L’ISLAMISME MÈNE UNE GUERRE CONTRE NOTRE CIVILISATION
Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps
Djihadistes français |
Les corps des journalistes assassinés et des victimes juives du
supermarché casher ne sont pas encore refroidis mais il faut se rendre à
l’évidence qu’ils ont d’abord été les victimes d’une guerre contre notre civilisation. Naïfs sont ceux qui croient que les tueurs agissent
par idéologie politique alors qu’ils sont intoxiqués par une religion anachronique.
Les chefs islamistes, qui arment leurs bras, font croire à leurs ouailles
qu’ils défendent l’islam alors qu’en fait ils mènent une guerre contre notre
civilisation occidentale moderne. L’inculture politique des militants est telle
que leur esprit absorbe tous les poncifs, même les plus débiles ou primaires.
Envahir l’Occident
Certes la liberté de la presse était visée à
Charlie Hebdo mais, plus grave encore, l’islam radical voulait prouver aux yeux
du monde qu’il poursuit son objectif
d’envahir l’Occident pour mieux le contrôler et pour lui imposer la
soumission, signification même du mot islam. Dès lors où la religion se mêle de politique,
il est difficile de s’opposer à un aspect réducteur du Coran et de ses
préceptes belliqueux. Ce Livre, qui prône la nécessité de combattre les
Infidèles, permet de justifier la guerre sainte devenue une obligation pour la
communauté musulmane qui se voit attribuer, en plus, la mission de convertir
les Infidèles.
La doctrine de l'islam est
claire à ce sujet. La Vérité telle qu’elle est recherché par les Musulmans ne
peut être obtenue que par une action armée. Cela explique que les trêves soient
toujours temporaires car le droit international classique, conçu par les
nations judéo-chrétiennes, est illégitime vis-à-vis des lois islamiques. La guerre sainte est une obligation pour l'ensemble de la communauté
musulmane, surtout lorsqu’il s’agit de porter le glaive contre les infidèles.
Ainsi croire que l’attaque
contre Charlie Hebdo vise la liberté de la presse est réducteur. Il ne s’agit
pas de menacer les journalistes car, au contraire, on obtient toujours l’effet
inverse consistant à les galvaniser. Ils se rebiffent, deviennent solidaires et
leur plume devient plus acérée. Les assassins armés par des gourous auxquels
ils obéissent aveuglément, parce qu’ils croient à leur idéologie rédemptrice, avaient
d’autres buts. Ils voulaient prouver au monde qu’ils avaient la mainmise sur la
rue française et qu’ils pouvaient contrôler la conscience des Français. Dans
leur folie destructrice, ils imposaient un choix simple : l’islam radical
et fanatique contre la modernité occidentale. En faisant couler le sang, ils
contribuent à une guerre de civilisation. Il faut semer la terreur et la peur
pour s’imposer à la faiblesse occidentale pétrie du respect du droit. Or la terreur
doit être combattue avec fermeté si l’on veut que perdure notre système libéral
ouvert à toutes les sensibilités.
Erreur
sur la nature du combat
Mais les gouvernements
occidentaux se trompent sur la nature du combat à mener contre la terreur
islamique. Les services de sécurité et de renseignements actuels sont démunis
et désarmés avec un système trop éthique pour se confronter aux méthodes des
barbares. Ces derniers crimes ont démontré les failles du système de renseignement français. Il serait temps, si ce n'est pas encore fait, qu'il collabore avec le Mossad pour affiner les sources d'informations communes.
Trop de droit tue le droit ; ce même droit qui permet à des assassins de circuler librement en France et dans le monde. Pour ne pas donner l’impression de capituler, les gouvernements occidentaux doivent trouver une alternative concrète et efficace dans leur lutte contre les barbares.
Trop de droit tue le droit ; ce même droit qui permet à des assassins de circuler librement en France et dans le monde. Pour ne pas donner l’impression de capituler, les gouvernements occidentaux doivent trouver une alternative concrète et efficace dans leur lutte contre les barbares.
Il faut se défaire totalement des contingences strictement économiques
qui voient dans les pays arabes de bons clients des économies occidentales qu’on
ne doit pas choquer ni contrarier. Fixer uniquement la ligne de notre balance
commerciale rend redevables des soutiens des djihadistes. Il ne faut pas
craindre la vérité en annonçant ouvertement aux populations le problème aigu de la place de l’islam dans notre
civilisation. Nous devons nous battre pour les valeurs de notre civilisation et
pour l’avenir de notre continent. C’est pourquoi, la guerre contre l’islam
radical doit être lancée avec de nouvelles armes et sans complexe parce qu’on
ne peut pas nous imposer une vision rétrograde d’un monde anachronique.
Des armes adaptées
Certes le modèle n’est pas judicieux,
eu égard à notre sensibilité occidentale, mais la méthode radicale utilisée par
le président Al-Sissi a été efficace pour éradiquer l’islamisme dans les villes.
Il perdure certes encore au Sinaï mais il est en voie d’être neutralisé. Nous
devons utiliser les mêmes armes que ceux qui nous attaquent et remiser notre
sensiblerie démocratique aux accessoires des naïfs. Le nouveau raïs égyptien,
Abdel Fattah Al-Sissi, a déclaré la guerre aux islamistes et il a pratiquement gagné.
De nombreuses ONG, qui sont censées défendre les droits de l’homme, et
du même coup, les droits des terroristes, doivent être suspendues parce qu’elles
abritent souvent des hommes du mal. Des dizaines d’associations et ONG islamistes
ont poussé face à la passivité des autorités françaises. Sous prétexte d’opérations
caritatives, elles sont souvent des sources de financement des terroristes. Il faut donc s’attaquer aux sources du mal et de tarir les sources de financement
des islamistes. Par ailleurs le Dieu argent règne sans vergogne partout.
Certains membres de l’UE achètent clandestinement du pétrole aux organisations
terroristes en Irak et en Syrie qui envoient ensuite leurs combattants en
Europe. Bien sûr les prix défient toute concurrence mais notre sécurité
vaut-elle quelques remises sur le prix du baril de pétrole ?
Des méthodes drastiques doivent être mises en place pour lutter contre
les islamistes. La prison est une source de prosélytisme. Des camps fermés
doivent être organisés sous la responsabilité de l’armée qui y imposera un
régime militaire strict, loin des gourous et des prêcheurs. On y enseignera d’abord
la discipline, le respect de l'Etat, le respect de l’homme et de l’uniforme. On reconditionnera le
libre arbitre d'un individu dont le cerveau a été lavé pour qu’il se rende
compte lui-même de l’état d’asservissement dans lequel il était plongé. Il doit se libérer de son lavage de cerveau qui était assorti de violences verbales ou physiques afin de
créer un rapport de domination.
Amalgame
Mais il faut se prémunir contre
l’amalgame faisant des musulmans, qui ne soutiennent pas les djihadistes, des
ennemis au même titre que les terroristes. Abdul Rahman al-Rashed a écrit dans
le journal arabe Asharq al-Awsat : «Tous les musulmans ne sont pas des
terroristes, mais presque tous les terroristes sont musulmans». C’est le
dilemme auquel sont confrontés les gouvernants occidentaux qui doivent trier
parmi les millions de musulmans les centaines de milliers qui soutiennent le
djihad.
Mais les modérés prêchent dans le désert et ne sont pas crédibilisés
par les autorités françaises. Ainsi le chef de la communauté musulmane de
Drancy, banlieue populaire de Paris, l'imam Hassan Chalghoumi, est solitaire
dans son combat contre l’islam radical. Sa voix ne porte pas parce qu’elle
n’est pas suffisamment relayée par les medias. Il a mis en garde, à plusieurs
reprises, les autorités contre les
prêches de certains pseudo-imams dans des mosquées pourtant identifiées. Il
faut que ces imams soient neutralisés ou expulsés.
Imam Chalghoumi |
Parce que Chalghoumi faisait de
l’ombre aux institutionnels musulmans, il a été écarté du Conseil
français du culte musulman et même menacé par certains membres au point que l’État
lui assure une protection personnelle. Les autorités musulmanes doivent évoluer
dans leurs concepts faisant que l’islam ne reconnaît pas la légitimité du pouvoir
temporel. Ils doivent changer les règles car les hadiths et les versets du
Coran justifient l’assassinat de ceux qui contestent ou qui s’écartent de la
charia. Il faut quitter le paradoxe qui a fait de Mahomet un chef politique et religieux.
La distinction entre islam
modéré et radical est illusoire. Les islamistes s'en tiennent à la doctrine
classique, à la tradition historique ainsi qu'aux textes eux-mêmes, le Coran
bien sûr et la Sunna, sur lesquels s'est formé le premier sens du djihad.
Toutes les intrusions non islamistes sont condamnées. Cela explique le combat
contre le sionisme et le refus de l’Arabie saoudite d’une implantation en terre d'islam de
populations qui ne seraient pas converties. Il ne faut pas oublier que c'est
grâce à des appuis étatiques que les réseaux islamistes ont pu développer une
importante logistique armée et financière. Cela n’empêche pas que l'islam
agisse en guerre asymétrique contre les pouvoirs temporels musulmans grâce à
quelques shahids capables d'offrir leur vie en sacrifice.
La guerre contre l'islamisme doit être ouvertement déclarée.
Ah , Mon cher Jacques, quelle clairvoyance, quel courage !....Comment faire entendre ce message à nos gouvernants ? Comment faire comprendre ces vérités à nos amis Musulmans ? Pourquoi ne lisent -ils pas les dernières déclarations du president egyptien Al Sissi, Musulman pratiquant et ennemi de l'Islamisme ? Pourquoi ne pas se rapprocher des Israéliens, spécialistes en terrorisme ? A quoi servent les larmoiements et les défilés à l'heure où il faut agir ? Nous sommes en guerre et cette guerre il faut la gagner
RépondreSupprimerCher monsieur Benillouche,
RépondreSupprimerVoilà qui est dit et bien dit. Mais si vous étiez journaliste de ce côté-ci de la Méditerranée, dans notre beau pays si respectueux de la liberté d'expression, vous auriez les mêmes ennuis que Finkielkraut, Zemmour et autres Houellebecq qui nécessitent une protection rapprochée. De plus, des associations droitdelhommistes ou antiracistes vous traineraient devant les tribunaux.
Pourtant vous avez raison, mille fois raison, et Samuel Laurent, auteur de "Al-Qaïda en France" et de "Sahelistan", ne dit pas autre chose, lorsqu'il reconnaît dans un entretien avec Valeurs Actuelles : "Je suis certain que si rien n'est fait, les chocs entre les différentes communautés vont être de plus en plus violents. Comme l'a déjà montré l'insupportable progression des actes antisémites en France. La société française va se fragmenter davantage et va connaître des soubresauts quelquefois violents, tant que la principale communauté qui vit en France, celle des musulmans, continuera de profiter et d'abuser de la faiblesse de nos élites intellectuelles et de nos dirigeants politiques."
Mais ainsi qu'il le dit par ailleurs : " Seul le peuple français pourra faire sauter cette chape de plomb qui interdit tout débat sur le prosélytisme islamiste. Ce sera de toute manière un combat long, très long."
Et en attendant ce peuple, qui devrait défiler en proclamant : "Je suis Français", se contentera de manifester demain en disant : "Je suis Charlie" !
Très cordialement.
Merci Jacques Benillouche pour cette brillante et lucide analyse.
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