Huit cents morts avant-hier en
Méditerranée. Huit cents personnes qui
s’étaient entassées sur un simple
chalutier en Libye pour atteindre l’Europe de leurs rêves. Des
hommes, des femmes, des enfants. Jamais la mare nostrum n’avait englouti
autant de personnes à la fois. Qui étaient-ils ?
Des Africains, des Syriens,
des Irakiens, des Bengalis, lassés de
vivre dans la misère et la peur, sans avenir dans des pays livrés au chaos,
aux attentats, aux crimes en tous genres, aux
guerres des clans et des milices. Des pays qui en général
s’en sortaient tant bien que mal jusqu’à ce que les occidentaux
viennent leur ficher la pagaille et que
les islamistes djihadistes de tous bords en fassent des terres
d’expériences pour promouvoir leur société moyenâgeuse.
Par dizaines de milliers, ces
malheureux veulent atteindre nos rivages
en payant au prix fort leur
passage sur d’invraisemblables rafiots dans des conditions lamentables comme jadis
les esclaves que l’on transportait aux Amériques. L’un de ces candidats au
voyage déclarait en Libye au correspondant du Monde : «Même si
je n’ai qu’une seule chance sur cent de réussir, je tenterai cette aventure». L’Italie qui reçoit la
majorité des rescapés de ce trafic d’êtres humains n’en peut plus. Elle est totalement
désarmée et appelle l’Europe à son secours.
Mais que peut faire l’Europe
? Qu’a-t-elle fait jusqu’à présent ? Comment
pourrait-elle empêcher ou au moins maîtriser l’immense flux migratoire qui se
dessine, car apparemment on n’en est qu’au début ? Mais elle doit trouver la parade. Pour des
raisons humanitaires d’abord. Il n’est pas question de laisser de nouveaux négriers profiter de la détresse
des candidats au voyage pour les dépouiller
et leur faire risquer la mort quand ils ne les jettent pas eux-mêmes
par-dessus bord comme ils l’ont fait ces jours derniers à des non-musulmans. Pour
des raisons politiques aussi et surtout.
Le Daesh a promis d’envoyer 500.000 réfugiés en Italie. Il est certainement
capable de le faire. L’objectif est
d’envahir l’Europe par ce moyen et la progression du nombre de ces migrants
laisse à penser qu’il le peut.
D’autant qu’il faut être naïf
pour croire que notre niveau de vie, notre prospérité, notre protection sociale
n‘attireront pas, de plus en plus, des gens démunis qui feront tout pour en
bénéficier même au risque de leur vie. Dans ce monde devenu un grand village,
les populations les plus démunies ne vont pas continuer à regarder en
spectateurs impassibles les nantis que nous sommes. L’Occident doit s’en rendre
compte et agir.
Pas seulement par la surveillance des côtes, le sauvetage des naufragés et la traque des
trafiquants mais aussi et surtout en
traitant le mal à la racine par une
politique audacieuse d’amélioration du
niveau et des conditions de vie des populations sur place en coopération avec leurs
gouvernements. En aidant à la stabilité des régimes.
C’est un énorme challenge. Cela
on le sait déjà depuis 50 ans. Comment a-t-on réagi ? Le temps presse. Il faut
se réveiller et agir.
C'est le boulot de l'armee de proteger nos vies, nos moeurs et civilisation.
RépondreSupprimerBlocus
Quand au couplet sur stabiliser et developper les pays d'origines, il est desopilant, c'est pays sont en explosion demographique, ce n'est pas installer la fibre optique qui va resoudre ces problemes.
Nombre des ces clandestins, sont des hommes en age de prendre les armes, n'ont pas de formation, le parlent pas notre langue, n'ont aucune chance d'apporter quoique ce soit a notre continent mais vont couter une fortune et rameneront leur famille.Deplus il est sur que des milliers d'entre eux sont des guerriers de Daesh (Mr Nahum ne faudra pas pleurer quand ils s'en prendront a des magasins casher )
Le monde de demain est en train de se dessiner dans les eaux teintées de sang sur les ruines de pays qui n'ont pas cessé de verser celui de leurs frères et n'ont pas su se regarder dans les yeux. J'ignore à quel point les pays en questions étaient paisibles avant que les Européens s'en mêlent, mais ces derniers ont fait les Ponce Pilate et en plus ont ramené leurs anciens "protégés/exploités" vers les rives d'une Europe en pleine déliquescence identitaire après des guerres suicidaires et criminelles. La droite n'en a que mieux bénéficié, après la "reconstruction" dans le déni, mais il semble bien que ni les bobos, ni les fachos ne sont capables de trouver les solutions qui s'imposent aujourd'hui.
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