LE HAMAS SACRIFIE SA JEUNESSE

LE HAMAS SACRIFIE SA JEUNESSE

Par Jacques BENILLOUCHE
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Quand un régime sacrifie sa jeunesse, pour tout motif quel qu’il soit, il prouve qu’il est aux abois, qu’il entérine son échec et qu’il ne croit surtout pas à l’avenir. Il ne peut engendrer que la colère, le ressentiment et la vengeance. Dix-huit hommes accusés d'avoir «collaboré» avec Israël ont été exécutés dans la bande de Gaza selon la télévision du Hamas, confirmant qu’il contrôle totalement le territoire en y appliquant une chape de plomb. La population de Gaza est soumise au bon vouloir de dirigeants incultes qui font régner la terreur.

Parmi ces victimes, six ont été exécutées en place publique par des hommes portant l'uniforme des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas. Ces exécutions ont eu lieu devant des centaines de fidèles qui sortaient de la prière hebdomadaire du vendredi. La barbarie est toujours au rendez-vous chez ces fous de Dieu.

Un président potiche

         Comment négocier ou collaborer avec des gens qui bafouent les droits de l’homme et même leurs propres lois. Les victimes n’ont eu droit à aucun procès public et à aucune défense digne des lois occidentales. Dans cette affaire le président de l’Autorité, Mahmoud Abbas, a joué le rôle de président potiche puisque, selon les règles palestiniennes, il lui revenait en dernier ressort d’accorder ou non sa grâce. Il a été encore une fois délégitimé à un poste dont on ignore la portée réelle. Selon des informations sécuritaires, certains prétendus expions ne sont que des opposants qui se sont permis de discuter ou de critiquer ouvertement le Hamas sur sa stratégie de guerre contre Israël.

Le Hamas a sacrifié volontairement sa jeunesse en l’engageant dans une guerre perdue d’avance car il savait par expérience qu’il ne pouvait pas se mesurer à Tsahal. En se lançant dans des tirs de missiles, il a mené à la mort plus de 2.000 Palestiniens sans compter les jeunes combattants dont on ignore le nombre et qui se comptent par centaine.

Qu’en est-il d’un pseudo gouvernement d’union dépassé par des militaires qui imposent leurs lois alors que la démocratie implique que l’armée soit aux ordres exclusifs du pouvoir politique comme c’est d’ailleurs le cas de Tsahal. Beaucoup de cinéma nous a été servi à l’occasion de la signature d’un soi-disant protocole de réunification qui devait changer la donne chez les Palestiniens. Ces exécutions prouvent que les islamistes ne sont pas prêts à se démocratiser et qu’ils refusent de s’ouvrir à la civilisation. 
Il faut se rendre à l’évidence que ce qui se passe à Gaza démontre qu’il existe une dichotomie de fait entre deux clans à l’idéologie et aux mœurs différentes. Seule une éradication de la lèpre islamiste pourrait ouvrir de nouveaux horizons à un peuple qui vit depuis 2006 sous le joug de barbus anachroniques.