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mercredi 30 mai 2018

La paix entre Israël et la Palestine par Alain PIERRET



LA PAIX ENTRE ISRAËL ET LA PALESTINE

Par Alain PIERRET

Ancien Ambassadeur de France



Nakba et « droit au retour »

            La violence de la réaction israélienne aux manifestations des habitants de Gaza réclamant le «droit au retour» des exilés a suscité des réactions internationales fortes et compréhensibles [1]. Les Palestiniens – qualificatif réservé aux seuls Juifs de la Palestine mandataire – auraient été chassés de leurs terres lors de la première guerre arabo-israélienne dont on oublie volontiers que les Arabes en furent les initiateurs. En 1948, cela est vrai pour environ la moitié d’entre eux, poussés par les combats à fuir vers les pays voisins après l’indépendance d’Israël proclamée le 14 mai, rapidement reconnue par l’URSS et les États-Unis.





1er à gauche, Alain Pierret le 18 décembre 1989 à l'ambassade

            Mais les autres quittèrent leur village à l’invitation des belligérants arabes qui se flattaient d’une victoire rapide. Par décision du nouvel État juif qui l’avait emporté, ils ne furent pas autorisés à repasser la frontière et leurs biens furent saisis.
            Quelques Arabes toutefois avaient choisi un exil provisoire ailleurs qu’en pays limitrophe, tel un membre de la famille Al-Husseini, proche parent du grand mufti de Jérusalem. À son retour de Chypre, il revint à Jaffa. C’est ainsi que la France put acquérir la résidence de son ambassadeur en Israël…
            Il est clair que les Palestiniens parqués dans des camps en Jordanie et au Liban ne reviendront pas «chez eux». La nakba est imputable aux Arabes. Les Israéliens font d’ailleurs valoir qu’un nombre équivalent de Juifs furent contraints de quitter la plupart des pays musulmans où ils résidaient.

Violation du droit international

            De quel droit international s’agit-il ? Les résolutions adoptées par les Nations Unies entrent-elles dans ce cadre ? Concernant la Palestine placée sous mandat britannique, la première est la fameuse 181 du 29 novembre 1947 prévoyant la création d’un État juif et d’un État arabe, avec un statut particulier pour Jérusalem.
            La question est donc de savoir si les résolutions de l’ONU appartiennent au droit international. Les pays arabes – Égypte, Syrie, Irak, Liban, Jordanie – qui s’étaient prononcés contre la résolution déclarèrent aussitôt la guerre à l’Etat juif proclamé et l’envahirent, avant d’être vaincus et repoussés. Leur responsabilité du départ des Arabes de Palestine ne saurait être éludée.


Porte de Mandelbaum séparant Jérusalem avant 1967


Statut de Jérusalem

                        L’occupation de Jérusalem-Ouest fut l’une des conséquences de ce premier conflit gagné par Israël. Elle devait en outre être confortée en 1967 – le blocus, ne l’oublions pas, est un acte de guerre – par la prise de la vieille ville et de l’Esplanade sainte, puis entérinée par une loi fondamentale en 1980.
            D’ailleurs, qu’est une capitale sinon un centre politique ? Jérusalem le fut pour les Juifs pendant plus d’un millénaire, jamais pour les Arabes. Ce qui conduit ces derniers à la revendiquer, c’est au motif de son seul caractère religieux, troisième lieu saint de l’islam. Les deux premiers, La Mecque où naquit Mahomet, Médine où il mourut, n’ont été et ne sont pas capitale. L’Arabie saoudite a fait le choix de Riyad, centre du wahhabisme où s’installa Ibn Séoud, fondateur du royaume d’Arabie saoudite.
            Plutôt que d’envisager la petite localité d’Abou Dis peuplée de 15.000 habitants sous prétexte qu’elle est limitrophe de Jérusalem, pourquoi ne pas choisir Hébron, la plus grande ville de Cisjordanie, au demeurant plus proche de la bande de Gaza ? Avec 215.000 Arabes, elle est aussi, et surtout, un autre lieu saint de l’islam avec la tombe d’Abraham (Ibrahim) dont le fils aîné, Ismaël, est considéré comme le père des Arabes.


Compensations – Évacuation des territoires palestiniens

            Avec ou sans le président américain, Jérusalem était et restera israélienne dans sa totalité. Il convient d’en tirer les conséquences. Plus on continuera de se focaliser sur l’obligation d’en faire une capitale double, plus le principe d’une Palestine à deux États s’éloignera.
            Israël ne peut conserver Jérusalem [2] et, dans le même temps, poursuivre la colonisation, inéluctablement, banalement. Face aux Gazaouis, ses dirigeants avancent l’argument de la défense de leurs frontières. Ne devraient-ils pas considérer également comme incontournables les limites des territoires de Cisjordanie ? Les Israéliens doivent évacuer leurs implantations.
            Les Américains, qui viennent de leur assurer Jérusalem et accordent 3,8 milliards de dollars annuels à la sécurité de leur État, pourraient alors, la paix étant enfin établie, consacrer une partie de ces subsides au retour des colons qui le souhaiteraient. Sans doute ne manqueraient-ils pas de mettre en avant le danger que fait courir à la région la poursuite de leur programme nucléaire militaire par les Iraniens. Face aux Israéliens eux-mêmes fortement armés et soutenus par les Américains, c’est d’ailleurs là une politique risquée déraisonnable.


[1]  «Rester à Gaza, alors que le monde nous blâme et que s’y manifesterait du terrorisme que nous serions obligés de réprimer ne cadre pas avec les capacités et avec les besoins vitaux d’Israël […] si, aux yeux du peuple et du monde, nous perdons le droit moral à notre existence, Israël ne pourra survivre.»
David Ben Gourion aux chefs de l’armée, 4 avril 1957.

[2]  «Je constate qu’il est désormais bien difficile de refuser aux Juifs le Negeb qu’ils ont pris ou la Galilée dont ils se sont emparés. Je serais fort étonné qu’en définitive Jérusalem ne fît partie de leur État, à la condition qu’il y ait pour Jérusalem un régime international qui assure les droits de la chrétienté.» (L’islam n’est pas pris en considération)
Charles de Gaulle, conférence de presse 17 novembre 1948.


5 commentaires:

  1. dommage qu'ils (les palestiniens) aient râté 2 occasions de faire la paix dont une fois du temps de Y.Rabin...

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  2. encore les memes mots ''cisjordanie colons''''
    qui sont les colons ? beaucoup de noms arabes vivant en JUDE SAMARIE ont une origine egyptienne ou jordanienne ou d'ailleurs . lla solution est qu'ils repartent retrouver leurs racines
    pendant des centaines d'annees cet endroit avait pour nom JUDEE SAMARIE. quel est l'idiot du village qui a sorti CISQUELQUECHOSE.
    MERCI DE R4ECTIFIER

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  3. Israël-Anderhuber Ingrid9 juin 2018 à 20:44

    Vous titrez au 4ième point : « Compensations – Evacuation des territoires palestiniens » et vous dites : « Israël ne peut conserver Jérusalem et, dans le même temps, poursuivre la colonisation (…) Les Israéliens doivent évacuer leurs implantations [Cisjordanie]. »

    Pour vous donc, la Cisjordanie - de son vrai nom biblique « Judée-Samarie » - serait palestinienne, c’est-à-dire musulmane ?! Et les Israéliens les colons ?!

    Or le tracé de la Cisjordanie (Judée-Samarie) avec les villes sur votre carte sont situés, d’après le cadastre biblique  :

    - Sur le territoire de la tribu d’Ephraïm ;
    - Sur le territoire de Juda : Hébron (ou Quiryath-arba) et Bethléhem ;
    - Sur le territoire de Benjamin : Jéricho ;
    - Sur le territoire de Manassé : Sichem (aujourd’hui Naplouse) ;

    Ephraïm, Juda, Benjamin et Manassé étant les fils de Jacob-Israël, à qui Dieu a donné le pays de Canaan (et non pas « pays de Palestine »).

    Cette répartition cadastrale date de plus de 3200 ans et se trouve dans le Livre de Josué.

    Maintenant, pour comprendre ce qui s’est passé par rapport à la situation d’occupation de la terre d’Israël par les Palestiniens, et non pas l’inverse, il faut prendre connaissance de ceci :

    « comme Jésus approchait de Jérusalem,
    Comme quelques uns [de ses disciples] disaient du temple
    qu'il était orné de belles pierres et d'objets apportés en offrandes,
    Jésus dit :
    Les jours viendront où, de ce que vous voyez ici, il ne
    restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée (…)
    Ils [les Juifs] tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés
    captifs parmi toutes les nations,
    et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations
    jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis... »

    Par rapport à cette prophétie de Jésus, l'Histoire (non biblique) nous apprend ceci :

    Environ 40 ans après ces paroles de Jésus, donc en l'an 70 de notre ère, après une insurrection juive, Rome détruit Jérusalem et son temple : La prophétie de Jésus commence à s’accomplir. Par la suite, Hadrien, empereur de Rome, fait reconstruire Jérusalem qu'il nomme Aélia Capitolina et Israël, Palaestina… Quelque temps plus tard, autre révolte juive… Puis OCCUPATIONS SUCCESSIVES du pays d'Israël par des nations étrangères. La prophétie de Jésus continue de s’accomplir : OCCUPATIONS byzantine, perse, arabo-musulmane (638 avec islamisation), égyptienne, franque, mamelouke, turque-ottomane, et finalement britannique jusqu'en mai 1948 où Israël « ressuscite » devant le monde entier en tant qu'Etat et Nation - proclamation officielle de David Ben Gourion le 14 mai.

    Puis en juin 1967, la Guerre des Six-Jours débouche sur la victoire d'Israël sur les nations arabes : Jérusalem redevient UNE et retourne à son propriétaire légitime : L’Etat hébreu.

    La prophétie biblique de Jésus s'est parfaitement accomplie au niveau de ses 5 aspects : Destruction du temple et de Jérusalem, dispersion du peuple d’Israël parmi les nations, OCCUPATIONS successives du pays d'Israël par les nations jusqu’en 1948, puis relèvement et rétablissement de Jérusalem, et donc accomplissement ou fin des temps des nations.

    Maintenant, il est à noter que pendant la période de 2000 ans où les Juifs étaient dans la diaspora, des OCCUPANTS ont construit des édifices religieux, selon leur religion (Saint Sépulcre, Dôme du Rocher etc.), et certains se sont installés sur le sol israélien. Ces OCCUPANTS ont SQUATTE le pays. D’où la présence musulmane, notamment palestinienne. La Palestine est le nom donné au pays JUIF par les OCCUPANTS romains au premier siècle, que les Palestiniens ont repris, à la place du nom donné par Dieu qui est et demeure : ISRAËL...

    Cher Monsieur, Israël n’a pas à évacuer quoi que ce soit aujourd’hui puisqu’il l’a déjà fait, pour son plus grand malheur, en 2005, lorsqu’il a fait don aux Palestiniens de la Bande de Gaza (territoire de Juda, selon Josué 15, 13-47) d’où, aujourd’hui, il est constamment attaqué et menacé d’invasion. Et Israël, ce faisant, croyait à la paix...

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  4. Ingrid Israël-Anderhuber10 juin 2018 à 12:03

    Vous titrez au 4ième point : « Compensations – Evacuation des territoires palestiniens » et vous dites : « Israël ne peut conserver Jérusalem et, dans le même temps, poursuivre la colonisation (…) Les Israéliens doivent évacuer leurs implantations [Cisjordanie]. »

    Pour vous donc, la Cisjordanie - de son vrai nom biblique « Judée-Samarie » - serait palestinienne, c’est-à-dire musulmane ?! Et les Israéliens les colons ?!

    Or le tracé de la Cisjordanie (Judée-Samarie) avec les villes sur votre carte sont situés, d’après le cadastre biblique  :

    - Sur le territoire de la tribu d’Ephraïm ;
    - Sur le territoire de Juda : Hébron (ou Quiryath-arba) et Bethléhem ;
    - Sur le territoire de Benjamin : Jéricho ;
    - Sur le territoire de Manassé : Sichem (aujourd’hui Naplouse) ;

    Ephraïm, Juda, Benjamin et Manassé étant les fils de Jacob-Israël, à qui Dieu a donné le pays de Canaan (et non pas « pays de Palestine »).

    Cette répartition cadastrale date de plus de 3200 ans et se trouve dans le Livre de Josué.

    Maintenant, pour comprendre ce qui s’est passé par rapport à la situation d’occupation de la terre d’Israël par les Palestiniens, et non pas l’inverse, il faut prendre connaissance de ceci :

    « comme Jésus approchait de Jérusalem,
    Comme quelques uns [de ses disciples] disaient du temple
    qu'il était orné de belles pierres et d'objets apportés en offrandes,
    Jésus dit :
    Les jours viendront où, de ce que vous voyez ici, il ne
    restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée (…)
    Ils [les Juifs] tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés
    captifs parmi toutes les nations,
    et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations
    jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis... »

    Par rapport à cette prophétie de Jésus, l'Histoire (non biblique) nous apprend ceci :

    Environ 40 ans après ces paroles de Jésus, donc en l'an 70 de notre ère, après une insurrection juive, Rome détruit Jérusalem et son temple : La prophétie de Jésus commence à s’accomplir. Par la suite, Hadrien, empereur de Rome, fait reconstruire Jérusalem qu'il nomme Aélia Capitolina et Israël, Palaestina… Quelque temps plus tard, autre révolte juive… Puis OCCUPATIONS SUCCESSIVES du pays d'Israël par des nations étrangères. La prophétie de Jésus continue de s’accomplir : OCCUPATIONS byzantine, perse, arabo-musulmane (638 avec islamisation), égyptienne, franque, mamelouke, turque-ottomane, et finalement britannique jusqu'en mai 1948 où Israël « ressuscite » devant le monde entier en tant qu'Etat et Nation - proclamation officielle de David Ben Gourion le 14 mai.

    Puis en juin 1967, la Guerre des Six-Jours débouche sur la victoire d'Israël sur les nations arabes : Jérusalem redevient UNE et retourne à son propriétaire légitime : L’Etat hébreu.

    La prophétie de Jésus s'est parfaitement accomplie au niveau de ses 5 aspects : Destruction du temple et de Jérusalem, dispersion du peuple d’Israël, OCCUPATIONS successives du pays d'Israël par les nations jusqu’en 1948, puis relèvement de Jérusalem, et donc accomplissement des temps des nations.

    Maintenant, il est à noter que pendant la période de 2000 ans où les Juifs étaient dans la diaspora, des OCCUPANTS ont construit des édifices religieux, selon leur religion (Saint Sépulcre, Dôme du Rocher etc.), et certains se sont installés sur le sol israélien. D’où la présence OCCUPANTE musulmane, notamment palestinienne. La Palestine est le nom donné au pays JUIF par les OCCUPANTS romains au premier siècle, repris par les Palestiniens, à la place du nom donné par Dieu qui est et demeure : ISRAËL.

    Cher Monsieur, Israël n’a pas à évacuer quoi que ce soit aujourd’hui puisqu’il l’a déjà fait, pour son plus grand malheur, en 2005, lorsqu’il a fait don aux Palestiniens de la Bande de Gaza (territoire de Juda, selon Josué 15, 13-47) d’où, aujourd’hui, il est constamment attaqué et menacé d’invasion. Et Israël, ce faisant, croyait à la paix...

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  5. Ingrid Israël-Anderhuber11 juin 2018 à 09:39

    Vous titrez au 4ième point : « Compensations – Evacuation des territoires palestiniens » et vous dites : « Israël ne peut conserver Jérusalem et, dans le même temps, poursuivre la colonisation (…) Les Israéliens doivent évacuer leurs implantations [Cisjordanie]. »

    Pour vous donc, la Cisjordanie - de son vrai nom biblique « Judée-Samarie » - serait palestinienne, c’est-à-dire musulmane ?! Et les Israéliens les colons ?!

    Or le tracé de la Cisjordanie (Judée-Samarie) avec les villes sur votre carte sont situés, d’après le cadastre biblique  :

    - Sur le territoire de la tribu d’Ephraïm ;
    - Sur le territoire de Juda : Hébron (ou Quiryath-arba) et Bethléhem ;
    - Sur le territoire de Benjamin : Jéricho ;
    - Sur le territoire de Manassé : Sichem (aujourd’hui Naplouse) ;

    Ephraïm, Juda, Benjamin et Manassé étant les fils de Jacob-Israël, à qui Dieu a donné le pays de Canaan (et non pas « pays de Palestine »).

    Cette répartition cadastrale date de plus de 3200 ans et se trouve dans le Livre de Josué.

    Maintenant, pour comprendre ce qui s’est passé par rapport à la situation d’occupation de la terre d’Israël par les Palestiniens, et non pas l’inverse, il faut prendre connaissance de ceci :

    « comme Jésus approchait de Jérusalem,
    Comme quelques uns [de ses disciples] disaient du temple
    qu'il était orné de belles pierres et d'objets apportés en offrandes,
    Jésus dit :
    Les jours viendront où, de ce que vous voyez ici, il ne
    restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée (…)
    Ils [les Juifs] tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés
    captifs parmi toutes les nations,
    et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations
    jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis... »

    Par rapport à cette prophétie de Jésus, l'Histoire (non biblique) nous apprend ceci :

    Environ 40 ans après ces paroles de Jésus, donc en l'an 70 de notre ère, après une insurrection juive, Rome détruit Jérusalem et son temple : La prophétie de Jésus commence à s’accomplir. Par la suite, Hadrien, empereur de Rome, fait reconstruire Jérusalem qu'il nomme Aélia Capitolina et Israël, Palaestina… Quelque temps plus tard, autre révolte juive… Puis OCCUPATIONS SUCCESSIVES du pays d'Israël par des nations étrangères. La prophétie de Jésus continue de s’accomplir : OCCUPATIONS byzantine, perse, arabo-musulmane (638 avec islamisation), égyptienne, franque, mamelouke, turque-ottomane, et finalement britannique jusqu'en mai 1948 où Israël « ressuscite » devant le monde entier en tant qu'Etat et Nation - proclamation officielle de David Ben Gourion le 14 mai.

    Puis en juin 1967, la Guerre des Six-Jours débouche sur la victoire d'Israël sur les nations arabes : Jérusalem redevient UNE et retourne à son propriétaire légitime : L’Etat hébreu.

    La prophétie de Jésus s'est parfaitement accomplie au niveau de ses 5 aspects : Destruction du temple et de Jérusalem, dispersion du peuple d’Israël, OCCUPATIONS successives du pays d'Israël par les nations jusqu’en 1948, puis relèvement de Jérusalem, et donc accomplissement des temps des nations.

    Maintenant, il est à noter que pendant la période de 2000 ans où les Juifs étaient dans la diaspora, des OCCUPANTS ont construit des édifices religieux, selon leur religion (Saint Sépulcre, Dôme du Rocher etc.), et certains se sont installés sur le sol israélien. D’où la présence OCCUPANTE musulmane, notamment palestinienne. La Palestine est le nom donné au pays JUIF par les OCCUPANTS romains au premier siècle, repris par les Palestiniens, à la place du nom donné par Dieu qui est et demeure : ISRAËL.

    Cher Monsieur, Israël n’a pas à évacuer quoi que ce soit aujourd’hui puisqu’il l’a déjà fait, pour son plus grand malheur, en 2005, lorsqu’il a fait don aux Palestiniens de la Bande de Gaza (territoire de Juda, selon Josué 15, 13-47) d’où, aujourd’hui, il est constamment attaqué et menacé d’invasion. Et Israël, ce faisant, croyait à la paix...

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