ISRAËL VEUT ÉVITER
QU'ORANGE NE CRÉE UN PRÉCÉDENT
Par Jacques BENILLOUCHE, Slate.fr
C'est parce
qu'il craint une action collective, ciblée et coordonnée internationalement que
le gouvernement de Benjamin Netanyahou a réagi aussi fortement aux propos de
Stéphane Richard vis-à-vis de sa filiale Partner.
Les Israéliens
sont très sensibilisés à la question du boycott par les campagnes répétées
envers des entreprises agricoles et industrielles israéliennes, sous l’égide du
mouvement BDS (boycott, désinvestissement, sanctions).
L'objectif de ce mouvement est de faire pression sur le «gouvernement israélien jusqu'à ce qu'il entre en conformité avec le droit international et qu'il respecte le droit à l'autodétermination du peuple palestinien». Les Israéliens sont surtout susceptibles lorsque la pression s’exerce aussi à l'encontre d'entreprises françaises qui commercent avec le régime israélien. L’incident avec Orange a donc été mal accepté, jusqu’au sommet de l’État, car il risque d’être un précédent pouvant gêner les échanges économiques internationaux.
L'objectif de ce mouvement est de faire pression sur le «gouvernement israélien jusqu'à ce qu'il entre en conformité avec le droit international et qu'il respecte le droit à l'autodétermination du peuple palestinien». Les Israéliens sont surtout susceptibles lorsque la pression s’exerce aussi à l'encontre d'entreprises françaises qui commercent avec le régime israélien. L’incident avec Orange a donc été mal accepté, jusqu’au sommet de l’État, car il risque d’être un précédent pouvant gêner les échanges économiques internationaux.
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Dans cette affaire la participation financière à hauteur de 25% de l'état français dans Orange aurait impliqué directement son gouvernement dans l'approbation du boycott envers Israël. Laurent Fabius, François hollande sont montés au créneau pour désapprouver toute forme de boycott à l'égard d'Israel et ainsi ne pas créer de précédent. Le contraire aurait eu des conséquences diplomatiques désastreuses entre les deux pays en déséquilibrant la politique française au Moyen -Orient et ainsi la mettre hors jeu quant au processus de paix israélo-palestinien.
RépondreSupprimerCette affaire est hautement politique et Nataniahou le sait en faisant "plier" Stéphane Richard et en l'invitant à venir s'expliquer devant les Israéliens.
En quelque sorte, c'est aussi la France qu'il fait plier.
Cordialement
Véronique Allouche
"l’autodétermination des palestiniens"
RépondreSupprimervoilà un beau concept. sur le papier tout est simple, ils sont frères, cousins, sœurs, oncles, grand pères, bref un peuple uni. le papier n’étant pas la réalité, vous enlevez tous les politiques qui se détestent "fraternellement" et vous arriverez à l’autodétermination.
un palestinien doit avoir une qualité, c'est la patience. avant que ses politiques se mettent en ordre de marche pour parler d'une seule voix, il peut se passer une multitude de saisons.