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dimanche 9 décembre 2012

TOTALITARISME ET «MONDIALITARISME» par Jean SMIA


TOTALITARISME ET «MONDIALITARISME»
 
Par Jean SMIA
copyright ©  Temps et Contretemps


Avant la chute du mur de Berlin, les États ne s'organisaient qu'en fonction de deux concepts de société. La guerre froide avait fixé l'attention des peuples sur une unique alternative. Chaque camp avait un ennemi parfaitement désigné et défini. Ce qui, tout compte fait, était relativement sécurisant. Les bons d'un côté, les mauvais de l'autre.  









L’ennemi 


Cependant cette bipolarisation a fait oublier qu'avant, les peuples ou les nations avaient depuis toujours un besoin irrépressible de se définir un ennemi afin de se trouver des alliés contre cet ennemi. Une sorte de talisman pour tranquilliser une paranoïa. Ce n'est pas la nature de l'ennemi qui importe, c'est le fait de se trouver des alliances contre cet ennemi. Les alliances sécurisent les nations contre le spectre de l'isolement et les attaques venues de l'extérieur. La crainte du ciel qui tombe sur la tête des gaulois existe toujours. Or, depuis qu'il n'y a plus de mur de Berlin, on ne sait plus pour qui on est, ni contre qui on est. Qui est avec nous et qui contre.
Pour la majorité des communautés, les appartenances
- à une nation s'opposant à une autre,
- à une religion différente d'une autre,
- à une corporation professionnelle en concurrence avec une autre,
- et à une collectivité urbaine en challenge avec une autre,
créent des points d'ancrage sécurisants. L’exclusion d'un seul de ces points d'ancrage engendre d'inquiétantes déstabilisations.


Mondialisation

 
Or une nouvelle religion appelée mondialisation s'est insérée dans les vies de toutes les familles du monde. Elle déstructure chaque famille en lui faisant perdre tous ces points d'ancrage. Les gens n'ont plus d’appartenance nationale: Priorité aux considérations supranationales. Ils n'ont plus d’appartenance religieuse: rien ne défend leurs religions contres les déviances intellectuelles ou morales de leurs prêtres. Ils n'ont plus de corporation professionnelle : on leur demande reconversion et flexibilité. Ils n'ont plus de collectivité urbaine à qui appartenir: on leur demande de la mobilité.
Tout ceci est à l'origine du climat de défiance, d'inquiétude et de pessimisme que l'on constate dans toute l'Europe. Et souvent avec des manifestations violentes. Mais, lorsqu'on dit à toutes ces familles aux abois: c'est la mondialisation, ils ne comprennent pas, car c'est bien trop vague et nébuleux, la mondialisation. Ils ont l'habitude qu'un ennemi soit mieux désigné et défini : ce sera donc, comme à l'accoutumé, le JUIF, que médias et politiques entremêlent à dessein à l’israélien. 

Juif ou israélien
 
Pourquoi le Juif ? Parce que, pour ces familles en détresse, il leur faut matérialiser la malfaisante mondialisation. Puisque reconversion, mobilité et flexibilité sont coutumiers pour le juif. Parce que le juif savait qu'il ne faut jamais compter sur tous leurs points d'ancrage sécurisants. Parce que le juif n'a pas besoin de prêtre pour lui dicter sa morale religieuse : il fera comme ses parents lui ont appris ; sa religion il l'a dans son cœur.
Pourquoi l’israélien ? Pour les politiques: c'est le témoin de leur impéritie à construire un modèle économique européen viable avec de la croissance. Pour les médias : Certains, frustrés de n'avoir pas pu filmer l'intérieur d'un four crématoire en activité, poussent à créer les conditions pour filmer une deuxième séance. D'autres se contentent de rêver du chiffre d'affaires que représenterait un massacre de civils israéliens par des hordes vociférantes.
Mes amis, il y a du gros temps qui s'annonce pour les juifs d’Europe : surtout lorsque l'Espagne, la France et l'Italie se retrouveront dans le même état que la Grèce face à leurs dettes. Certains gouvernements, en quête d'argent, se rappellent que Hitler n'a pu obtenir les moyens d'envahir l’Europe qu'en confisquant les biens des juifs. Si, en plus, ils trouvent une majorité pour...

Cliquez le lien ci-dessous. C'est un reportage de la RTBF : Télévision belge. Les belges ont un peu d'avance sur nous, mais on va vite les rattraper.


 

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