ÉLECTIONS
ANTICIPÉES ?
Par Arie AVIDOR
Ancien
Ambassadeur d’Israël
Quelle
que soit la forme de la sortie du présent conflit à Gaza, les jours de ce
gouvernement sont comptés, parce que ce gouvernement, le plus à droite de
l'histoire d'Israël, reposait essentiellement sur l'immobilisme, dont il se
prévalait au demeurant, le dénommant stabilité.
Une
pseudo stabilité qui n'aura résisté dans aucun des domaines revendiqués à la
guerre en cours:
- Pseudo stabilité sécuritaire alors que
ce conflit indique, d'une part, l'usure de notre capacité de dissuasion face au
terrorisme du Hamas et, d'autre part, l'absence d'une stratégie de sortie du
conflit de la part du gouvernement.
- Pseudo stabilité économique à l'heure
où se manifestent les premiers signaux indicateurs de la menace de récession,
une menace d'autant plus amplifiée par l'état de guerre. Le ministre des
Finances Yaïr Lapid sera d'ailleurs le premier à vouloir dissoudre ce gouvernement
pour ne pas avoir à assumer l'échec de sa politique économique.
- Pseudo stabilité politique quand des
ministres détenteurs de portefeuilles clés trahissent sans vergogne la
solidarité gouvernementale au profit de la promotion de leurs ambitions politicardes
effrénées.
Vous
avez dit élections anticipées?
4 commentaires:
Il est temps que Bibi prenne l'initiative d'aller jusqu'au bout des choses !
Dans le cas contraire, pourquoi tous ces jeunes hommes auraient-ils été privés de leur avenir ?
Le "grand patron" "Hachem", nous a chargé d'une mission, celle d'éradiquer le monde entier de ce virus...
Faisons-le enfin une fois pour toutes ! De toutes les façons, nous serons toujours la visée de la terre entière depuis que le monde est monde !!
Bibi, j'aimerais un jour pouvoir te rencontrer, et je te raconterai une histoire...Oui, j'ai même connu Shimon Perez...
Claude
complètement d'accord avec cette analyse! Cependant, il faudrait arrêter cette satanée élection à la proportionnelle absolue...sinon, ce sera toujours le même bazar politique.
Le diagnostic de Monsieur Arié Avidor semble logique.
Les échéances sont proches des réglements de compte.
Natanyahou semble cerné entre le marteau et l'enclume sur sa droite et sur sa gauche laquelle partage ses vues avec l'extrême gauche au sujet de Gaza mais chacun d'entre ces partis avec des objectifs totalement opposés.
Il est regrettable que celui-ci n'ait pas explicité les raisons pour lesquelles Natanyahou tient tant au statu quo militaire et surtout diplomatique qu'il a de plus en plus de peine à imposer au sein de son Cabinet ministériel ainsi qu'à la population israélienne à bout de nerfs.
monsieur Netanyahou, ou tout autre premier ministre est tranquille tant que la procédure électorale reste en place. dans le camps d’Israël, une majorité avec une vision n'est pas possible.
aujourd'hui, il serait bien de suivre les orientations de l'Egypte, et de se remettre à la table des négociations.
que peut on négocier avec les terroristes du Hamas? pas grand chose si ce n'est un cessez-le-feu. au moins, ce serait un pas en avant.
la sortie de crise, dit Arié Avidor n'a pas été bien pensée. c'est vrai, une solution durable ne parait pas évidente.
l'Autorité palestinienne est divisée, en contradiction. la meilleure solution est que le Hamas révise sa charte, mais vu son chef, Meshal , ce n'est pas pour demain.
elections anticipées ou pas, rien ne semble possible.
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