Attentat Bamako |
Où
que vous soyez dans le monde, allumez
votre télé ou votre transistor, ouvrez votre journal, un mot vous sautera aux
yeux, écorchera vos oreilles : terrorisme. À Tel-Aviv, à Jérusalem, à Paris, à Tunis, à
Bamako, couteaux, kalachnikovs, voitures-béliers ou piégées et à vrai dire, on
en a un peu marre. Qui donc nous sortira de ce cauchemar ?
Les
attentats de Paris la semaine dernière ont fait comprendre au peuple de France
que les Juifs et les Croisés n’étaient pas les seuls visés par les terroristes
et, même s’il n’y a pas eu cette fois des centaines de milliers de manifestants
dans les rues de Paris, on a senti une cohésion plus réelle au sein de la
nation. Mais finalement ne nous sentons nous pas un peu seuls dans cette
aventure face à l’avancée massive du
djihadisme islamiste qui s’appelle Daesh, Al Qaeda ou Boko Haram ?
Lorsque
François Hollande prit la décision de se porter au secours du peuple malien
envahi par les rebelles qui voulaient y établir leur califat, il y est allé
pratiquement tout seul, sans mesurer peut-être l’importance de son initiative
et en oubliant que notre pays n’était plus capable de mener, si loin de ses
bases, une guerre longue et difficile.
Il
sait aujourd’hui que cette guerre est planétaire et qu’elle ne peut être gagnée
que par une coalition sérieuse et déterminée. Or sur qui peut-il
compter ? Personne ne veut envoyer de troupes à terre. On ne sait vraiment plus
quels sont nos vrais alliés. On ne sait plus quel rôle ne joue la Turquie dans
cette affaire. On n’arrive pas à distinguer les véritables objectifs des uns et
des autres. Ceci pour dire que cette guerre contre le djihadisme est bien mal
engagée.
François
Hollande est à Washington pour demander
à Barack Obama de l’aider. Semblable démarche a été faite auprès des Britanniques
et des Russes. Il est peu probable que le président américain accepte de
s’engager davantage autrement que par des encouragements et de bonnes paroles. Et
la situation sur place se complique de
plus en plus. Hier un avion russe a été abattu par les Turcs. Finalement on croit gérer un conflit et on se retrouve face à quatre
problèmes : Sunnites contre Chiites, Israéliens-Palestiniens,
Avenir des Kurdes en Irak, Syrie, Turquie et comment seront remaniées les cartes
de la Syrie et de l’Irak.
L'Europe
est complétement perdue, mais à mon humble avis, elle se trompe quand elle
croit, sous l'influence des puissants lobbies pro-palestiniens, que la solution
du conflit israélo-palestinien résoudra tous les problèmes. J'ose penser le
contraire.
Je ne crois pas qu'aujourd'hui l'Europe imagine résoudre le terrorisme par une solution israélo-palestinienne, ce que pouvaient penser certains après les attentats de janvier de l'hyper cacher.
RépondreSupprimerComme l'écrit Anne Sinclair :"
L'unanimité est plus grande qu'en janvier. Cette fois il est vrai, les Français n'ont pas eu le sentiment qu'on assassinait "les autres" - journalistes insolents, policiers banals ou juifs ordinaires - mais leurs propres enfants.
Ce qui m'effraye c'est que la peur engendre le replis sur soi. Le FN qui incarne la haine des autres, va faire "un tabac" aux régionales, comme l'indique les derniers sondages.
Bien cordialement