SLATE - POURQUOI LES SOLDATS ISRAÉLIENS TIRENT SUR LES MANIFESTANTS
PALESTINIENS
Par Jacques BENILLOUCHE
Certains
expliquent les morts arabes par la panique qui s’est emparée des soldats
israéliens débordés face aux émeutiers. En fait, il n’en est rien.
L’opinion
internationale ne comprend pas la situation dramatique qui sévit à Gaza alors
que cinquante-neuf morts et 2.400 blessés par balles sont déjà décomptés à
l’heure où ces lignes sont publiées. Il est normal qu’à l’étranger, l’opinion
soit choquée par une situation qui échappe à un quelconque raisonnement car
rien ne s’écrit dans une logique occidentale. À part les guerres officiellement
engagées, Israël n’est pas habitué à sévir avec autant de violence, au point
que certains comparent Netanyahou à Assad. C’est un contre-sens. Assad tue son
peuple ; Netanyahou estime défendre son pays de toute intrusion.
Certains
expliquent les morts arabes par la panique qui s’est emparée des soldats
israéliens débordés face aux émeutiers. En fait, il n’en est rien. Le
gouvernement israélien aligne sur les fronts sensibles ses meilleures recrues,
des troupes d’élite, sélectionnées non pas pour leur capacité physique qui
importe peu dans ces situations critiques, mais pour leur sang-froid. Ils
tirent lorsque la situation a été appréhendée par leurs supérieurs. Ils sont
aux ordres du gouvernement civil.
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Essayer de justifier avec des personnes mal-disposes reste un dialogue de sourds. Quelle irresponsabilité d'amener des enfants ou meme des adultes a respirer de la fumée nocive pour accéder au titre de martyrs. Golda Meir avait dit " je ne pardonne pas aux dirigeants arabes de nous obliger a leurs faire faire ce que nous faisons"
RépondreSupprimerEn même temps, dire ne venez pas à moins de 7 km de la frontière sinon nous commettrons un crime de guerre n'enlève rien à la qualification juridique cela reste un crime de guerre. Peut être que les palestiniens ou certains groupes palestiniens mènent la politique du pire, il est cependant un fait : l'état israélien est près au pire et en cela il est responsable. On aurait attendu bien mieux d'Israël !
RépondreSupprimer@ Laurent
RépondreSupprimerIl s'agit de 700 mètres et non 7 kms, cela change tout en matière de sécurité
C'est malheureux à dire, mais c'est exactement ce que voulait le Hamas. Cette organisation dont les statuts promettent "d'effacer Israël de la carte" - comme l'Iran et compagnie - pousse les civils, y compris femmes et enfants, en direction des barbelés de la frontière, pour qui'ils se fassent tuer ou blesser. Alors plus besoin d'expliquer quoi que ce soit, les images montrent d'elles-mêmes que les Israéliens sont des bourreaux et des tueurs sanguinaires. CQFD. Et les médias occidentaux, qui ont du mal à condamner les boucheries perpétrées en Syrie, au Yémen, en Afghanistan, en Irak et eilleurs, ignorent complètement 70 ans d"Histoire, pendant lesquels les Palestiniens ont refusé depuis le début de fonder l'Etat que l'ONU leur avait offert en 1947 sur un plat d'argent.
RépondreSupprimerA l'intention de Mr Roberval :
RépondreSupprimerPour Israël, le défi est de savoir comment gérer un conflit diaboliquement asymétrique (utilisation de boucliers humains) en restant attaché à ses valeurs. Ces femmes et ces enfants que les maîtres de Gaza envoient devant eux et à la mort ont pour but de susciter l'apitoiement de l'Occident et de diaboliser Israël, accusé d'infanticide. Et pourtant, si Israël les avait laissé rentrer sur son territoires, que croyez-vous qu'ils auraient faits ? Quelles étaient l'intention de ces envahisseurs ? Apporter des bouquets de fleurs et distribuer des bonbons dans les villages environnants ?
Cher monsieur Benillouche,
RépondreSupprimerEn lisant votre conclusion : "Netanyahou ne craint rien ni personne et, les sondages l'attestent, tout lui réussit sur le plan intérieur", comment ne pas se souvenir de cet autre article publié sur Slate également, il y a à peine trois mois, intitulé : "Netanyahou se fourre le doigt dans l'oeil s'il pense sortir indemne des affaires de corruption".
Article dans lequel vous citiez tour à tour :
- Yaïr Lapid, chef centriste : "Quelqu'un avec des accusations aussi graves contre lui, dont il ne nie rien, ne peut pas continuerà servir comme Premier ministre, avec la responsabilité de la sécurité et du bien-être des citoyens d'Israël."
- Avy Gabbay, leader du parti travailliste : "Netanyahou se comporte comme le dernier des délinquants."
- Isaac Herzog, chef de l'opposition travailliste : "Israël est en train de devenir un état fasciste."
Très cordialement.
Chère Marianne,
RépondreSupprimerVous avez raison pour son positionnement politique mais il ne maitrise pas un calendrier, le calendrier judiciaire. Les juges sont les seuls à pouvoir stopper son ascension. Vous avez eu cette expérience en France il n'y a pas longtemps.
Cordialement