CES NUISIBLES
INDIGNÉS
Le billet d'humeur de Jean SMIA
copyright © Temps et Contretemps
copyright © Temps et Contretemps
Notre système de défense anti-missiles est positionné |
Étonnante, cette propension à considérer comme vérifié et advenu ce que les commentateurs-propagandistes de nos chaînes ergotent sous couvert d'infos. Lors de l'épisode Edward Snowden, ils nous avaient embrigadés contre le planétaire espionnage de la NSA, s'indignant des tentatives de traçabilité de toutes nos communications et déplacements.
Portes drapeau de l'intimité et de la
confidentialité, ces gens, qui n'hésitent jamais publier des conversations
privées enregistrées à l'insu des correspondants, n'ont pas relevé que cet «espionnage», si intrusif, n'a jamais
pu déterminer le parcours de l'avion
MH370 disparu le 8 mars, pas mieux que le Rio-Paris du 1er juin 2009. Ces
prises de position ont fait qu'ils se sont, tous, interdits de mentionner
l’inefficacité du système ou de se re-questionner sur la matérialité de cet espionnage.
Au sujet du récent drame d'avion, à
nouveau malaisien, mais abattu par un missile cette fois, on a entendu les
responsables de la compagnie malaisienne tenter de se défausser de leur
responsabilité par l'argument suivant : «il
s'agit d'une autoroute aérienne et c'est comme si, sur une autoroute
d'automobiles, un pont s'écroulait». Et personne, parmi les médias, ne
s'est insurgé contre cet argument. Personne n'a relevé que c'est le gérant
d'une autoroute qui est responsable du bon état de fonctionnement de tous les
équipements de l'autoroute. Et que si un pont présentait des faiblesses, (et il
est obligatoirement tenu de le savoir par des services techniques appropriés) :
il faut détourner les voyageurs de ce pont. Or sur ce trajet, ces responsables
ne pouvaient ignorer que cette partie du trajet présentait «des faiblesses».
Pendant que 300 cadavres gisent pendant
plus de 48 heures éparpillés à l'air libre, les commentateurs de LCI (et autres
I-télé) supputent de la responsabilité de Poutine, et qu'on nous relaye les
prises de position des Grands, sur la
création d'une «commission d’enquête
indépendante», sur la «bonne nouvelle»
(sic) qu'il n'y a pas de Français parmi les victimes, alors qu'il s'agit de
gens comme vous et moi qui ont pris l'avion pour leur loisir ou leur travail. Y
aurait-il le lobby des compagnies d'assurance pour orchestrer ces rideaux de
fumée ? Sont-ils réellement si manipulables, ces journalistes, ou simplement
des exécutants complices ?
Ce sont ces mêmes commentateurs qui
s'empressent de diffuser, sans vérification ni contrôle, toute image supposée
venir de Palestine représentant des enfants ensanglantés. À l'image de ces
responsables de musique à la radio qui reçoivent des maquettes à faire passer à
l'antenne accompagnées du chèque adéquat.
Ils sont toujours là ceux qui refusent
d'admettre que, pour qu'un Etat palestinien se crée, il faut le débarrasser du
gang Hamas ; ce Hamas qui n'a d'autre raison d’être que le refus de
l'existence d’Israël, ce qui motive son financement et le fonds de commerce
florissant de ses dirigeants ; ce Hamas qui dissimule ses armes dans les
écoles, les mosquées et les hôpitaux tout en obligeant ses enfants à rester
présents sur ces lieux pour se plaindre d'agressions contre des innocents
lorsque ces arsenaux exploseront. Le criminel c'est celui qui met, au milieu
d'une autoroute la nuit, une poussette avec un enfant dedans, pas le chauffeur
du camion qui l'a heurté.
Ce sont toujours ces mêmes commentateurs
qui, intentionnellement, assimilent le gang du Hamas à la Palestine, lors des
manifestations pour la Palestine. À
l’affût et bavant de concupiscence dans l'espoir de filmer un pogrom en France.
Les droits pour diffuser un pogrom, ça rapporte combien ? Malgré des centaines
de pogroms dans l'histoire, il n'y a pas de films : ce serait une première.
Et
puis nous avons les grands savants/stratèges qui nous dissertent sur les
guerres asymétriques : une armée nationale contre une organisation diffuse
armée et agressive. À
les entendre, ce type de conflit fait trop de victimes civiles, car il est
effectivement impossible de discerner un mort civil d'un mort rebelle : ils ne
portent pas de plaque, comme tout soldat.
Donc «symétriser»
le conflit serait la solution. Il faut donc, pour Gaza par exemple, faire en
sorte que les «colons» s'instituent
comme organisation revendicative armée, indépendante d’Israël : ce qui leur
donnera le droit défendre leur cause de la même façon que le Hamas : de
roquetter, de missiler et d’assassiner au hasard de la chance ceux qui
recevront ces explosifs. Ils creuseront des tunnels pour recevoir de pays amis toutes les armes et vecteurs
meurtriers qu'il leur sera nécessaire : ils trouveraient bien, par hasard, un
pays ami qui leur consentirait un
équipement copié sur le dôme de fer, sans payer de droits.
On pourrait aussi symétriser en Centrafrique et au Mali : distribuer toutes sortes
d'armes à la majorité de la population afin que chacun ait la même chance de
défendre ses revendications. Il y a aussi l'Amérique centrale à symétriser contre les cartels de la
drogue.
Enfin pour mesurer l'impéritie d'une
profession pour laquelle il n'y a plus aucune déontologie puisqu’aucun n'est
obligé, pour exercer sa profession, de signer la Charte d’Éthique
Professionnelle du journalisme, qu'il n'y a pas de sanctions aux contrevenants
à cette charte. N'importe quel propagandiste peut se déclarer journaliste.
Et
c'est ainsi qu'on vous informe :
-
en Ukraine, un avion est frappé par un missile : 300 morts, on ne sait pas
combien d'enfants mais ils nous ont rassurés qu'ils ne sont pas français.
-
Le nouveau Calife vient de faire exécuter en quelques heures, à Ohms, 400
civils ou prisonniers désarmés ; personne pour se renseigner combien
d'enfants, de civils ou de vieillards. Probablement qu'ils pensent que les
meurtres entre musulmans est une affaire interne au monde musulman. Pas de quoi
s'offusquer.
-
220 lycéennes noires sont enlevées par Boko Haram depuis avril. Votre attention
a-t-elle été sollicitée ce dernier mois ? Savez-vous si elles sont esclaves
sexuelles, vendues, égorgées ou mortes de faim ? Les exactions entre noirs,
c'est certainement une affaire interne à l'Afrique Noire. De toute façon, les
Noirs, ça ne paie pas la pub.
-
à Gaza, dix jours de guerre avec aviation, chars, fantassins, missiles,
roquettes : 300 morts seulement, oui seulement car combien Bachar el Assad ou
Omar el Bachir au Soudan auraient-ils fait de morts avec le même déploiement de
forces ?
Cependant leur offuscation est si
extrême que le mot génocide est diffusé et ils sont renseignés sur le nombre
d'enfants. Par qui ? C'est combien le chèque qui accompagne l'info à diffuser ?
Magistral,vous avez une analyse très juste de la situation,mais vous savez bien que c'est nous les juifs qui sont fautifs,voyons un peu on est toujours là et Israël existe c'est intolérable à leurs yeux ! bonne journée
RépondreSupprimerBravo Jean !!
RépondreSupprimerIl ne reste plus à notre héroïque armée d'aller "dératiser" définitivement les caves et les sous-sols des écoles et des hôpitaux, où sont terrées toutes ces vermines qui se réfugient derrière leurs propres enfants, pour faire croire au monde entier à un génocide. Jusqu’à maquiller des poupées barbouillées de sang que de soi-disant journalistes filment et font tourner en boucle sur toutes les chaines de télé.
Curieux de voir comment les autorités de France vont gérer cette fois de l'intérieur, la montée de ces manifestations ultra violentes qui ne vont que croître...
Claude
Comme toujours une analyse fine à lire absolument .
RépondreSupprimerles articles sur le net et les reportages télés qui couvrent ce conflit sont intolérables! Aucune analyse de fond du contexte géopolitique et historique, aucune mise en perspective avec d'autres guerres passées ou présentes. Ils font leur beurre sur du pathos, de l'émotion primaire et la recherche du sensationnel. Bien sur, la mort de civils innocents, d'enfants et de femmes est insupportable, inacceptable. Qui pourrait dire le contraire.
RépondreSupprimerMais dire cela est-ce tout dire?
Non!
Il faut aller plus loin, mettre de côté la douleur pour affronter la réalité.Il FAUT se débarrasser des djihadistes, des terroristes, des extrémistes. La paix a toujours eu un prix. Le peuple juif l'a payé et le paye encore. les palestiniens le paye aussi mais c'est au sein de LEUR société qu'ils doivent d'abord combattre ceux qui ne cessent de surenchérir sur ce prix.
En attendant, nous ne baisserons pas la garde et nous ne vivrons pas à genoux. Rien ne doit nous effrayer.
Nous sommes français, assimilés et fiers d'être juifs. faisons barrage aux ennemis de la République!