Frappe à Dimas |
C’est dans ce contexte explosif compliqué que survient la
dissolution de la Knesset avec la perspective que la prochaine rentrée
parlementaire et la prise de fonctions du futur nouveau gouvernement , n’auront
pas lieu avant 6 mois au mieux. D’ici- là, Bibi, fragilisé, les sondages
indiquant que 60% des électeurs n’en voudraient plus, n’aura pas
d’opposition parlementaire, mais, sauf imprévu, ne pourra prendre aucune
initiative majeure.
On s’agite déjà dans les partis en vue des
élections prévues pour le 17 mars. Les notions de gauche et de droite n’ayant
manifestement pas la même signification qu’en France, les stratèges
imaginent toutes les combinaisons possibles, même les plus farfelues pour se
maintenir au pouvoir. Le premier ministre s’accrochera à son fauteuil face à
ceux qui voudraient le lui ravir, Qu’ils soient membres ou transfuges de
son parti, comme Guideon Saar ou Moshe Kahlon, anciens associés
comme Avigdor Liebermann, ministre des affaires étrangères, ex-faucon
devenu presque colombe tant il est pragmatique, ou ses adversaires
politiques tels Yaïr Lapid, Tsipi Livni et surtout le leader des
travaillistes Isaac Herzog.
Tout sauf Netanyahou
Allons-nous assister à une campagne du genre «Tout sauf
Netanyahou», comme nous avons eu en 2012 en France «Tout sauf Sarkozy»
avec le résultat que l’on sait ? Les intéressés ont trois
mois pour se livrer à des joutes impitoyables pendant que le peuple
attend que l’on apporte des réponses à ses questions et des solutions à ses
problèmes, alors que l’isolement politique du pays s’aggrave, qu’il est
accusé de crimes de guerre par Amnesty International et que Mahmoud Abbas, dont
l’État encore virtuel a été ou va être reconnu par l’ensemble de la planète, a
obtenu un siège d’observateur à la Cour Pénale Internationale en
attendant mieux.
Un proverbe de chez moi dit : «L’excès de
problèmes finit par faire rire». Oui, cela serait cocasse si le pays ne
traversait pas l’une des crises les plus graves de sa jeune existence. Pas
seulement le pays, d’ailleurs, mais le peuple juif dans son ensemble. Jamais
l’antisémitisme ne s’est mieux porté, jamais les Juifs, israéliens ou pas,
n’ont été aussi haïs.
En France, nous commençons à être vraiment inquiets d’une ambiance qui devient délétère au point que notre ministre de l’Intérieur a décidé que la lutte contre l’antisémitisme devenait une grande cause nationale, mais, il ne suffit pas de le décréter, il faut savoir aussi par quels moyens on peut empêcher une propagande venue d’ailleurs de conditionner et pourrir de jeunes cerveaux et nourrir le djihad.
En France, nous commençons à être vraiment inquiets d’une ambiance qui devient délétère au point que notre ministre de l’Intérieur a décidé que la lutte contre l’antisémitisme devenait une grande cause nationale, mais, il ne suffit pas de le décréter, il faut savoir aussi par quels moyens on peut empêcher une propagande venue d’ailleurs de conditionner et pourrir de jeunes cerveaux et nourrir le djihad.
Jolis scores
D’une étude effectuée par l’Anti-diffamation-league, il
ressort que c’est dans les pays arabes que l’on haït le plus les
Juifs. En Cisjordanie et dans
la bande de Gaza, les habitants sont antisémites à 93%. Ils le sont à
92% en Irak, 87% en Algérie et en Libye, 86% en Tunisie, 81% en Jordanie, où
malgré la signature d'un traité de paix avec Israël en 1994, un grand nombre de
gens s'opposent encore à la normalisation des relations avec Israël. Au Maroc,
ils sont 80 %.
De «jolis» scores donc, surtout dans des pays qui
se sont débarrasses de leurs Juifs ! C’est à dire qu’il y a encore beaucoup de
travail à faire, non seulement dans la répression, mais aussi et surtout dans
l’éducation et l’explication .C’est-à-dire
que nous devons serrer les rangs pour faire front. Surtout en Israël, où les
hommes et les femmes politiques doivent laisser un peu de côté leurs ambitions
et leurs intérêts personnels et
leurs chimères pour
redresser une situation qui ne
cesse de se dégrader.
Beaucoup de travail a faire contre l'antisemitisme? Que d'illusions et de naivete!!! L'homme est ainsi fait qu'il a besoin de se definir un ennemi avant meme de se definir lui-meme (meme notre Thora parle des "Goyims", les autres, ROW (chez les anglophones) etc...
RépondreSupprimerAvez-vous note que tous les pays cites sont pour la plupart des pays qui ont besoin de creer un denominateur commun de haine (rien de mieux que les juifs) en tant que subterfuge a un symbole national commun. Pour les autres pays, il s'agit essentiellement de victimes du malaise socio-culturel.
Que faire contre cela? rien si ce n'est s'affirmer, se defendre jusqu'a ce que la crise passe.
Personne ne peut refaire le monde, et surtout pas les juifs.