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Tu es droitier ou gaucher ? |
Soudain Israël devient le pays de référence. Intolérable pour
certains. France Inter ouvre le bal et s’indigne : «Comment comprendre la
décision de ne pas vacciner les prisonniers palestiniens en priorité, comme les
autres incarcérés ?». Passons sur
ce «en priorité» insolite et
venons-en au fait : les prisonniers
palestiniens vont eux-aussi bénéficier du vaccin, comme le reste de la
population carcérale. Le responsable du dossier des prisonniers au sein de
l’Autorité palestinienne l’a lui-même confirmé. L’Ambassade d’Israël en France
a condamné ces propos et demandé une rétractation.
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Covid et prison israélienne |
En tout cas lesdits prisonniers, certains purgeant de lourdes
peines pour de sanglants attentats contre des civils israéliens, sont mieux
lotis que leurs concitoyens de Gaza et de l’Autorité palestinienne où l’on
attend encore l’arrivée du premier vaccin faute de s’en être préoccupé à temps,
s’en remettant comme d’habitude à l’aide extérieure. «Sous perfusion
humanitaire, Gaza s’alarme d’une flambée de Covid-19» rapporte Le Monde
du 28 décembre qui cite l’ex-ministre de la santé du Hamas : «Après des
années de blocus, le système de santé à Gaza est sous pression, les ressources
sont très limitées».
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Exercice militaire à Gaza en décembre 2020 |
Que voulez-vous, le Hamas, le Djihad palestinien, le Front
Populaire pour la Libération de la Palestine et quelques autres groupuscules de
la bande de Gaza viennent de se livrer à de grandes manœuvres militaires,
déployant un arsenal impressionnant et envoyant des dizaines de missiles vers
la mer en préparation, selon le Wall Street Journal, pour une guerre possible
avec Israël. Entre le beurre – le bien être de sa population – et les canons –
la volonté de détruire Israël, les dirigeants du Hamas et leurs alliés ont fait
leur choix depuis longtemps.
Quant à l’Autorité palestinienne, qui en est encore à chercher une
source de vaccins, pour ne pas dire à en mendier, elle-aussi a ses priorités. Pas
question d’utiliser les sommes considérables si généreusement dispensées par
des pays arabes frères et les organisations internationales pour la santé de la
population. Il faut assurer le niveau de vie de ses dirigeants et assurer des
rentes confortables aux terroristes emprisonnés en Israël et à leurs
familles. Ajoutons qu’Israël a déclaré
qu’en cas de surplus de vaccins il envisagera d’en faire profiter l’Autorité
palestinienne. Gageons que ces précisions ne décourageront pas les détracteurs
de l’État hébreu.
4 commentaires:
J'ose ! Excellente piqure de rappel de Michèle Mazel. Il est exact que certains y trouvent toujours matière à critiquer. En France, on va à son train. Le grand responsable vaccinateur vient d'ailleurs d'indiquer qu'on a raison de ne pas se presser, faute d'avoir prévu une logistique qui l'aurait permit. D'ailleurs c'est une très bonne question, à part les pensionnaires des Ehpad, vaccinera t on en priorité les centre pénitenciers, les djihadistes incarcérés ? La question ne semble pas encore avoir été abordée. Il est vrai qu'au rythme de 100 injections par jour, on aura tout le temps d'y réfléchir, après tout, nous ne sommes que 70 millions. Merci Michèle Mazel
Bravo à israel. merci à l'auteure de rétablir une fois encore la réalité de fait. Nous leur souhaitons bonheur et prospérité pour cette nouvelle année même si elle ne va oas commencer sous les meilleurs auspices avec l'arrivée d ela nouvelle équipe gouvernementale de Jo Biden
France-Inter a repris les propos du ministre Amir Ohana qui le 26 décembre demande à l'administration pénitentiaire – qui continue à vacciner les autres détenus – d'attendre avant d'administrer la dose aux prisonniers palestiniens.
Le journal Haaretz se demande « en vertu de quelle autorité [le ministre] peut ordonner aux services pénitentiaires de vacciner certains détenus et pas d'autres », contrevenant à la décision du ministère de la Santé qui avait choisi de vacciner par ordre de priorité : d'abord le personnel soignant et les personnes fragiles, puis les individus particulièrement exposés comme les enseignants, le personnel pénitentiaire et l'ensemble des prisonniers.
Pour éviter de faire polémique un ministre devrait parfois se taire et appliquer la loi. Ainsi le sujet n’aurait pas eu lieu d’être.
Avec la presse française c'est bien simple : les succés d'Israel sont au mieux relativisés, plus certainement passés sous silence autant que possible et au pire dénigrés .
Quant aux échecs ils sont plutot mis en exergue, voire dramatisés jusqu'à prendre une forme accusatoire accentuant la responsabilité de leurs auteurs surtout si la personne en question ne cadre pas avec la bien pensance ou l'idéologie de l'air du temps...
Mais voyons-en le bon coté : comme pour la Pravda il suffit de décoder le contraire pour s'en faire une plus juste opinion.
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