SLATE : SUR LE GOLAN, LA VIE CONTINUE EN
ATTENDANT LES FRAPPES SUR LA SYRIE
Par Jacques BENILLOUCHE
Sur le plateau du Golan, les touristes se promènent comme si de rien n'était et les hôteliers font le plein, comme si le chaos qui sévit à quelques kilomètres de la frontière ne les concernait pas.
Après la
cohue et la panique d’une partie de la population israélienne
pour s’équiper de masques à gaz et l’annonce officielle d’une rupture des
stocks, les esprits se sont calmés et l'on y suit les évènements de Syrie avec
résignation. Inconscience ou témérité, les Israéliens retrouvent leurs
instincts à la veille des fêtes de fin d’année (Roch Hachana commence le 4
septembre) en se rendant vers leur destination privilégiée: les
résidences champêtres de bois et de bambous du Golan, plateau syrien occupé par
Tsahal depuis la Guerre des Six-Jours. Les hôteliers font le
plein comme si le chaos qui sévit à quelques kilomètres de la frontière ne les
concernait pas.
RépondreSupprimerCher monsieur Benillouche,
J'espère que vous me pardonnerez si je vous dis que cet article me fait irrésistiblement penser à une histoire que j'ai lue il y a quelques jours.
Dieu dit : "J'en ai marre ! Dans dix jours, je déchaîne un nouveau déluge sur le monde et cette fois, tout sera noyé, il n'y aura pas d'arche qui tienne."
Le Chrétiens disent : "Il faut profiter de ces dix jours pour demander pardon pour tout ce que nous avons fait de mal."
Le Protestants disent : "Nous devons profiter de ces dix jours pour payer nos dettes."
Les Juifs disent : "Dix jours ! Mais c'est largement suffisant pour apprendre à respirer sous l'eau !"
Très cordialement.