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dimanche 31 décembre 2017

Chronique d'humeur : La France et l'évasion fiscale juive



Chronique d’humeur

LA FRANCE ET L’ÉVASION FISCALE JUIVE

Par Jacques BENILLOUCHE

Copyright © Temps et Contretemps
            
Ministère des Finances Bercy

          L’information publiée par Globes semble crédible, bien qu’étonnante, de la part d’un journal économique sérieux. Ceux qui ont triché, ceux qui ont volé, ceux qui n’ont pas voulu payer d’impôts en France sont visés par une administration française implacable. C’est de bonne guerre bien que la cible, visant uniquement les Juifs, paraisse suspecte. Mais il existe un fait certain, les escrocs du CO2 et les arnaqueurs au Forex ont voulu exploiter la binationalité pour échapper à la justice. Israël était devenu le repère des trafiquants en tout genre et des spécialistes du blanchissement d’argent.





            Alors que les truands du CO2 se défendaient en affirmant, à juste titre, que seul l’État avait été lésé dans le détournement non reversé de la TVA, les sites de Forex (Foreign exchange market), ont été dédiés à l’arnaque. Sur une bonne idée de départ consistant à investir sur le marché des monnaies pour bénéficier de gains dans les variations des taux de change, ils ont ruiné des petits épargnants, attirés par des gains faciles et rapides.
            Les sociétés de Forex, se créaient et disparaissaient aussi vite en emportant avec elles l’argent des investisseurs.  Des Juifs avaient trouvé le bon filon. Une centaine de sites employait 3.000 personnes en Israël qui étaient chargées de faire miroiter au bout du fil des gains qui ne sont jamais venus. Ils ont détourné 4 milliards d’euros en six ans. Des grandes sociétés françaises ont été touchées et même des sociétés d’État. Cela explique que l’Administration française se défende avec tous les moyens qui sont à sa disposition. A fortiori lorsque les escrocs narguent la France à travers des articles de presse et des émissions de télévision, voire des films à leur gloire.
Cyril Astruc dans Vanity Fair

            Mais il y a deux bémols dans cette décision française de traquer les escrocs par où ils ont péché, à savoir l’investissement immobilier à partir d’argent sale. C’est de bonne guerre et ce n’est pas un hasard si les truands se sont réfugiés en Israël, donnant au pays une image de marque détestable. Ce qui est gênant c’est que cette opération risque de toucher, non pas seulement les gros bonnets, mais les petits épargnants juifs, échaudés par l’Histoire, et qui ont voulu placer quelques économies en Israël, pays de refuge au cas où les circonstances imposeraient un départ précipité.
Brassard de Kapo juif


            Mais le second point plus dramatique concerne cette vague d'hommes serviles aux basses besognes de dénonciateurs, qui ont été engagés par la France, des aigris juifs qui ont échoué leur intégration en Israël et qui veulent se venger de leur échec. L'argent n'a pas d'odeur. Ils seront utilisés puis jetés comme un mouchoir sale. Cela est difficile à comprendre même s’ils ont assisté, comme tout le monde en Israël, à ces manifestations voyantes d’escrocs se pavanant à bord de grosses cylindrées et racontant leur épopée glorieuse à qui voulait entendre. Les voleurs n’étaient pas discrets, habitaient les villas les plus voyantes d’Herzliya, avaient construit leurs propres synagogues pour se protéger contre la colère du Ciel, se promenaient avec des liasses d’espèces pour prouver leur réussite et se déchiraient à coups de millions d’euros dans des parties de poker torrides.  


            Il reste à l’administration française à faire le tri parmi ceux qui volent parce que c’est leur raison d’être et ceux, les petites gens, des Juifs qui se protègent contre un avenir incertain. Tout est question de mesure. Mais il ne faut pas non plus défendre à tout prix des escrocs sous prétexte qu'ils sont juifs. L’ambassade de France en Israël a démenti par un communiqué «l’existence d’un département qui serait spécialisé dans les Juifs français» mais non pas l’existence d’une cellule chargée d’enquêter sur les propriétés israéliennes appartenant à des Français. Cela tomberait effectivement sous le coup de la loi. 

2 commentaires:

  1. J'aimerais qu'une telle information soit formulée ainsi: "Coopération entre Israël et la France pour traquer les binationaux ayant opéré de manière illégale sur le territoire de l'un des deux pays."

    Qu'ils soient Juifs ou pas, c'est peu pertinent, un fait collatéral à leur Alyah, qui est aussi peu crédible que leur moralité.

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