tard dans
la nuit, emmitouflés dans des combinaisons de ski. J'ai vu l'absurde. J'ai vu
le sens de marche ou crève. Mais peut-on critiquer Israël ? Je fais mes valises
parce qu'en réalité vivre en Israël ce n'est pas comme s'installer à Londres ou
à New York. Il faut beaucoup plus d'argent, beaucoup plus de contacts, beaucoup
plus de culot et avancer sans scrupules. »
No
comment.
Hélas tant de juifs regrettent leur Alyah...les raisons sont connues et reconnues
RépondreSupprimerLes français sont souvent accusés de tous les maux . Il faut rendre leurs difficultés publiques et médiatiser leurs problèmes . Les français rapportent à l état israelien cinq fois l investissent
RépondreSupprimerLe témoignage de Corinne est particulèrement poignant car absolument vrai.
RépondreSupprimerLe fond psychologique c'est que pour les Israéliens tout nouvel immigrant doit "léékhol hara", comme une sorte de vengeance contre eux pour avoir vécu douillettement à l'étranger.
Les Israéliens veulent en leur for intérieur que les Olims en bavent. C'est pour cela qu'ils se sont bien acclimatés des Russes qui ont commencé par laver les trottoirs. Ca pouvait à la rigueur passer quand tout le pays vivait à la dure avec de faibles salaires. C'est intolérable aujourd'hui quand le coût de la vie est si élevé, et les inégalités sociales si grandes.
Jacques je te conseille d'acheter un gilet pare-balles parce que tu as dit la vérité; la vie que vivent les israéliens n'est pas celle que nous imaginons quand nous y allons en
RépondreSupprimerVacances! Des amis israéliens sont venus en France vivre quelques années pour se faire de l'argent et ensuite retourner en israel,ma. Meilleure amie israélienne depuis un demi siecle me répète Janine surtout ne viens pas vivre ici tu vas rencontrer d'énormes difficultés avec ta fille.un israélien de mes amis ne veut pas faire venir sa mere car elle est malade et selon lui elle ne pourra pas avoir accès aux soins dont elle béneficie à Nice grâce à la sécurité sociale ! Alors faire son alyah oui si on est idéaliste jeune ét plutôt riche sinon on risque de finir comme mon amie Jacqueline qui après 6 mois de galère à natanya vient de retourner en France ! Jeune et pas cossard on arrive à s'en sortir quitte à cumuler 2 jobs. Sinon on devra se contenter de venir tous les ans faire notre BA en passant nos vacances en eretz
Merci Jacques Benillouche pour cet article. Il est très important pour moi et m'ouvre les yeux sur beaucoup de propos qui me sont rapportés.
RépondreSupprimerJe vais rajouter autre chose : l'arrivée des Arabes israéliens sur le marché des services à partir des années 2000 qui ont pris la relève des Russes arrvés dans les années 90. Cela a contribué à maintenir le coût des salaires au plus bas ce qui a accentué les difficultés des Olims.
RépondreSupprimerLà ou des pays comme la France doivent délocaliser pour trouver de la main d'oeuvre bon marché, les Israéliens la trouvent sur place et à deux niveaux : Palestiniens, Chinois, Roumains pour le travail manuel et la construction. Arabes israéliens pour le service (supermarchés, boutiques, hôtellerie, hôpitaux...). Les Olims pensent être en compétition avec les Sabras, alors qu'ils sont mis en compétition avec les Arabes israéliens. C'est pour celaque leur salaire de base décolle difficilement des 6.000 shekels.
La force de l'économie israélienne est liée à la conjonction d'une industrie de pointe vers le haut, et d'une main d'oeuvre qui reste très bon marché vers le bas. C'est la Silicon Walley combinée avec le Méxique dans un même pays. Normalement ca ne se passe pas comme cela : tous les saliares auraient dû augmenter. L'arrivée des Arabes israéliens sur le marché début 2000 a permis de maintenir le niveau moyen des salires au plus bas.
RépondreSupprimerCe n'est rien comparé à la réalité de marché et les concessions que l'on doit faire pour survivre dans n'importe quel domaine....
RépondreSupprimersarah 15 mars 2017
RépondreSupprimerSi j'avais su ,je n'aurai jamais fais mon alya , je travaille comme saiyatte dans un gan ,je gagne 4000 shekels par moi et mon mari cela fait 5 ans qu'il cherche du travail en tant qu'ingenieur en informatique , nous avons puise dans nos economies et n'avons meme plus de quoi prendre un billet d'avion
Mais quelle folie , il a fallu beaucoup d'inconscience pour en arriver la, avec en plus 52 ans, 3 enfants et le sentiment d'un gachis total .devoir recommancer à 0 avec en plus l'epuisement physique et psychologique.
Je regrette, mais je ne tirerais pas de larmes pour les faibles, au nom de quoi, les Francais doivent être traités différemment des autres olims. C'est tellement français de penser qu'on vaut mieux que les autres. Dans ce pays tout le monde en bavent, j'ai fait mon alya il y a un an, j'ai 28ans et travail en usine alors que j'ai pratiquement 10ans d'expérience en France dans le monde du travail, je cumul aussi un travail dans une ferme laitière, je vis en kibboutz, je travail plus de 45heures par semaine pour un salaire variant entre 6-7k, le travail est dure avec dès heures de nuits. Et malgré ça je suis le plus heureux, pour rien au monde je ne rentrerais, ces gens qui viennent 6mois et qui baissent les bras sont faibles, Israël est un pays fort qui ne se décourage pas à la première contrariété. Ça me fera toujours rire de voire ces gens craché sur l'assistanat en France et les émigrés alors qu'ils ne valent pas mieux ici. Rentrez donc en France, bon débarra!
RépondreSupprimerle jour où tu aura des enfants tu comprendras.Il faut comprendre que s'expatrier dans une colonie n'est pas naturel.
SupprimerJe suis scandalisée par le ton et le mépris de votre réponse
SupprimerVous n'avez que 28 ans vivre dans un kibboutz à l'abri des difficultés de logement et je devine sans enfant à charge
Quand vous aurez 52 ans vous critiquerez les autres
Quand vous softirez de votre kibboutz et que vous prendrez la vie israélienne en pleine figure vous pourrez juger ceux qui passes 50 ans ont eu le courage de venir mais pas la force de supporter des sauvages dans votre genre
Oui tous ca c la vérité mai il faut insisté et oublier la France pour arrivée et vivre avec une valeur sur dans le temp comme tous la population Israelien en France aussi y'a des bac plus 5 et qui travaille à la plange en traverse une mondialisation et ç les meilleurs qui gagne malheureusement !!!!
RépondreSupprimerEnfin une voix qui s'élève sans complexe mais avec tristesse sur une réalité israélienne que beaucoup ne veulent pas voir sous prétexte que "l'ennemi est à l'écoute". Si l'alyah n'a jamais été simple pour personne, il faut avouer qu'Israel s'est replié sur ses succès, finances, high tech, etc. et la diaspora n'est plus qu'un parent pauvre négligeable, ou un parent riche qui peut sans peine rejoindre les nouveaux milliardaires du pays. Le sionisme? c'est du passé.
RépondreSupprimeren 1950 israel faisait ce qu'ils faut pour attirer des juifs du monde entier ce n'est plus le cas aujourdhui israel n'a plus besoin de vous vous voulez venir bienvenus vous prefairer rester en france c'est votre problemes mais n'accuser pas israel de vos echecs alors ouyi la vie est dur oui ils faut faire des concessions mais dans quelle pays pouvez vous vivire sans parler la langue moi sa fait 25 an que j'y vie et cela a etait tres dur les 3 ou 4 premieres annee je me suis accroche je ne suis pas retourne en france au bout de 6 mois pourtant comme vous j'avais une situation a paris gerant d'une entreprise je gagner tres bien ma vie et je suis venue ici ou ils a fallus m'en sortir avec un salaire de 3500 shekels les premiere annee oui j'es mis le temps pour retrouver un niveau de vie acceptable et si ont s'accroche alors ici tout est possible et surtout ici quand mes filles sorte le soir je n'ais pas peur pour elle alors quand j'es dit a mes amis il y a 25 an que je part vivre en israel ils me repondaient tu n'a pas peur dans un pay tous le temps en guerre aujourdhui je dit au juifs de france vous n'avez pas peur de la france avec des gouvernements de plus en plus antisemite sa population faite de musulments de migrants et autre personne qui souvent si elle ne sont pas hostile sont acomodante pour vos emigrer a condition qi'ils s'en prennent au juifs et pas a eux
SupprimerLes pères fondateurs du sionisme qui étaient de gauche et avaient pour modèles les kolkhozes, qui sont devenus les kibboutzs en Israël, se retourneraient dans leurs tombes, s'ils voyaient comment la société israéliennne a évolué! Trop d'inégalités, du communautarisme, des religieux intolérants proches du pouvoir et une droitisation extrème d'une certaine frange de la société! Un si beau pays oû les gens doivent encore avoir des abris anti-roquettes, c'est très dommage! Israël doit se reprendre en main!
RépondreSupprimercomme dit le proverbe si les arabe deposes les armes il n'y aura plus de guerre si israel depose les armes il n'y auras plus d'israel alors avant de dire des betises reflechisse
SupprimerPour ne donner qu'un seul exemple parlant, prenez le cas des infirmières françaises qui ont une formation parmi les meilleures du monde, et qui ne peuvent trouver du travail ici en raison du blocage du ministère de la santé lequel est comme chacun sait entre les mains du lobby russe.
RépondreSupprimerLe nouvel hopital Assuta d'Ashdod a voulu recruter des infirmières francophones, et s'est vu opposer un niet ferme du ministère !
Alors que le pays manque cruellement d'infirmières qualifiées et diplômées, les infirmières françaises subsistent ici en faisant des ménages ou en travaillant dans des call center.
Ne pas nommer les choses, c'est ajouter aux malheurs du monde, disait Camus
Entre deux maux, je choisis le moins insupportable, en réalité, parfois les différences sont non pas de degré, mais de nature. La réalité israélienne est très dure pour les personnes fragilisées, les invalides, les personnes âgées, les indépendants, les employés précarisés, les malades, les jeunes au niveau du logement, et un nombre impressionnant de catégories qui ne trouvent pas assez de tribunes pour leurs difficultés ou que l'on n'ose pas entendre ou qu'on ne veut pas écouter.
RépondreSupprimerCela a toujours été le cas, même sous le "régime" travailliste, car la société est faite d'hommes et de pulsions souvent aveugles, de préjugés et de ségrégation injuste, mais cela a empiré depuis l'ère Bibiesque ultralibérale et droitiste. Une grande partie d'entre nous ressentent une sorte de cauchemar quotidien en entendant des attaques en règle contre toutes les institutions démocratiques, et les valeurs sionistes, des attaques qui ont commencé dès 1994. La société évolue et régresse en parallèle et le sentiment d'insécurité dans l'identité de l'état est grande chez beaucoup, de la droite à la gauche parlementaire. Ceci dit, le retour en France est aussi douloureux et illusoire quand on a vécu en tant que Juif autodéterminé que les souffrances réelles de l'Alyah.
Redevenir étranger est un fardeau, sentir l'antisémitisme autour de soi est encore moins supportable quand on sait la bêtise de cette réaction primaire et primate.
@Michael B
RépondreSupprimerAvant d'avancer de tels propos sachez qu'aux années 50 il n'y avait pas de russes pour laver les trottoirs et encore moins pour faire les routes.
Le français fuit la France pour l'antisémitisme et la peur de voir grandir ses enfants dans une société hostile.
Si il pense trouver en Israel la douce France avec la vie facile sans les arabes c'est loupé.
Choisissez un pays occidental bien assis avec des facilités et des aides sociales bien sécurisantes.
L'esprit du francais reste toujours le même. Où qu'il aille, même en vacances, il pense que tout le monde l'attend et reste très surpris quand il s'aperçoit qu'il n'est qu'un numéro!!
Bernard Meyer
Venez à Limoges !
RépondreSupprimerla vie y est bonne, les Juifs y sont présent depuis 10 siècles au moins, vous pourrez vous réinstaller à moindre cout (prendre contact avec le consistoire local)
http://www.lepopulaire.fr/limoges/religion-spiritualite/2015/02/19/le-consistoire-local-invite-les-juifs-de-france-a-choisir-limoges-plutot-qu-israel_11335071.html
Tous ces témoignages et commentaires sont recevables car sincères. Ils reflètent la réalité d’Israël aujourd'hui et une certaine caricature de la France ou je n'ai jamais entendu un membre du gouvernement francais tenir des propos antisémites. Oui, il y a beaucoup d'Arabes en France et on ne peut pas les jeter à la mer .....
RépondreSupprimerJ'ai vécu 10 ans en Israël que ne n'ai pas quitté de gaité de coeur. Entre 1970 et 1980. J'y retourne très fréquemment parce qu'on ne quitte jamais Israël. Mais je ne reconnais pas MON Israël. J'ai travaillé très dur, les 2 et 3 boulots par jour, je connais. Mais l'esprit n'y est plus. l'Ethique n'y est plus, le respect de l'autre n'y est plus. Israël est devenu un pays de riches, insolents qui plus est, ce n'est pas ce qui était prévu ...
Tout ce que vous dites dans ce Bloc est vrai. Tristement vrai. C'est du vécu et c'est triste de se rendre compte combien la vie en Eretz Israël est devenu difficile. Il n'y a pas que ceux qui font leur Alliah qui ont difficile. Les jeunes nés en Israël et qui travaillent ne gagnent pas suffisamment pour pouvoir louer et certainement acheter un appartement. AVANT, les jeunes pouvaient emprunter 100/100 de l'achat et rembourser par mois pendant 10,20,30 ans. Maintenant, ils doivent avancer 40 % de de la somme totale du prix de la maison ou de l'appartement DONC ils ne peuvent pas acheter. En plus l'immobilière a terriblement augmenté malgré qu'on construit de plus en plus avec des immeubles de plus de 34 étages. L'état ne fait rien pour aider les jeunes. C'est une énorme LACUNE. L'esprit sioniste n'existe plus. Tout tourne autour de l'argent Dollars ou Euros. La mentalité a complètement évolué. C'est du chacun pour soi. Puis-je avouer que
RépondreSupprimerc'est décevant, triste ?
https://alyafr.blogspot.com/
RépondreSupprimerSur ce blog, on y trouve toutes les verites sur Israel, pour mieux savoir se preparer avant notre montee.
Je ne pense pas que c'est en faisant des economies que l'on s'en sort en Israel. Le plus important est de vouloir s'integrer au pays, c'est a dire parler l'hebreu, s'entourer d' israeliens (et non de francais, sinon on restera toujours au meme niveau), trouver un travail dans une entreprise israelienne et essayer de comprendre le systeme ainsi que la mentalite israelienne.
RépondreSupprimerOn restera toujours francais au fond de notre ame, mais si l'on fait des efforts, on peut arriver a se sentir bien en Israel. C'est vrai ! il faut beaucoup de patience... Et parfois se suffire de peu. Le materiel est certes important, mais n'oublions pas que le spirituel l'est aussi. Le juif ne peut s'epanouir qu'en Israel !
Apres, cote politique, il y a beaucoup a redire. Quand le systeme changera (systeme base sur l'Amerique, ne l'oublions pas), alors la vie de tout israelien sera bien allegee.
Je souhaite a tous les juifs de diaspora de pouvoir venir en Israel de leur propre initiative, plutot qu'un jour de devoir quitter leur terre natale par la force.