L'ARABIE SAOUDITE COMPTE SUR ISRAËL
Par Jacques BENILLOUCHE
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Mise à jour du 3 janvier 2016
Mise à jour du 3 janvier 2016
Roi Salman d'Atabie |
Monsieur Y
Yossi Cohen |
Cet expert vétéran du Mossad a beaucoup voyagé durant une trentaine
d’années en tant qu’agent secret de terrain, toujours en mouvement, au point de
devenir le spécialiste des cas difficiles. Il était connu sous le sobriquet de «Monsieur
Y». Il a dirigé, de 2006 à 2011, le
département des ressources humaines à l’étranger qui mettait l'accent sur le recrutement et la
manipulation d'agents et d'informateurs. Il a été éduqué dans l’art de traiter
les affaires dans le secret.
Avec lui, le Mossad ne sera plus uniquement une
agence de renseignements mais une annexe du ministère des affaires étrangères,
avec l’Iran et Daesh comme objectifs clés. Il avait déjà inspiré la politique
étrangère israélienne qui souffre d’une absence de ministre à plein temps et de
ce fait, il avait dans l’ombre beaucoup secondé Benjamin Netanyahou en étant
son émissaire personnel auprès des pays avec lesquels Israël n’entretient pas
de relations diplomatiques, aidé en cela par une connaissance parfaite des
langues anglaise et arabe.
La diplomatie israélienne se fait de
plus en plus dans le secret des antichambres royales. Yossi Cohen est très
introduit auprès des pays arabes qui partagent ses inquiétudes sur un Iran
nucléaire et sur un Daesh envahissant. Avec lui, le Mossad fera évoluer son
activité exclusive de recherche de renseignements en se chargeant des approches
avec les pays arabes et musulmans, frileux quand il s’agit d’accepter des
relations officielles. Netanyahou a contourné le ministère des affaires
étrangères et a préféré utiliser Yossi Cohen, à l’aise dans ses contacts, pour
préparer des alliances de convenance et de circonstance avec des capitales
arabes, sans chercher à ouvrir forcément des ambassades de manière prématurée. Il peut
compter sur le chef du Mossad qui est un habitué des rencontres avec les
monarques et les émirs arabes.
La nomination de Yossi Cohen change
la donne car il est perçu comme un dur capable de modifier la stratégie
israélienne vis-à-vis de l’Iran. Il s’appuie en effet sur l'Arabie saoudite,
les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc et le Koweït, à majorité sunnite,
qui ont un intérêt commun avec Israël face à un Iran nucléaire. Yossi Cohen a aussi
déjà parcouru l’ensemble des capitales occidentales pour diffuser la bonne
parole du gouvernement israélien. Fort
d’un appui acquis de la part de pays arabes «modérés», qui sont prêts à
aider Israël à éradiquer le danger nucléaire iranien, il fera de l’Iran son
cheval de bataille en tant qu’expert. Par ailleurs, après les attentats de
Paris, de Californie et de Londres, il placera le Mossad en première ligne pour
contrer «le sombre islam radical» selon les termes de Netanyahou, afin
d’assurer la sécurité nationale d’Israël.
Nombreuses menaces
L’État juif fait face à de
nombreuses menaces venant du Hezbollah libanais, de Daesh en Syrie et en Irak,
d’Iran et depuis quelques temps de l’Afrique qui est devenue une source de
ravitaillement en armes pour le Hamas et les terroristes du Sinaï. Pour faire
face à ces défis, Netanyahou avait besoin d’un homme avec des talents à
plusieurs facettes, connaissant les hommes et la cybernétique, rompu aux
techniques du renseignement et capable de réformer le Mossad pour l’ajuster aux
défis actuels. Mais il ne perd pas de
vue que l’Institut peut certes susciter la guerre mais aussi favoriser la paix.
Yossi Cohen dispose des compétences
militaires, diplomatiques et sécuritaires pour envisager l’option militaire
contre l’Iran si le pouvoir politique le décidait. C’est une option qui intéresse
au plus haut point l’Arabie saoudite qui a déjà apprécié son esprit fonceur et
ses méthodes agressives, sinon directes, déjà appliquées sur le terrain. Il
aura les mains libres pour prendre des décisions rapides, risquées et
solitaires dans l’intérêt de l’État en limitant au mieux les vies humaines. Il
aura surtout la capacité de conseiller le gouvernement dans le choix d’une
politique géostratégique, peut-être aventureuse militairement.
Le nouveau patron du Mossad est un
habitué des palais royaux et sa diplomatie secrète réussit sans faire de
vagues, à petit pas, mais sans nécessairement passer par l’ouverture d’une
ambassade. Israël pourrait partager des renseignements militaires avec l’Arabie
et collaborer puisque son armement est exclusivement américain. Les deux pays
sont prêts à contrer la réintégration de l’Iran dans la communauté
internationale. Les Saoudiens ont créé leurs propres alliances pour protéger leurs
intérêts nationaux.
L’Arabie saoudite aurait renoué
depuis longtemps des relations avec Israël si elle n’envisageait pas d’être le
leader du monde sunnite dont certains membres sont viscéralement opposés à Israël. Son idéologie figée l’empêche de reconnaître le droit à l’existence d'Israël
dans ses frontières actuelles, tandis que l’État juif rejette de son côté le
plan de règlement proposé par Riyad, impliquant le retour aux frontières d'avant
1967. Mais les positions politiques ont évolué poussant les deux pays à accepter
des contacts officiels malgré l'absence de relations diplomatiques.
Selon des sources sécuritaires, depuis le début de l'année 2014, cinq réunions secrètes se sont tenues en Inde, en Italie et en République tchèque avec des délégués des deux pays. Le chef du Mossad s’est rendu secrètement à Riyad pour des discussions avec les responsables locaux. Le précédent directeur général de l'Agence du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, s’était entretenu avant sa démission à Genève avec des hauts fonctionnaires des services secrets israéliens. Le prince Khaled ben Bandar ben Abdelaziz, qui est le nouveau chef des renseignements, utilise le canal marocain pour organiser les bases d'une coopération avec Israël.
Selon des sources sécuritaires, depuis le début de l'année 2014, cinq réunions secrètes se sont tenues en Inde, en Italie et en République tchèque avec des délégués des deux pays. Le chef du Mossad s’est rendu secrètement à Riyad pour des discussions avec les responsables locaux. Le précédent directeur général de l'Agence du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, s’était entretenu avant sa démission à Genève avec des hauts fonctionnaires des services secrets israéliens. Le prince Khaled ben Bandar ben Abdelaziz, qui est le nouveau chef des renseignements, utilise le canal marocain pour organiser les bases d'une coopération avec Israël.
Prince Khaled ben Bandar ben Abdelaziz au Maroc |
À l’occasion d’une conférence à
Washington, le 5 juin 2015, Dore Gold, Directeur général du ministère israélien
des Affaires étrangères, avait rencontré en public le général Anwar Eshki Majed
qui lui a présenté son plan stratégique consistant à établir une coopération
entre les pays arabes et Israël pour isoler le régime iranien. Le roi Salman a par ailleurs été
l’instigateur du dialogue avec la communauté intellectuelle israélienne.
Le magnat des medias saoudien, le prince Talal Bin Waleed, a exhorté toutes les nations arabes à abandonner leur «position acrimonieuse envers la nation juive afin d’œuvrer pour un Moyen-Orient plus pacifique, plus prospère et homogène». Selon le quotidien saoudien Okaz, il a ouvertement annoncé son intention de participer à un pèlerinage de sept jours en Terre Sainte pour prier dans la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, le troisième lieu saint de l'islam : «Tous mes frères et sœurs musulmans doivent comprendre qu'il est devenu un impératif moral pour tous les habitants du Moyen-Orient déchiré par la guerre, à savoir les Arabes, de cesser leur hostilité absurde envers les Juifs. Mon souverain, le roi Salman m'a chargé d'ouvrir un dialogue direct avec les liens amicaux de construction intellectuelle d'Israël avec nos voisins israéliens». Son voyage pourrait être certes le signe avant-coureur d’un projet de paix mais aussi l’assurance d’un développement d’une coopération militaire avec Tel Aviv.
Doré Gold et le général Majed |
Le magnat des medias saoudien, le prince Talal Bin Waleed, a exhorté toutes les nations arabes à abandonner leur «position acrimonieuse envers la nation juive afin d’œuvrer pour un Moyen-Orient plus pacifique, plus prospère et homogène». Selon le quotidien saoudien Okaz, il a ouvertement annoncé son intention de participer à un pèlerinage de sept jours en Terre Sainte pour prier dans la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, le troisième lieu saint de l'islam : «Tous mes frères et sœurs musulmans doivent comprendre qu'il est devenu un impératif moral pour tous les habitants du Moyen-Orient déchiré par la guerre, à savoir les Arabes, de cesser leur hostilité absurde envers les Juifs. Mon souverain, le roi Salman m'a chargé d'ouvrir un dialogue direct avec les liens amicaux de construction intellectuelle d'Israël avec nos voisins israéliens». Son voyage pourrait être certes le signe avant-coureur d’un projet de paix mais aussi l’assurance d’un développement d’une coopération militaire avec Tel Aviv.
prince Talal Bin Waleed |
En écho, le ministre saoudien du
Pétrole et des Ressources minérales Ali Al-Naimi a confirmé que son pays était prêt
à exporter l’or noir vers Israël. En août 2014, le chef du ministère
saoudien des affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal avait déclaré à
l'Assemblée mondiale de savants islamiques à Djeddah: «Nous devons rejeter
la haine envers Israël et nous devrions normaliser les relations avec l'État
juif». Enfin, le journaliste israélien Jacky Hugi, spécialiste des
questions arabes, a repéré en juillet 2015 à Jaffa une Mercedes grise
immatriculée en Arabie saoudite ce qui pourrait témoigner d’un réchauffement
des relations entre Israël et l’Arabie saoudite.
Unanimes contre l’Iran
Israël et l’Arabie s’étaient
retrouvés unanimes dans la condamnation de l'accord nucléaire avec l’Iran. Tel-Aviv
l’avait qualifié «d’erreur historique» et Riyad l’avait interprété comme
une menace directe à ses intérêts nationaux. Ces prises de position avaient
forcé les États-Unis à réagir rapidement en proposant aux pays du CCG de
nouvelles armes modernes en grandes quantités. Mais les États-Unis, réticents à
l’égard du conflit au Yémen, avaient peu appuyé l'Arabie saoudite dans son
bombardement des rebelles chiites Houthis. Les Israéliens se sont substitués
aux Américains pour fournir des données de renseignement.
Riyad est convaincu qu’avec la levée
des sanctions, l’Iran fera des progrès significatifs dans les domaines
scientifiques et techniques afin d’améliorer les capacités militaires de ses
forces armées. Une menace réelle se profile donc selon les Israéliens, suivis
en cela par les Saoudiens. Mais les Américains ne voient pas une alliance
israélo-saoudienne d’un mauvais car elle correspond à leurs intérêts au Moyen-Orient dans le cadre d’un
contrepoids face à un éventuel renforcement de l'Iran. Ils y voient aussi un
moyen de neutraliser les groupes radicaux islamistes. Par ailleurs les
États-Unis seraient favorables à une concurrence entre Israël, la Turquie, l'Égypte,
les monarchies du Golfe et l'Iran dans un but de neutralisation réciproque.
Nimr Baqer Al-Nimr |
L’Arabie
saoudite, aux abois, utilise la manière forte pour étouffer dans l’œuf toute
contestation chiite. L’Iran se sent visé
et ne peut que s’élever contre les exécutions dont sont victimes des chiites.
En particulier, le 2 janvier 2016, le
royaume a tué quarante-sept personnes condamnées pour terrorisme, dont le dignitaire chiite Nimr
Baqer Al-Nimr, figure de la contestation contre le régime. Cette exécution
envenime déjà les relations avec l’Iran qui n’aura de cesse de venger la mort des
chiites. Il s'agit d'un pari risqué pour l'Arabie mais c'est peut-être le moyen de crever l'abcès et de compter ses amis. Ces exécutions arrivent au moment où la situation extérieure se complique puisqu’au Yémen, le cessez-le-feu entré en
vigueur le 15 décembre dernier a été dénoncé.
Des jours sombres sont à prévoir pour la coalition arabe conduite par
l'Arabie saoudite. Le sécurité des Saoudiens est de plus en plus à l’ordre du jour.
L’Arabie a compris que sa dernière
chance de sauver son régime passe par une alliance avec Israël car,
contrairement aux apparences, elle se trouve dans une situation délicate. L’Arabie
veut empêcher l'Iran de dominer la région mais l’armée iranienne, même faible
économiquement, est bien plus forte et stratégiquement mieux organisée que la
sienne. Malgré la manne financière qui a été distribuée par l’Arabie, le
Royaume reste paradoxalement très isolé alors qu’il a consacré en vain des
dizaines de milliards de dollars pour maintenir l’Égypte dans son camp. Mais la
révolution de Morsi a appauvri le pays
qui a eu son heure de gloire ; l’Égypte n’est plus en état de s’affirmer
militairement sur l’échiquier moyen-oriental.
Même les alliés du CCG, à l’exception certes du Qatar, ne font pas le poids
malgré un armement surdimensionné.
L’Arabie, en manque d’alliés, doit
se tourner vers d’autres horizons. La Turquie, dotée d’un régime islamiste
sunnite et membre de l’OTAN, aurait pu constituer un bon partenaire avec une
même vision politique sur la Syrie. Mais Erdogan a beaucoup à faire avec
l’insurrection kurde qui mobilise son armée, sans compter le nouveau conflit
ouvert avec la Russie qui menace sa frontière nord avec ses troupes en Ukraine
et sa frontière sud avec son armada en Syrie.
L’Arabie, pour contrer les États-Unis,
aurait pu envisager de se tourner vers la Chine qui a de gros besoins
pétroliers pour sa croissance. Mais les Chinois sont peu interventionnistes et
ne voient pas leur intérêt dans un conflit où tous les Grands sont déjà impliqués. L’Inde a développé de manière
importante son armement et est aussi touchée par l’extrémisme islamique. Son
nouveau gouvernement d’extrême-droite l’a fait basculer vers les États-Unis et
surtout vers Israël qui est devenu un grand fournisseur militaire. Mais l’Inde
héberge une importante minorité musulmane, à
majorité chiite, et elle a toutes les raisons pour ne pas s’enliser dans un
conflit qui la regarde peu.
C’est pourquoi Israël est la seule
puissance forte du Moyen-Orient vers qui l'Arabie peut tourner, disposant d’un
gouvernement de droite où les nationalistes font partie de la coalition. Mais
même si Benjamin Netanyahou n’envisage pas à court terme la création d’un État
palestinien, il reste un allié possible et probable. D’ailleurs de nombreux
pays du CCG n’hésitent plus à commercer ouvertement avec Israël et certains
envisagent même une normalisation des relations diplomatiques par le biais de
bureaux de représentation pour commencer.
L’Arabie ne serait pas opposée à réviser sa stratégie car, sur de nombreuses questions politiques, elle se trouve en phase avec Israël. Elle est opposée au régime iranien qui soutient Bachar Al-Assad et qui arme le Hezbollah libanais. Elle veut combattre l’expansion de Daesh. Alors face à des ennemis communs, l’Arabie choisira le moins dangereux et le plus fiable, en l’occurrence Israël.
Mise à jour du 3 janvier 2016
L’Arabie ne serait pas opposée à réviser sa stratégie car, sur de nombreuses questions politiques, elle se trouve en phase avec Israël. Elle est opposée au régime iranien qui soutient Bachar Al-Assad et qui arme le Hezbollah libanais. Elle veut combattre l’expansion de Daesh. Alors face à des ennemis communs, l’Arabie choisira le moins dangereux et le plus fiable, en l’occurrence Israël.
La
rupture des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite, ce 3
janvier 2016, créé une nouvelle situation de tension. L’Iran pourrait fomenter des
troubles au sein de la minorité chiite en Arabie saoudite, une minorité oubliée
qui est largement privée de ses droits. Elle est soumise à des discriminations
légales qui interdisent la pratique de rituels religieux. Il s’agit de la plus
importante population chiite après celle de l’Irak. Les chiites constituent 2
millions soit 15% de la population totale.
Le
danger en ce qui les concerne provient du fait qu’ils habitent dans la région
Sharghieh, riche en pétrole, où sont implantées les plus importantes
infrastructures d’hydrocarbures ainsi que dans la province pétrolière d’Alqatif.
Des sabotages, organisés par des infiltrés iraniens, aidés de la population
locale, risquent de freiner l’exploitation du pétrole dans cette région et semer le trouble. Il se
pourrait que l’Iran pousse à la contagion du mouvement chiite en Arabie
saoudite.
Les
chiites d’Arabie pourraient alors changer leur positionnement politique. Jusqu’à
présent, ils n’ont pas cherché à engager la lutte contre l’État se bornant à
agir pour préserver leur mode de vie et leur culture religieuse en bénéficiant
de l’aide financière de l’Iran. Certes, la lutte armée n’est pas envisageable dans l’immédiat
car les chiites ne sont ni armés et ni entraînés pour le combat. Mais l’Iran, qui
s’est gardé d’intervenir dans les affaires intérieures saoudiennes, pourrait réviser
sa stratégie avec sa très forte capacité de nuisance en y envoyant quelques Gardiens de la révolution sur le terrain.
Dans ce cas, tout comme les Israéliens offrent
une aide logistique aux Égyptiens du Sinaï, il n’est pas impossible qu’ils
fassent de même pour renseigner ou conseiller les Saoudiens dans le combat contre l’Iran. La
rupture des relations redistribue les cartes au Moyen-Orient et impose à l’Arabie
saoudite de redéfinir d’urgence ses alliances même si elle doit collaborer officiellement avec
le petit Satan.
Ce qui est par ailleursinteressant a court et moyen termes dans le possible rechauffement avec le monde sunnite, c'est qu'il nous permet d'entrevoir la seule ouverture possible actuellement vers une solution negociee du conflit avec les Palestiniens.Cela fait quand meme pas mal de resultats positifs pour Yossi Cohen, s'il reussit!
RépondreSupprimerIsraël ne réglera la 'solution' palestinienne que bien plus tard.
RépondreSupprimerLa Palestine a choisi de pleurnicher et n'être responsable de rien.
La Palestine ne recevra que les miettes qui resteront.
Frapper l'Iran nécessite de la préparation et de constants coups sur l'ensemble des infrastructures iranniennes. Les ennemis de l'Iran seront ils fournis par les USA en renforts ? Israël développera t'il une branche du ravitaillement phénoménale ? Les USA laisseraient faire sans faire intervenir leur Marine... Jusqu'à quand ??
Là est le VRAI danger pour Israël.
BONJOUR AVANT TOUT TOUS MES COMPLIMENTS POUR CETTE ANALYSE REMARQUABLE ET LUCIDE.
RépondreSupprimerPour ce qui me concerne, sans être un va-t-en guerre, et même aimant et recherchant la paix, je pense que les démocraties doivent tirer les leçons de la montée au pouvoir hitlérienne et savoir frapper l'Iran avant qu'il ne soit trop tard. L'Iran est infiniment, pour le moment, plus dangereux que Daech. Il est le "DAECH CHIITE", mais de plus muni d'un état, d'une armée, d'armes de combat de plus en plus perfectionnées. Et il dit et clame sa volonté de détruire
(HAS VECHALOM) Israel et les Juifs. Permettre à un Iran nucléaire de voir le jour serait suicidaire. Natanyahou n'a pas le droit de faire courir ce danger à l'Etat Juif ressuscité.
Dr Claude Salama
Article de fond et analyse qui tient le coup . Rien n'est certain dans la région de l'irrationnel mais les hypothèses avancées peuvent déboucher sur une redistribution . des rôles . Bravo , il y a du talent la dessous mais on le savait déjà !
RépondreSupprimerExcellente analyse. J'espère que notre gouvernement sera clairvoyant. Les pays producteurs de pétrole sont appelés, dans un avenir très proche, à se dépatouiller d'une crise liée à l'effondrement des cours du baril. Or nous savons tous que ces pays sont des dictatures et ceux qui vont une fois de plus pâtir de cette crise seront les plus pauvres. De là à accuser une nouvelle fois le Juif du monde de tous les maux de la terre...!
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