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dimanche 21 septembre 2014

LE BON VIEUX TEMPS DE LA RADIO Par Jean SMIA



LE BON VIEUX TEMPS DE LA RADIO


Le billet d'humeur de Jean SMIA

       

L'aviation française entame une longue guerre. Mais, étant donné que les sempiternels pacifistes à sens unique sont à l’affût de la moindre victime collatérale, on souligne nos règles de déontologie en matière de déploiement de forces armées. Le mot d'ordre est donc donné de ne détruire que les cibles isolées et regroupées d'ennemis parfaitement identifiés ainsi que les dépôts de munitions isolés et à l'écart de la population civile.



Aucun résultat

Ecole Unrwa

        Ce qui fera, comme n'importe qui le comprendra, beaucoup de bruit sans aucun résultat : Les ennemis prenant bien soin de se fondre dans la population civile avec leurs réserves de munitions cachées dans les mosquées et dans ce qu'il reste des écoles.
        On se souvient que Saddam avait fait fabriquer des maquettes gonflables pour faire croire à l'aviation qu'il disposait de plus d'armes qu'on ne lui avait évaluées. Je suggère au Daesh de faire fabriquer des maquettes gonflables d'écoles de l'UNRWA et de mosquées afin de les poser par-dessus ses dépôts, d'en faire des aires de jeux pour ce qu'il reste d'enfants chrétiens et ils seront ainsi à l'abri de tout bombardement français.


        Car, à la moindre mosquée bombardée ou au moindre enfant mis en bouclier devant nos soldats et on entendra les médias nous faire entendre les coassements du René Galouzeau*, qui, une fois descendu de son croc de boucher, tient à préserver la pérennité du financement de ses mises en plis et de son botox par les pays du golfe.
        Cependant, plus sérieusement : ne pas poursuivre l'ennemi en Syrie, ne serait-ce pas une manière détournée de suggérer au Daesh de ne créer son État qu'au détriment de la Syrie ? Un nouvel état, à cet endroit, serait-il évalué comme nécessaire pour rééquilibrer les forces en présence et couper l'axe Téhéran-Damas ? Surtout qu'étant donné qu'il n'est pas question d'extermination, il faudra bien qu'ils se fixent quelque part, les survivants, si on gagne cette guerre. Ils vont venir s'inscrire à l'ANPE ? Ou alors servir de miasmes pour créer une autre tumeur ailleurs ? Un abcès de fixation créé dans une partie de la Syrie et ils pourront ainsi «s'islamistiser» à qui mieux mieux dans un espace réservé.

Les indignés


Chrétiens d'Orient

        Pendant que Tsahal tentait d’éliminer le Daesh de Gaza, on entendait ces «indignés du dimanche» parler de massacre, boucherie, carnage, extermination, mais depuis que cette «coalition» se met en place (une dizaine de jours), aucune de ces appréciations au sujet des Chrétiens de la région, on a entendu l'épouvante offusquée à propos de ces trois journalistes égorgés en public, ça oui, (médias, volontaires au statut de dhimmis, d'autant plus serviles que les images leur sont fournies pour servir de relais médiatique à une profession de foi qui pavoise une épouvantable inhumanité) mais pour ceux que l'on martyrise et extermine en silence, loin de caméras autorisées, silence total.
Comme si, prendre parti pour des civils chrétiens que l'on massacre, était une attitude islamophobe. Ces gens si insidieux qu'ils sont capables de vous compter les polypes dans le colon d’un dirigeant, mais qui s'interdisent de trouver et commenter toute image de civils massacrés en Irak, ni d'églises détruites ni de cimetières chrétiens profanés. Ces médias confirment insidieusement à ces brigands un statut d’État et leur accordent la qualité de musulmans alors que rien n'est plus contraire à la réalité : Ils ne sont ni un État, ni musulmans.

Il semblerait qu'il devienne impossible à notre modernité d'évaluer des événements dont il n'y a pas d'images à diffuser. Et je soupçonne que les images qui nous parviennent d'être de plus en plus choisies à dessein. Cela me ferait presque regretter le bon temps de la radio comme seul moyen d'information, et la voix radiodiffusée d'un commentateur de talent, sincère et impartial. Mais, ça c'était le temps où le journalisme était une vocation et non un service de propagande aux postures rétribuées.

* Le nom «d'artiste » est : Dominique de Villepin

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