EXPULSIONS : UN CAS QUI CACHE LA FORÊT
Par
Jean SMIA
copyright © Temps et Contretemps
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Jusqu'à présent, pour tout un chacun, un expulsé était une entité abstraite: une silhouette sans âme. Aucune empathie possible car jamais aucune image ni aucun reportage sur les méthodes d'expulsions, dans un aéroport ou dans une gare.
Or il s'agit bien d'humains enchaînés et bâillonnés qui se
débattent, hurlent et pleurent pour ne pas monter dans un avion et que des
policiers français fixent aux sièges et dissimulent aux autres passagers. On
sait que certains pilotes avaient refusé ce type de passagers. Je ne serais pas
autrement surpris qu'à l'instar des condamnés à mort, on ne leur aurait pas, au
préalable, fait absorber drogues et tranquillisants, à ces expulsés.
Dans ce flou de procédure et de coercition que représente
cet acte, il ne serait pas autrement surprenant, non plus, que l'on choisisse
d'aller vers le plus facile, donc vers le plus docile : ceux qui donnent
leur adresse aux autorités, qui se soumettent aux formalités afin
d'officialiser leur présence, et qui tentent de s'intégrer par les études ou le
travail au détriment de ceux qui choisissent de vivre dans la clandestinité et
de subsister par des malversations.
Étant donné que des condamnés de droit commun, en situation
irrégulière, ne sont plus automatiquement expulsables, car il s'agirait d'une
double peine, il devient plus aisé d'expulser ceux qui ne sont pas
condamnés. Ce qui fait que l'on expulse ceux qui mériteraient peut être de
rester, et que l'on garde ceux qu'il serait préférable de voir ailleurs.
Quant aux conditions et formalités d'admissibilité des
étrangers à venir séjourner, travailler et vivre chez nous, par-delà toute idée
polémique, il me semble qu'elles demandent à être repensées. Car non seulement
elles ne satisfont pas les Français, mais elles ne permettent pas de discerner
ceux qui ont la volonté sincère de s’intégrer à notre société.
RépondreSupprimerMais qui parle de "s'intégrer à notre société", monsieur Smia ?
Personne ne sait même plus ce que ce mot veut dire.
Pourquoi ne pas demander leur assimilation, tant que vous y êtes ?
Vous n'avez pas vu le traitement qui a été réservé à Alain Finkielkraut par les intellos de chez Taddéi, parce qu'il avait osé défendre l'identité française, l'intégration à l'histoire et à la culture de la France ?
On lui a bien fait comprendre que le monde avait changé, qu'on n'était plus dans la France d'Amélie Poulain, il faut se le tenir pour dit.
Très cordialement.
Beaucoup de commentaires dans les médias et au final une famille pas trés recommendable au regard de l'histoire de cette dernière.
RépondreSupprimerIl y a deux siècles ma famille est arriver d'Egypte, c'était de juifs et nous nous sommes intégrer au point que je suis le seul à être retourner à ma religion. Mais pour autant je ne suis pas assimillé au sens ou on le comprend aujourd'hui, je suis Français mais je ne reni pas ma culture originelle !
Ouf ! Je croyais que j’étais le seul dans la ligne de mire de Shlomo qui se cache derrière son pseudo mais je constate qu’il est systématiquement toujours négatif quel que soient les articles et les chroniqueurs.
RépondreSupprimerEn fait il devrait nous montrer ses capacités d’écriture en nous adressant enfin un article qui aurait au moins ses faveurs et qui prouverait l’étendue de son expertise que nous n’avons pas.
Ce serait un plaisir de le publier.