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mercredi 11 novembre 2015

11 Novembre Par André NAHUM



11 NOVEMBRE

La chronique de André NAHUM



   Aujourd’hui, 11 Novembre, nous célébrons l’armistice de 1918 et la fin, après la deuxième guerre mondiale, du nazisme et de la haine héréditaire entre la France et l’Allemagne, devenues maintenant des nations sœurs. Dieu veuille qu’il en soit un jour ainsi entre Israéliens et Palestiniens.
    On peut se réjouir, en attendant, du réchauffement  des liens entre Israël et l’oncle Sam, son grand allié de toujours. La rencontre Obama-Netanyahou  de lundi dernier est une excellente chose et il est heureux qu’elle se soit passée, dit-on, dans une bonne ambiance.



Malgré les divergences politiques et l’antipathie réciproques des deux leaders, ils ne pouvaient continuer à s’ignorer plus longtemps. Nous sommes loin de la lune de miel des décades passées,  mais il est un temps pour chaque chose et la realpolitik engage les hommes à surmonter leurs sentiments personnels.
Ceci dit, la poignée de mains entre les deux hommes était de bonne qualité. S’il refuse d’autoriser Jonathan Pollard à aller en Israël  après sa sortie de prison, la semaine prochaine, Obama accorde une aide militaire de 50 milliards de dollars à Israël pour les 10 ans qui viennent et réaffirme son souci constant de veiller à sa sécurité. Franchement ce n’est pas si mal. Mais dans l’immédiat, que peut-il sortir de cette rencontre  alors qu’Israël  est confronté à une nouvelle Intifada ?
Attention à la marche !

Les USA, dont l’influence a considérablement baissé dans la région, voudraient bien qu’un modus vivendi  même provisoire puisse être instauré, mais il y  peu de chances que  les choses se passent ainsi. On connaît les revendications des Palestiniens : La création  de leur État, l’arrêt  de la construction  en  Judée- Samarie et le retour des réfugiés. Choses que  dans le contexte actuel de la région, Netanyahou  n’est pas en mesure de leur accorder sans mettre en péril l’existence même d’Israël et sans avoir cependant d’autre alternative à leur proposer.
          Il est donc malheureusement vraisemblable que nous allons assister dans les jours qui viennent à d’autres tentatives d’égorgement, d’autres voitures-béliers aux stations de bus. Sans savoir comment on peut mettre un  terme à ce cycle sinistre de la mort où tout le monde est perdant. 
            Jusqu’à quand ?


1 commentaire:

  1. le 11 novembre, c'est la fin de la Grande Guerre, on y célèbre l'armistice de 14/18, pas celle de 45 qui vit, elle, la fin du nazisme.

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