SLATE : AMI MOYAL, LE CHERCHEUR PAR QUI LE SCANDALE DES ÉCOUTES DE LA NSA
EST ARRIVÉ
Par Jacques BENILLOUCHE, Slate.fr
Cet israélien
s'est spécialisé dans toutes les techniques de reconnaissances vocales. Au
point d'intéresser les plus grandes agences de renseignement du monde, dont la
NSA.
Les récentes
révélations de Wikileaks sur les écoutes des présidents français par la NSA,
publiées par Liberation et Mediapart, nous ramènent sur les traces de l’homme à
l’origine de ces prouesses techniques. Le professeur israélien Ami Moyal
m’avait reçu en 2014 dans son bureau de l’Université d’Afeka, au nord de
Tel-Aviv. Il a gardé la simplicité de ses origines modestes, lui dont les
parents ont émigré du Maroc dans les années 1960 pour s’installer au sud du
pays, à Ashdod, avec toutes les difficultés d’intégration que les communautés
séfarades d’Afrique du Nord ont connues.
Ami Moyal au centre avec une partie de sa jeune équipe |
Docteur en informatique de l’université de Ben Gourion, après une vingtaine d’années passées dans l’industrie, Ami Moyal a été très vite pris par le virus de la recherche, de l’enseignement et du transfert de ses connaissances. Il a créé une start-up au sein de l’université avec une structure réduite à une vingtaine d’ingénieurs de haut niveau, poussés par la passion de la recherche fondamentale et du maniement des langues.
Lire la suite de l’article sur Slate.fr
Ton article m'a fait regretter de ne pas être né ordinateur pour apprendre une nouvelle langue en trois semaines. Il m'a aussi appris que nous autres, juifs maghrébins, nous n'étions pas tous aussi nuls que nous le pensons. Voilà un Marocain descendant de D. sait quelle Berbérie qui fait avancer spectaculairement le savoir pour toute la planète. J'en suis aussi fier qui si ç'avait été mon neveu. Ainsi, en Israel, nous ne sommes pas seulement des sequines entre les dents. Certains réussissent avec éclat. J'aimerais un article sur ton site sur les Tunisiens, Algériens, Libyens, Marocains appartenant à l'élite de l'élite ou du moins notoires dans leur activité. Dans quel domaine nous nous illustrons? Y a t il ascenseur social? Parmi les miens, en dehors des militants sionistes, l'alya c'est la France, le Québec. À Jushaleyem, ça a été plutôt la descendya. On est passé de commerçants des souks à ouvrier dans un usine de plastique. Les générations suivantes sont petits employés de banque. Ça va--t-il mieux? Ami Moyal n'est pas une dérogation à la règle? Guy Sitbon
RépondreSupprimerMagnifique,bravo Monsieur !
RépondreSupprimermonsieur Ami Moyal va bientôt nous supprimer nos claviés. voilà une bonne nouvelle.
RépondreSupprimeron pourra aussi faire traduire, la pensée dictée verbalement, dans une autre langue de façon maîtrisée, et tout cela en trois minutes. voilà une belle petite révolution.
les utilisations civiles sont une source multiple de développements pour tous les secteurs et notamment le handicap.
A Paris, chacun se débrouille avec ses capacités et ses moyens, mais on constate aussi que les Séfarades ont atteint des niveaux de spécialité élevés, dans leurs domaines respectifs. par ces nouvelles connaissances multiples, les Séfarades contredisent le prêt à penser ashkénaze, de "laveur de sol", et de "porteur d'eau".