Jeune palestinien au couteau évacué par la police |
Après
une accalmie d’une dizaine de jours, les attentats ont repris à Jérusalem.
Armés de couteaux, deux enfants, deux
prés ado, comment les qualifier autrement quand on apprend qu’ils sont âgés
respectivement de douze et treize ans, se sont attaqués à un garde qui assurait
la sécurité dans le tramway. Le garde a été blessé par un des deux agresseurs
mais il a pu riposter, quant au second, il a été maîtrisé par des voyageurs.
Au
moins un attentat de ce type avait déjà été commis à Jérusalem, deux très
jeunes Palestiniens, armés de couteaux, eux aussi, après avoir vainement tenté,
à deux reprises de blesser ou tuer des
passants, s’étaient attaqués à un jeune Juif de leur âge qu’ils avaient lardé de
quinze coups de couteau avant d’être, l’un tué, l’autre très grièvement blessé par
la police. Comment cette envie de meurtre, cette envie d’enfoncer un couteau
dans le corps d’un être humain, de le frapper à plusieurs reprises, de voir son
sang gicler, de le voir, peut-être, mourir, peut elle germer dans l’esprit de ces
gosses ? Ce n’est certainement pas l’addiction à des jeux vidéo violents
qui les poussent à commettre ces crimes.
Je
suivais, hier sur une chaîne de télévision, un débat au cours duquel un avocat
palestinien expliquait que l’occupation,
les colonies, la pauvreté, le manque de perspectives d’avenir poussaient des gamins à de telles extrémités. Les adultes
justifient pour ces raisons les actes terroristes qu’ils commettent
mais ce n’est pas en assassinant
des innocents qu’ils pourront mettre fin à ce qu’ils estiment être leurs souffrances.
Un adulte sait qu’il a très peu de chances de survivre à l’attentat qu’il aura
commis. À douze, treize ans, des jeunes en ont-ils conscience ? Que
savent-ils de la mort ? Qu’elle leurs permettrait, étiquetés martyrs,
d’accéder au paradis?
Ils sont endoctrinés dans leur
famille, depuis leur plus jeune âge, on leur apprend à haïr les Juifs, à les
déshumaniser, à devenir la fierté de leurs parents quand ils en tuent. L’école, dès la maternelle, et les media participent à cet
endoctrinement avec le soutien des institutions palestiniennes. Les parents,
jusqu’à ce que leurs enfants aient 14 ans, la majorité pénale en Israël, y
compris pour les Arabes palestiniens habitant Jérusalem-Est, sont responsables
des violences commises par leurs enfants.
Ils devraient donc être sanctionnés à leur place. Cela les obligerait peut être à mieux
contrôler leurs enfants.
Ayelet Shaked |
Mais à la suite des attentats commis
ces derniers jours par des mineurs de douze et treize ans et devant les
difficultés juridiques à sévir contre eux, la ministre de la justice Ayelet
Shaked a fait déposer un projet de loi pour abaisser cette majorité à 12 ans. C’est
le type même de lois circonstancielles, on en a connu en France dans des
périodes difficiles, qui se retournent contre ceux qui les initient.
Faudra-t-il demain faire voter une nouvelle loi si un attentat était commis par
un enfant de 11 ans ? L’aggravation des lois répressives peut
momentanément faire baisser les tensions ; elle ne permettra pas de régler
les problèmes de fond. Subsistera la haine qui se fait de plus en plus forte
entre Juifs et Arabes et qui rend illusoire désormais toute cohabitation.
Lors de son voyage aux États-Unis et
de sa rencontre avec Barack Obama, Benyamin Netanyahou a déclaré que sa
position demeurait inchangée ; il était
toujours pour la solution de deux États pour deux peuples, l’État d’Israël et
un État palestinien démilitarisé qui reconnaîtrait Israël comme État juif. Mais
qui y croit encore ? Barack Obama a perdu tout espoir de voir poindre un
accord de paix avant la fin de son mandat, d’autant que Benyamin Netanyahou a
aussi déclaré : «la question de Jérusalem
et du Mont du Temple est insoluble».
Question éducation... faut arrêter de croire que dans chaque famille palestinienne, on apprend du matin au soir à haïr le Juif.C est comme si on faisait yn reportage dans une école de colons d Hebron et qu on dise "Regardez, les Israéliens apprennent la haine à leurs enfants"..
RépondreSupprimerLes seuls Juifs que ces gamins côtoient en Cis Jordanie ce sont des colons ou des soldats..
A Jérusalem est, je pense que ce sont des petites frappes voulant jouer aux grands.
Des que allumez votre TV à Gaza ou en Cisjordanie, vous tombez toujours sur les images de propagande qui vous confortent des le berceau dans votre haine du JUIf, comment voulez vous ne pas vouloir vous aussi tuer des juifs; devenir vous aussi des Chahid, etre honoré ansi que votre famille, qui touchera une pension, donner un sens à votre jeune vie, comme à la TV comme dans les jeux video... Devenir des Rambo ou des Zorro à 12ans, n'est-ce pas excitant ? Là est le vrai problème, l'enseignement de la haine.....
RépondreSupprimerOUI, la haine qui remplit la tête à en devenir fou... La haine de la propagande, bien sûr... mais aussi la haine plus insidieuse de la frustration et de la misère que l'on tente de cacher derrière des murs de béton, des murs de cécité collective...
RépondreSupprimerIls sont endoctrinés à la haine, ces pauvres enfants, c'est sûr, tout est de la faute de ces juifs de l'autre côté du mur qui ne sont même plus des humains à leurs yeux mais de sortes de monstres...
Oui... Sauf que...
Nous aussi, de l'autre côté du mur, nous n'avons d'eux qu'une image de petit monstre que l’agressé a su"éliminer" comme un cafard...
Quand il n'y a pas de négociations, pas d'espoir, pas de changement, il n'y a plus que la haine... des deux côtés...
Je crois que l'éducation et les médias sont non
RépondreSupprimerSeulement responsables de tant de demagogie
@anonyme
RépondreSupprimerLa misère n'explique pas tout. Surtout quand cette misère pourrait se réduire sensiblement si les responsables palestiniens ne détournaient pas à leur profit les énormes fonds envoyés par l'Occident.
Au-delà des juifs, c'est la haine de tout ce qui n'est pas musulman qui animent ces assassins, qu'ils soient dans les territoires ou ailleurs de part le monde.
Le problème dépasse le conflit israélo-palestinien, nous sommes dans une guerre de religion à échelle mondiale.